Verbatim point de presse- 07 novembre 2007

13 fév 2009

Verbatim point de presse- 07 novembre 2007

Kemal Saiki, Directeur du Bureau du Porte-parole et des Relations avec les Médias.
Bonjour à toutes et à tous et merci pour votre fidélité à ce rendez-vous hebdomadaire de l'information avec la MONUC. Bonjour également aux auditeurs de Radio Okapi.
Lors de cette conférence de presse nous traiterons des points suivants :

- TROIS ANCIENS CHEFS DE MILICES D'ITURI REJOIGNENT KINSHASA
- VISITE DU SOUS SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'ONU AU NORD KIVU ET AU RWANDA
- SITUATION MILITAIRE
- RÉACTION DE LA MONUC SUITE AUX EVENEMENTS DE KIWANJA
- RÉACTION DE LA MONUC SUITE À L'AGRESSION D'UN JOURNALISTE DE RADIO OKAPI
- ACTIVITÉS PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL (PAM)
- ACTIVITÉS UNICEF

VISITE DU SOUS SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'ONU AU NORD KIVU ET AU RWANDA
M. Haile Menkerios, Sous Secrétaire général des Nations Unies, Chef du Département des Affaires politiques au Siège de l'ONU à New York, ancien Représentant spécial adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies en République démocratique du Congo (RDC), a effectué une visite à Goma, le dimanche 4 novembre 2007, dans le cadre de sa tournée dans la région des Grands Lacs, entamée le samedi 3 novembre à Kinshasa, afin de faciliter les efforts en cours en vue d'apporter une solution durable à la crise au Nord Kivu. Dès son arrivée à Goma, M. Menkerios, accompagné des responsables civils et militaires de la MONUC Goma, a tenu une série de rencontres avec différentes autorités de la province du Nord Kivu. Le Sous Secrétaire général a ainsi successivement rencontré le Gouverneur de province, Julien Paluku ; le Commandant de la 8ème Région Militaire, le Général Vainqueur Mayala ; des représentants de la société civile ; du Baraza ; ainsi que des représentants de diverses communautés de la province et autres principaux acteurs engagés dans la recherche d'une solution durable à la crise qui sévit actuellement au Nord Kivu, qui compte aujourd'hui pas moins de 800 000 déplacés internes. Un chiffre record, qui illustre une situation humanitaire dont l'ampleur est aujourd'hui comparable à celle du Darfour.

S'exprimant brièvement à la presse à son arrivée, M. Menkerios a expliqué qu'il avait reçu mandat du Secrétaire général Ban Ki Moon de se rendre dans la région des Grands Lacs afin d'explorer les voies et moyens par lesquels les Nations Unies peuvent renforcer leur appui aux Congolais et aux pays voisins dans la recherche d'une stratégie commune visant à apporter des solutions durables aux problèmes que connaît la région. Au cours de cette brève rencontre avec les médias, l'émissaire de Ban Ki Moon a également réitéré le ferme engagement des Nations Unies de continuer à assister le Gouvernement congolais dans la mise en œuvre de sa stratégie de pacification de l'Est de la RDC et en particulier, dans ses efforts visant à apporter une solution durable au problème que pose la présence des différents groupes armés dans cette partie du pays. M. Menkerios s'est ensuite rendu le lundi 5 novembre à Kigali, étape suivante de sa tournée dans la région.

ARRIVÉE DE 3 ANCIENS CHEFS DE MILICES À KINSHASA POUR FORMATION
Le 2 novembre, trois anciens chefs de milices d'Ituri, qui ont rejoint les rangs des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), sont arrivés à Kinshasa à bord d'un avion spécial de la MONUC, accompagnés de 13 de leurs éléments. Ces anciens miliciens du district de l'Ituri, dans le nord-est de la RDC, avaient décidés de déposer les armes et d'intégrer l'armée nationale, dans le cadre du programme Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) mis en place par la MONUC et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Ituri.

L'arrivée de ce vol spécial MONUC transportant 16 des principaux chefs des derniers groupes armés en Ituri, marque l'aboutissement de dix-huit mois de négociations intenses avec Peter Karim, Mathieu Ngudjolo et Cobra Matata –chefs respectifs du Front des nationalistes et intégrationnistes (FNI), du Mouvement révolutionnaire congolais (MRC) et des Forces de résistance patriotique en Ituri (FRPI), qui ont été élevés au rang de colonel des FARDC, suite à un accord conclu en 2006 sur leur reddition avec le gouvernement congolais. Leur départ de Bunia représente une étape importante dans la consolidation du processus de paix en Ituri, ainsi que la possibilité de mettre un terme à plus de 8 années de conflit.

