Revue de presse MONUC du 5 avril 2005

23 fév 2009

Revue de presse MONUC du 5 avril 2005

Les quotidiens parus ce mardi 5 avril 2005 se focalisent sur l'intervention du vice- président en charge de la politique, Défense et Sécurité, Me Azarias Ruberwa sur la transition en cours. Les journaux font aussi de larges compte- rendu de l'ouverture de la session ordinaire de l'Assemblée nationale.
« Ruberwa propose de nouvelles négociations politiques », affiche à sa principale une Le Potentiel. Ce journal informe qu'à l'occasion de l'ouverture du colloque des universités d'Anvers, de Liége et de Kinshasa, le vice- président et par ailleurs président national du RCD, Me Azarias Ruberwa s'est prononcé pour « un débat réaliste en ce qui concerne le processus électoral en Rdc ». Le Potentiel indique qu'il « a invité les institutions de la transition particulièrement, le gouvernement, à user d'un langage de vérité pour fixer l'opinion sur les conditions de faisabilité, de l'organisation fiable des élections dans les délais raisonnables ». Ce quotidien commente cette déclaration comme « une démarche qui consiste à éviter cette impasse politique qui se s'annonce à l'horizon avec l'interprétation sélective de la durée de la transition ».

Sur ce point, Le Palmarès rappelle que « les avis divergent » et « la guerre des dates est déclarée. Si les uns s'en tiennent à une durée de 24 mois qui prend fin le 30 juin 2005, d'autres affirment qu'il y a lieu de prendre en compte les prolongations qui font également partie du délai constitutionnel ».
Le Phare, pour sa part souligne que Me Azarias Ruberwa a déclaré que « si à la date du 30 juin le gouvernement ne parvenait pas à atteindre un minimum suffisant des objectifs nécessaires et indispensables pour tenir et organiser les élections, ce ne serait pas un crime que de recourir à la prolongation de 6 mois renouvelables une seule fois comme prescrit dans le texte de la transition ». Ce journal révèle par ailleurs que « cette prise de position a naturellement soulevé quelques chahuts parmi les étudiants. Ce qui a poussé le vice- président de la République à réagir en proposant d'ouvrir dans un délai bref un dialogue avec les forces politiques qui ne participent pas dans les institutions de la transition, à savoir l'Udps, le Palu, le G14 du Dr. Kabamba' ». « Ruberwa d'accord pour des négociations avec l'Udps, le Palu et G14 » a d'ailleurs titré en principale manchette Le Phare.

En rapport toujours avec le Rcd de Me. Azarias Ruberwa, La Référence Plus a ouvert ses colonnes à l'ancien secrétaire général adjoint de ce parti, le sénateur Crinspin Kabasele Tshimanga qui souligne que « le Rcd est à la croisée des chemins », explique que « pour lui, le parti lutte entre la survie et la disparition. Il est rongé par des maux qui n'ont pas trouvé des solutions ».

Autre fait de l'actualité congolaise traitée par la presse de ce jour, l'ouverture de la session ordinaire d'avril 2005 pour les deux chambres du parlement. « Sénateurs et députés en session ordinaire d'avril 2005 », informe simplement L'Observateur. Ce journal souligne par ailleurs qu'il y a « à l'ordre du jour : les lois sur les élections, le referendum et l'amnistie ».

S'agissant de la loi électorale, L'Observateur écrit que « Olivier Kamitatu a rappelé que la chambre basse du parlement devra formellement attendre le résultat du référendum pour son adoption, mais il appartient aux députés de s'y préparer en étudiant tous les systèmes électoraux ».
Concernant toujours le président de l'assemblée nationale, Le Palmarès soutient que « Olivier Kamitatu a prononcé un important discours à l'occasion de la nouvelle session », publiant en intégralité ce discours. Le Potentiel, faisant une lecture de ce discours qu'il qualifie de « sans détours », indique que « Kamitatu s'insurge contre le pouvoir personnel ». Le citant, ce quotidien écrit que « la constitution au destin de tel ou tel acteur politique risque d'entraîner à nouveau notre pays vers une pente dangereuse, celle du pouvoir personnel. Une nation ne puise sa force que dans le respect de la loi et de ses institutions, non dans le pouvoir d'un homme ».

Sur le même sujet, mais avec un tout autre angle, L'Avenir souligne qu' « un accent particulier sera également mis sur la poursuite du contrôle parlementaire .A cet effet les experts de la cour des comptes s'affairent actuellement dans la Banque centrale. Le contrôle devra avoir lieu aussi dans les régies financières et dans les territoires réunifiés ». D'où, le gros titre « audits dans les régies financières et les territoires réunifiés » du quotidien L'Avenir.