Revue de presse MONUC -31 Janvier 2008

25 fév 2009

Revue de presse MONUC -31 Janvier 2008

Divers sujets font la une des quotidiens parus ce jeudi 31 janvier 2008 à Kinshasa.

Pour l'essentiel, on peut retenir qu' « une marche de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a été réprimée hier » rapporte Le Palmarès.

En effet, explique Le Palmarès, « les militants de ce parti qui s'apprêtaient à organiser une marche pour protester contre les injustices et le coût élevé de la vie ont été dispersés par la police ».

Et, « une dizaine de militants de l'UDPS ont même été bastonnés et arrêtés... », ajoute Le Palmarès.

C'est que « la marche n'avait pas été autorisée », fait savoir Le Palmarès.

A la vérité, croit savoir L'Avenir, « l'UDPS en perte de vitesse voulait se servir de cette marche comme test de popularité... ».

Mais, ce fut « un cuisant échec », estime L'Avenir.

Et, ce parti qui n'a de membres que des sympathisants, enchaine L'Avenir, « ... a beaucoup à faire pour mobiliser ».

En résumé, hier ce fut « une distraction signée UDPS » juge L'Avenir.

Surtout qu'« aucun Congolais, même reconnaissant que la situation est difficile, penserait que la solution serait au bout d'une marche de protestation », croit savoir L'Avenir.

Ailleurs et à Matadi, c'est « le renforcement du dispositif policier de la MONUC qui inquiète et est commentée de manière diverse », renseigne L'Observateur, sur un tout autre registre.

Globalement, rapporte L'Observateur, « l'opinion estime que cette présence ne se justifie pas, et cacherait quelque chose de louche ».

Ce d'autant plus qu' « ailleurs, là où la population a plus besoin de la sécurité, notamment dans certains coins de l'est de la RDC, la MONUC brille par son absence ou encore assiste impuissante aux exactions de certains groupes armés », rapporte L'Observateur, citant un habitant de Matadi.

Pour rappel, « c'est à l'approche de l'anniversaire des événements sanglants survenus les 31 janvier et 1er février 2007 dans le Bas Congo que la MONUC a renforcé ses effectifs sur le terrain », indique L'Observateur, avant de préciser que « ce renforcement est justifié par des déclarations et indications réelles qui font état de l'organisation de manifestations populaires... »