Par ailleurs, 44 ex-combattants associés aux trois milices concernées, ont été transportés par vol commercial spécial affrété par le Gouvernement de la RDC et dont le retour à Bunia est programmé afin de transporter d'autres ex-combattants vers Kitona pour brassage. La MONUC note avec satisfaction ce développement positif et demande aux membres de tous les groupes armés illégaux en RDC de déposer les armes.

BRIEFING MILITAIRE
Cette semaine, la situation militaire est restée relativement calme sur l'ensemble du territoire, sauf au Nord Kivu où elle est demeurée particulièrement instable.

La deuxième vague de formation des FARDC a débuté le 5 novembre et se poursuivra jusqu'au 03 février. 5 bataillons FARDC seront entraînés simultanément :
? À RWAMPARA, en Ituri, le 172ème bataillon avec 750 soldats.
? À NYALEKE, au Nord Kivu, les 171ème et 173ème bataillons, soit 1 500 soldats.
? À LUBERIZI, au Sud Kivu, les 161ème et 162ème bataillons, soit 1 500 soldats.

L'instruction comprendra trois volets :
? Militaire : instruction tactique du niveau binôme à celui de la compagnie avec des cours sur les premiers secours, le tir, le leadership et la tactique défensive.
? Comportemental : avec des cours sur la protection des enfants et des femmes, le droit de la guerre, les Conventions de Genève et la responsabilité du combattant en opération.
? Renforcement de la cohésion : par le sport, l'ordre serré et le drill.
Au total chaque soldat suivra 481 heures de cours. Pour cette session, en plus du soutien logistique fourni lors de la précédente phase, la MONUC et les FARDC fourniront trois repas par jour aux soldats. En parallèle, un suivi des bataillons déjà instruits est en cours. Il permettra d'évaluer pendant 6 mois la portée et les effets de l'enseignement dispensé par les centres de formation. Cette phase de formation s'inscrit dans un processus commun avec les FARDC, faisant partie intégrante de la réforme du secteur de sécurité (SSR). À terme, 33 bataillons de 11 brigades, soit 23 000 hommes, seront entraînés avant l'échéance de septembre 2009.

Nord Kivu : Le 01 novembre, le Général Mayala a confirmé qu'environ 1 100 éléments de la faction Mayi-Mayi Jackson étaient arrivés au centre de Nyaleke. Il s'agit là d'un développement très positif.

Dans le Masisi. Le 3 novembre à 06h00, un accrochage a eu lieu entre éléments « nkundistes » et des groupes du FDLR le long de l'axe Mweso – Kashuga. Environ 200 à 250 éléments « nkundistes» ont pris part à l'offensive en direction de Kashuga et Kalembe. Au moins 2 000 personnes on fuit vers Nyanzale (150 km Nord Est de Goma). Par ailleurs, le même jour, un échange de tirs a eu lieu à Kanombe (4 km Nord Est de Rumangabo) entre une patrouille du 71ème Bataillon des FARDC et les éléments de Nkunda, sans faire de victimes.

Le 05 novembre, à 06h50, une patrouille de casques bleus basés à RUTSHURU, a été bloquée par un check-point sur la route de GOMA, établi par environ 300 déplacés et étudiants. Ces personnes protestaient contre le manque d'aide et d'assistance dont elles pâtissent, en dépit des promesses qui leur ont été faites lors d'une récente visite d'une délégation du gouvernement. Le commandant de la base de RUTSHURU s'est rendu sur les lieux en compagnie de Monsieur Bufondo, l'Administrateur de RUTSHURU, pour tenter de calmer les manifestants. Vers 07h45, la foule a commencé à se diriger vers la base opérationnelle de la MONUC qui se trouve à Kiwanja, à 5 km au nord du centre de Rutshuru. Devant la tension grandissante et les premiers jets de pierre, le commandant de la base opérationnelle a fait appel à la Police nationale congolaise (PNC) et aux autorités militaires de la 6ème Brigade Intégrée. Une dizaine de policier de la PNC ont rejoint les lieux vers 08h05 et ont essayé de calmer la foule. Ils ont aussi été attaqués à coups de pierre et ont effectué des tirs de semonce en l'air pour essayer de disperser les manifestants. La foule a alors tenté de pénétrer en force dans la base de la MONUC après avoir cassé les portes et détruit du matériel. Les casques bleus les en ont empêché sans faire usage de leurs armes. Des renforts de la PNC sont arrivés vers 09h20 et les manifestants se sont dispersés vers 09h30. Ils se sont alors dirigés vers le site des Observateurs militaires de la MONUC (MILOBs) de RUTSHURU. Une patrouille a été immédiatement envoyée pour secourir l'équipe MILOBs. En route, cette patrouille a été attaquée à coups de pierres et 10 casques bleus ont été blessés. La patrouille a réussi à dégager les MILOBs, toujours sans faire usage des armes et a rejoint la base de Kiwanja vers 10h15. Elle a de nouveau été attaquée sur le chemin du retour. La situation s'est calmée en fin de matinée après une réunion entre le général commandant la brigade du Nord Kivu et les autorités locales.

