Revue de presse MONUC-25 septembre 2006

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-25 septembre 2006

Les journaux parus ce lundi 25 septembre 2006 reviennent sur l'acte d'engagement signé par les Etats-major des camps Kabila et Bemba pour une ville de Kinshasa sans armes.
Les Etats-major des deux candidats au second tour de la présidentielle ont signé sous les auspices de la MONUC samedi 23 septembre un acte d'engagement pour une capitale congolaise sans armes. La Tempête des Tropiques qui, rapporte l'information éclaire notamment «cet accord devra mettre fin à la circulation d'armes dans la ville de Kinshasa ... ». Et, ce journal de préciser que «cette démarche est envisagée afin de permettre la tenue du second tour de la présidentielle dans la sérénité... et la poursuite sans heurts de la période post-électorale ».

Reste à espérer que cet engagement « soit sincère » mentionne pour sa part La Référence Plus. En effet, pour La Tempête des Tropiques, « il ne suffit pas de rédiger de beaux textes, mais faut-il encore les appliquer ... ».

Ce d'autant plus que, fait remarquer La Référence Plus, « plus d'une fois par le passé, l'on a assisté à plus d'un reniement des engagements ». Le dernier en date, écrit ce quotidien est « celui des medias, propriétés des deux camps qui n'en finissent pas de se départir de la déontologie et de l'éthique ». En plus, poursuit La Référence Plus, « jusqu'à ce jour les deux camps s'accusent ... sur les événements du 20 au 22 août ».

Pourtant, estime La Tempête des Tropiques, le succès de l'acte d'engagement pour une ville de Kinshasa sans armes exige que « de part et d'autre, la méfiance soit écartée pour regarder dans la bonne direction dans l'intérêt de la communauté congolaise ». Surtout que celle-ci est « opposée à vivre d'autres affrontements inutiles », conclut cette publication.

Fort heureusement, rassure Le Palmarès, le Conseil de Sécurité envisage « des mesures contre toute personne qui menacera la tenue d'élections libres et justes en RDC ».

Le Potentiel, qui se fait l'écho de la déclaration en date du 22 septembre de l'organe exécutif des Nations Unies, souligne de son côté que la détermination du Conseil de Sécurité « à mener à bien le processus de paix en RDC dans l'intérêt du peuple congolais, de l'Afrique centrale et de la région des grands lacs »

Dans la perpective du deuxième tour de la présidentiel, c'est L'Union pour la Nation, UN, nouvelle plate-forme politique pour soutenir la candidature de Jean-Pierre Bemba qui, vient de faire sa sortie officielle rapporte Le Phare. A cette occasion, le leader du MLC, indique ce journal, a demandé « au peuple congolais d'être davantage vigilant pour le second tour de la présidentielle en vue de contrecarrer les fraudes massives qui ont entaché le processus au premier tour ».

Le Potentiel signalant que « dix candidats malheureux au premier tour de l'élection présidentielle ont signé l'acte d'adhésion à l'Union pour la Nation », précise que pour sa part « l'UDPS a exprimé son soutien Jean-Pierre Bemba sans toutefois signer l'acte constitutif de L'Union pour la Nation ». Seulement, le représentant de l'UDPS, écrit ce quotidien « a appelé les combattants de son parti à travers la République à voter massivement pour le candidat Jean-Pierre Bemba ».

Toutefois et selon L'Avenir « aucun mot d'ordre officiel n'a été donné dans ce sens ». Et, ce journal d'estimer que faire partie « d'une plate-forme électorale pour L'UDPS, c'est démentir l'option prise par ce parti de se mettre à l'écart du processus ». Et, L'Avenir de juger par ailleurs que « L'Union pour la Nation ressemble à une association de déçus qui ont échoué aux élections ».

Raison pour laquelle, estime La Référence Plus, malgré le soutient « d'Olenghankoy, Roger Lumbala, Justine Kasa-Vubu... il sera difficile à Jean-Pierre Bemba de dépasser Joseph Kabila ». En effet, pour ce journal, « la moisson est somme toute maigre pour Jean-Pierre Bemba... qui se situerait, si le report des voix en sa faveur se fait convenablement autour des 25% de voix ».

Pour l'heure, informe Le Potentiel, c'est la Haute Autorité des medias, HAM qui, vient de décréter « un embargo...de 15 à 30 jours sur tous les medias à l'encontre de Joseph Olenghakoy, Jean-baptiste Bomanza, Roger Lumbala, et Christian Babibangi », pour avoir tenu « des propos discourtois et discriminatoires ».

Pour leur part, Canal Kin Télévision, Canal Congo Télévision et Molière TV ont reçu « chacune une mise en demeure pour avoir diffusé le 23 septembre lors de la présentation de la plate-forme politique, ''Union pour la Nation'' des propos sur la congolité », indique L'Avenir.