Revue de Presse MONUC du 5 juillet

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC du 5 juillet

La marche des agents recenseurs contre la Commission électorale indépendante (Cei) fait la une des journaux parus à Kinshasa ce mardi 5 juillet 2005.
«Les agents recenseurs marchent contre Malu-Malu», affiche en première page, Le Phare. Ce journal, qui considère que «la Cei est dans la tourmente», rapporte que «les agents recenseurs de la ville de Kinshasa se sont rendus en masse au programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) pour protester contre le non paiement de leur perdiem et les mauvaises conditions de leur travail». Soulignant par ailleurs que «quelques manifestants ont déploré l'insécurité juridique dans lequel ils travaillent'aucun contrat n'a été signé entre eux et la Cei», Le Phare fait remarquer qu' «ils n'ont reçu que 24$Us pour les présidents des centres et 20$Us pour le reste des membres. Ce qui ne couvre que la prestation de deux jours, alors qu'ils ont totalisé deux semaines de travail».

«Malu Malu accusé de dilapider l'argent des recenseurs», titre La Tempête des Tropiques, en se fondant sur «des révélations faites hier au Pnud et au palais du peuple». Ce quotidien, qui relève que «plusieurs agents ne sont pas payés depuis le 20 juin, alors qu'en principe 72.000$Us leur sont journellement réservés», prévient que «les opérations d'enrôlement et d'identification des électeurs risquent de connaître un arrêt aujourd'hui 5 juillet 2005».

Sur le sujet, Le Palmarès rapporte que les agents recenseurs exigent «la signature d'un contrat de travail, le respect de la législation congolaise en matière de travail ou le cas échéant le paiement de leurs heures supplémentaires, le paiement des frais de transport'». Indiquant qu' «au cas ou les revendications susmentionnées ne serraient pas prises en compte dans 48 heures, les agents recenseurs promettent qu'ils iront en grève», cette publication note que «la Cei, la MONUC, Le Pnud et le gouvernement sont invités à prendre leurs responsabilités afin d'accorder une attention particulière à cette situation».

Sur un tout autre sujet, L'Observateur qui rend compte de la clôture de la session parlementaire d'Avril 2005 souligne que «nous avons doté notre pays d'un projet de constitution à soumettre au referendum. Nous avons également adopté la loi référendaire qui est déjà promulguée», dixit le président de l'Assemblée Nationale, Olivier Kamitatu. Cependant informe ce journal, «Olivier Kamitatu a relevé que l'armée pose encore aujourd'hui problème non seulement pour la sécurité de la population mais aussi et surtout pour la garantie d'une bonne fin du processus électoral».

Pour sa part, Le Phare indique que «Olivier Kamitatu prône un réajustement politique pour sauver la transition». «La commémoration du 45e anniversaire de l'indépendance de notre pays a mis a nu les questions politiques que nous devons pas élucider» ajoute ce journal en reprenant des propos du président de l'Assemblée Nationale congolaise.

«La manière dont la journée (30 juin) s'est passée, sans beaucoup de violence et de confrontation, nous a certainement encouragés. Je crois que, comme après chaque crise, nous devons aller de l'avant, mettre le cap sur les élections», écrit sur un autre registre, Le Palmarès, en publiant une interview du Représentant Spécial du Secrétaire Général de L'ONU au Congo, M. William Swing, accordée au journal belge, Le Soir. «La transition reste la seule alternative ' les élections au Congo seront les plus grandes jamais assistées par les Nations Unies, au vu de la taille du pays, du nombre d'électeurs, entre 26et 28 millions contre 20 millions en Afrique du Sud», rapporte encore ce quotidien.

Toujours en rapport avec la transition politique, La Référence Plus soutien que «les leaders congolais doivent travailler de concert pour réaliser l'objectifs des élections», en empruntant des propos à l'Ambassadeur des Etats- Unis d'Amérique au Congo, M. Roger Meece. Ce journal souligne aussi que le diplomate américain estime que «l'échec de la transition serait catastrophique pour le peuple congolais et pour la région».