Au cours des divers affrontements qui ont eu lieu dans la matinée à divers endroit de la ville de Rutshuru, le bilan humain a été le suivant :
? 05 officiers dont un MILOB et 23 soldats blessés du côté de la MONUC
? 04 policiers de la PNC blessés
? 11 civils ont été blessés, 5 par balles. Des informations non vérifiés font état de 1 mort.

Le 6 novembre, à 06h00, un convoi de 90 casques bleus qui devait se rendre de Rutshuru à Bunagana pour y établir une base opérationnelle, a été arrêté à hauteur de la barrière de Burai par une foule de 4 à 500 personnes qui a pris à partie les casques bleus en leur lançant des pierres. Devant l'hostilité très forte de la foule, le convoi a été détourné vers Rubare. Les autorités locales sont intervenues pour calmer la population. Aucune victime n'est à déplorer.

La MONUC déplore ces réactions violentes à l'endroit des casques bleus qui font un travail difficile au profit de la population. L'incident de la barrière de Burai a empêché la mise en place d'une base à Bunagana qui aurait permis de faciliter l'accès aux acteurs humanitaires dans la zone et de renforcer la présence de la MONUC. Ceci met fin au briefing militaire, je laisse la parole à Kemal Saiki pour la suite de cette conférence.

RÉACTION DE LA MONUC SUITE AUX ÉVÉNEMENTS DE KIWANJA
La MONUC rappelle au peuple congolais qu'elle est au Nord Kivu pour aider son gouvernement dans le rétablissement de la paix à l'Est de la RDC et protéger les populations vulnérables autant qu'elle le peut, dans les limites de ses ressources et de son mandat. Elle est profondément choquée par cette violence extrême à l'égard de son personnel, engendrant de nombreux blessés voire des morts parmi les civils.

La MONUC regrette profondément que, suite à diverses instrumentalisations d'acteurs locaux, son personnel est souvent injustement pris comme « bouc émissaire » et victime d'actes de violences graves, injustifiés et injustifiables, de la part de groupes ou d'individus divers. Elle lance un appel urgent aux autorités congolaises pour qu'elles contribuent plus activement à la sensibilisation de leur population s'agissant du rôle que la MONUC joue, à leurs côtés, pour ramener la paix au Nord Kivu et alléger les souffrances des populations civiles ainsi que pour contrer le poison des rumeurs qui courent sur la MONUC, faisant état de son soi disant soutien aux dissidents.

La MONUC invite également les autorités congolaises à ouvrir une enquête sur les incidents de Kiwanja, afin d'identifier les instigateurs de cette agression violente, qui aurait coûté la vie à un enfant innocent, apparemment touché par une balle perdue, et fait une quarantaine de blessés, dont 27 casques bleus une dizaine de civils congolais et plusieurs officiers de la police congolaise.

RÉACTION DE LA MONUC SUITE À L'AGRESSION D'UN JOURNALISTE DE RADIO OKAPI ET D'UNE ÉQUIPE DES DROITS DE L'HOMME À UVIRA.
Mercredi 31 octobre 2007, alors qu'il accompagnait une équipe de la section des Droits de l'Homme de la MONUC/Uvira, à Lemera, pour enquêter sur l'arrestation d'une cinquantaine de présumés sorciers menacés de morts par la population de Luvungi, dans la plaine de la Ruzizi, Fiston N'Goma, journaliste à Radio Okapi Uvira, ainsi que la délégation de la section des Droits de l'Homme de la MONUC ont été menacés par cinq gardes de corps du Mwami N'Dare Simba, chef de cette localité. Fiston N'Goma a été retenu, pendant dix minutes, dans une cellule par ces gardes qui l'ont obligé à effacer tout ce qu'il avait fait comme enregistrement, prise de son, et images, avant de proférer des injures à son encontre et de le molester. Fiston N'Goma n'a eu la vie sauve que grâce à l'intervention de l'escorte de la PNC et à celle du Mwami.

Pour sa part, l'équipe de la section Droits de l'homme de la MONUC/Uvira a été menacée verbalement d'arrestation et de séquestration pour avoir, toujours selon la même garde rapprochée du Mwami, bafoué l'honneur et l'autorité de ce dernier en demandant la libération sans condition des présumés sorciers.

