Revue de presse MONUC-26 fevrier 2007

25 fév 2009

Revue de presse MONUC-26 fevrier 2007

Une seule grosse actualité à la une des quotidiens parus ce lundi 26 février 2007 à Kinshasa: L'investiture du nouveau gouvernement.
Samedi dernier, 24 février, le tout premier gouvernement de la troisième République a été investi par « une majorité de 295 députés contre 94 et 8 abstentions sur un total de 397 », rapporte Le Palmarès.

C'est que et explique La Référence Plus, Antoine Gizenga a « su convaincre la majorité des députés en répondant non seulement aux questions liées à son programme mais aussi aux préoccupations d'ordre politique ainsi qu'aux questions spécifiques ». Il a entre autres expliqué que « la taille du gouvernement est aussi bien lié à une exigence de représentation de la coalition majoritaire que de la charge du travail qui l'attend », détaille ce journal.

Bien plus et ajoute toujours La Référence Plus, le Premier ministre tout en enseignant que « le caractère budgétivore d'un gouvernement n'est pas fonction de sa taille car la prédation n'est pas une question du nombre mais de la culture même des membres qui le composent », a promis « d'apporter toute la lumière pour le cas du ministre fantôme du Commerce extérieur ».

Autre promesse d'Antoine Gizenga et renchérit Le Phare : « la tolérance zéro vis-à-vis de la corruption, des audits dans toutes les entreprises du portefeuille, la prison pour les détourneurs ... et le chômage pour les ministres incompétents ».

Reste qu'en déclarant la guerre à la corruption et à ses pratiques, « Gizenga ouvre en fait un front de bataille contre la bourgeoisie politique congolaise née à la faveur de la période des guerres (1996-2003) et celle générée par l'accord global et inclusif avec sa logique des composantes et entités investies du pouvoir de se partager le gâteau national pendant 36 mois », estime Le Phare, soulignant encore que « le patriarche du Palu hérite d'un environnement politique, économique et social infecté par la gangrène de la corruption ».

Quoi qu'il en soit « le gouvernement Gizenga dispose de 100 jours pour convaincre un peuple exigeant et, face à sa misère infrahumaine, incrédule », signale Le Potentiel.

Pendant cette période et estime ce journal, il faudra à Antoine Gizenga et à son équipe « relever les défis de la refondation de la République, de la renaissance d'un Etat classique ». Le plus grand des défis ? « Remettre la population au travail pour augmenter la production nationale pour que celle ci assure elle-même sa sécurité alimentaire, accède à l'eau potable, aux soins de santé, dispose d'un logement décent et réduise les frontières de l'ignorance », fait savoir Le Potentiel.

Surtout que et annonce La Référence Plus « dans 6 mois, il faudra [pour Antoine Gizenga] rendre des comptes à la nation ».

Autant dire que depuis samedi dernier, « ...Gizenga a, la corde au cou », conclut Le Phare.