En ce lundi 30 juin 2007, les quotidiens parus à Kinshasa consacrent leurs principales colonnes à la suspension des administrateurs délégués généraux de la SNEL et de la Regideso.

Depuis samedi dernier, « les membres des comités de gestion de la SNEL et de la Regideso sont suspendus et relevés de leurs fonctions », informe Le Potentiel.

Essentiellement et éclaire L'Observateur, on leur reproche leur « impuissance devant la situation préoccupante de la desserte en électricité et en eau potable dans la majorité des grandes villes et autres agglomérations de la RDC ».

Et, aussi « l'absence de programme prévisionnel pour la réhabilitation des équipements et des réseaux de distribution devenus vétustes », ajoute Le Potentiel, avant de juger qu'il « il est inadmissible que la population d'un pays baigné de cours d'eaux et disposant d'un des plus grands barrages hydrauliques du monde n'ait pas accès à l'eau potable et à l'électricité ».

Mais, à la vérité et estime Le Phare, « les difficultés de la SNEL et de la Regideso découleraient plus du manque de moyens financiers que du déficit de management ».

En clair, «... si les moyens ne suivent pas, les successeurs des partants risquent de se retrouver à brève échéance devant le même tableau noir qui a précipité la disqualification de leurs prédécesseurs... », prévient Le Phare.

Par conséquent et estime ce même quotidien «... pour éviter le risque de s'engager dans un cercle vicieux de limogeage des mandataires, il faut disponibiliser des moyens colossaux que requiert le fonctionnement minimal de la Regideso et de la SNEL ».

D'ici là et au chapitre politique, « Joseph Kabila, lui, attend avant tout chose s'imprégner des discussions de jeudi dernier entre ses collaborateurs et les délégués de l'opposition avant de fixer un nouveau rendez-vous à l'opposition parlementaire », croit savoir Le Palmarès.