La MONUC condamne avec la plus grande fermeté, ces agressions inadmissibles, que rien ne saurait justifier. La MONUC condamne avec la dernière énergie l'agression physique dont a été l'objet un journaliste en plein exercice de son métier, d'autant plus que le rituel consistant à identifier les sorciers avait un caractère public et se déroulait devant une dizaine de militaires des FARDC et une centaine de civils. La MONUC dénonce cette entrave flagrante à la liberté de la presse et au droit d'informer, tout en rappelant encore une fois que Radio Okapi, fruit de son partenariat avec la fondation Hirondelle, s'est toujours évertuée et met un point d'honneur à présenter aux Congolais, une information rigoureuse, honnête et impartiale, avec professionnalisme.

ACTIVITÉS PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL (PAM)
Le Programme alimentaire mondial et Caritas vont démarrer, ce mercredi 7 novembre, la distribution de 468 tonnes de vivres à 28 100 personnes déplacées à Kiwanja et Rutshuru-centre, dans la province du Nord Kivu. Il s'agit de personnes dont le déplacement date du mois de mars 2007. Elles n'avaient plus été assistées depuis le mois de septembre du fait de l'inaccessibilité liée à l'insécurité.
Le week-end dernier, l'équipe chargée de l'actualisation du recensement de toutes ces personnes avait dû suspendre ses activités pour se soustraire aux jets de pierre des épouses des soldats réclamant de la nourriture. Suite à un compromis négocié par le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le calme est revenu et l'équipe de recensement a pu reprendre ses activités à Rutshuru-centre le mardi 6 novembre.

La gestion de l'aide alimentaire aux personnes déplacées dans le Nord Kivu reste complexe à cause des mouvements incessants, tantôt de déplacement, tantôt de réinstallation. À ce jour, le PAM cible un peu plus de 334 600 personnes dispersées sur 28 sites différents, dans toute la partie sud du Nord Kivu. Si l'accès à toutes ces personnes était garanti, le PAM distribuerait mensuellement 5 233 tonnes de vivres.

Malheureusement, les populations continuent à être déstabilisées par les armes. Le 3 novembre, des combats ont été signalés dans des zones telles que Kashuga et Kalembe, dans la partie ouest du Rutshuru. Selon les informations reçues au PAM, quelques 50 000 personnes se seraient déplacées de ces zones et auraient fui vers Nyanzale, Singa, Kikuku, et même Kibirizi. Par précaution, le PAM prévoit de positionner 2 tonnes de biscuits hautement énergétiques auprès de divers centres nutritionnels toujours opérationnels dans les zones de turbulence. Cela permettra de prévenir une détérioration nutritionnelle générale en cas d'un afflux massif de population dans une zone inaccessible pendant une longue période à cause de l'insécurité.

Alors que tous les efforts se concentrent sur le Nord Kivu pour éviter une catastrophe humanitaire, la situation dans le Sud Kivu est toute aussi préoccupante pour le PAM. Il est probable que plus de 64 000 personnes réinstallées ou en cours de réinstallation dans leurs villages d'origine sur les territoires de Mwenga et Walungu n'aient pas de vivres au courant de ce mois de novembre. Tout dépendra de la célérité avec laquelle les vivres actuellement en transit dans les pays voisins pourront passer les frontières de la RDC et être acheminés vers les sites de distribution.

Ainsi, la signature de la Lettre d'Entente entre le Gouvernement de la RDC et le PAM, le jeudi 1er novembre, formalise et concrétise le cadre juridique et le partenariat entre la RDC et le PAM, pour la mise en œuvre du programme assistance du PAM durant la période juillet 2007-décembre 2009.

ACTIVITÉS UNICEF
L'UNICEF, avec son partenaire du Programme élargi de vaccination, a effectué une campagne de vaccination pour les enfants, de 6 mois à 15 ans, contre la rougeole dans la zone de santé de Pinga, territoire de Masisi. Il y avait 37 406 enfants ciblés dans les villages de Kalembe et Lukula. Pendant le week-end, notamment le samedi 03 novembre 2007, l'équipe a été dans la zone de Kalembe lorsqu'il y a eu des affrontements entre Mayi-Mayi/FDLR et forces Nkundistes. Ceci souligne le danger à travailler en tant qu'humanitaire dans cette zone. L'équipe du Programme élargi de vaccination, a terminé les vaccinations le lundi le 05 novembre 2007 et sera de retour à Goma avant la fin de la semaine. Le nombre exact des enfants vacciné sera connu à ce moment là.
Il convient de noter que l'UNICEF a bénéficié d'une escorte de la MONUC pour cette campagne de vaccination. Enfin, il faut souligner que les cas de rougeole ont augmenté dans la zone depuis ces derniers mois. 656 cas et 96 morts ont été enregistrés depuis le début de l'année (janvier - septembre). Pour terminer, une équipe de l'UNICEF est partie hier mardi à Kitchanga pour préparer une campagne de vaccination contre la rougeole dans cette localité et ses environs. Les médecins sur place ont constaté un très grand nombre de cas de rougeole dans cette zone.