Verbatim point de presse MONUC du mercredi 28 juillet 2006

13 fév 2009

Verbatim point de presse MONUC du mercredi 28 juillet 2006

Au cours des sept derniers jours, la situation est restée stable sur l'ensemble de la République Démocratique du Congo ; malgré la persistance de quelques poches d'insécurité à l'Est du pays. Mais fondamentalement, aucun événement majeur n'a remis en cause la sécurité du pays.
Quatre aspects seront brièvement abordés au cours de ce point de presse, de manière à vous donner le maximum de temps pour poser vos questions ; vous recevrez l'intégralité du texte de préparation de ce point de presse, pour les détails supplémentaires dont vous pourrez avoir besoin.

- D'abord l'agenda du SRSG
- Ensuite le processus électoral
- Le point sur la situation militaire
- Le point sur la situation sociale et humanitaire

Pour ce qui est de l'agenda du Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RD Congo, le lundi 24 juillet 2006, Monsieur Swing s'est rendu en Ituri. Il était accompagné, entre autres, par le Commandant de la Force de la MONUC le général Babacar Gaye, le commandant de la Division Est le général Patrick Cammaert, leurs Excellences les Ambassadeurs d'Allemagne et d'Afrique du Sud en RDC Messieurs Reinhard Buchholz et Ngombane, ainsi que par le Directeur de l'Information et Porte-parole de la MONUC, Kemal Saiki. Monsieur Swing a voulu se rendre compte de l'état des préparatifs pour les élections de dimanche prochain en Ituri, cette partie de la RDC meurtrie par la guerre et dont certains endroits continuent à subir la loi de quelques milices rebelles.

Le principal message adressé aux populations ituriennes par M. Swing a été celui que les élections se dérouleront normalement sur l'ensemble du territoire congolais, y compris en Ituri le 30 Juillet prochain, et ce malgré la présence des miliciens qui ne veulent pas encore rendre leurs armes.

Monsieur Swing a aussi rendu visite aux ex-miliciens du Camp de Transit DDR de Bunia pour s'enquérir de leur situation et renouveler son soutien à ceux qui le chemin de la paix.

Monsieur Swing a ensuite rendu visite au Bataillon bangladais stationné à Bunia où il a décoré les Casques bleus de ce bataillon de la Médaille des Nations Unies. Il a salué leur dévouement et leur courage. Enfin, le Représentant Spécial a rendu hommage aux soldats bangladais tombés au champ d'honneur en Ituri, avant de rendre visite au pilote d'hélicoptère bangladais blessé par des tirs de miliciens il y a deux semaines.

Il faut noter que c'est pour la 46e fois que Monsieur Swing se rendait en Ituri depuis qu'il est Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RD Congo (juin 2004).

* Sur le plan sécuritaire, les opérations militaires se poursuivent. Avec vous Lieutenant-colonel Stéphane Lescoffit, un résumé succinct de la situation :

Alors que nous sommes à quatre jours d'un événement historique pour la RDC, les troupes de la MONUC continuent quotidiennement d'escorter les transports de matériels électoraux, elles assurent par leurs patrouilles à la fois une information sur le processus électoral, mais aussi la sécurisation de la population en vue des élections.

Ituri -
Ainsi, au cours de la semaine écoulée, la Brigade Ituri, en liaison avec les FARDC, a maintenu ses positions autour de Tcheyi. Dans le reste du district la sécurité a été maintenue. Des check-points ont été mis en place afin de terminer les préparations des élections sereinement. Le succès de l'extension du programme de Désarmement, Démobilisation et Réintégration est visible, puisque depuis le 1er juillet 2006, 2411 personnes ont déposés 1251 armes et un grand nombre de munitions.

Le 19 juillet, au cours d'une cérémonie, la Brigade Ituri a célébré les 1000 heures de vols sans accident de ses hélicoptères d'attaque MI – 25. Cette cérémonie était présidée par le chef de bureau de la MONUC en Ituri et le Général MAHABOB HAIDER KAHN commandant la Brigade Ituri.

North Kivu -
Les Bases Mobiles Opérationnelles ou MOB, sont toujours en activité dans les territoires de Walikale, de Masisi et de Rutshuru, afin de contribuer à l'apaisement du climat. Depuis ces MOB, des patrouilles sont menées, tout comme sont menés des points de contrôle aux approches des villes et villages.

South Kivu -
Ces mêmes opérations et actions sont menées dans la province du Sud Kivu, comme par exemple à MINEMBWE ou BITALE.

Province Orientale
Le 21 juillet, 157 soldats et leurs familles, appartenant à la 5eme Brigade Intégrée ont rejoint KANANGA depuis KISANGANI par voie aérienne.
Le 23 juillet, les premiers éléments de la 10eme Brigade Intégrée sont partis du centre de brassage de LUKUSA pour rejoindre leur lieu de déploiement dans la province de l'Equateur.

KATANGA
L'unité de l'armée de l'air Sud-africaine et l'hôpital de niveau II Jordanien finalisent leur installation au KATANGA.
Quant à elle, la compagnie bolivienne termine sa passation de consigne avec le Bataillon Indien à KAMINA avant de rejoindre sa nouvelle zone de responsabilité à KINDU. Le bataillon indien comprend déjà deux compagnies et des éléments de son état-major.

Enfin, rappelons que l'Union Européenne a mis a disposition des éléments militaires à la demande de l'ONU. Contrairement à ce que certains veulent faire croire, ce n'est absolument pas un aveu d'échec, mais au contraire, une précaution supplémentaire pour assurer la sécurité des élections.

Les relations entre la MONUC et EUFOR sont excellentes. Un échange d'officiers de liaison a eu lieu, ce qui assure une relation permanente entre les deux forces. De fréquentes réunions se déroulent permettant une coordination optimale à tout niveau.
La semaine dernière, la présentation d'EUFOR RD CONGO a aussi permis la démonstration de ses capacités et des moyens dont elle dispose, et prêts à intervenir si nécessaire.

Sur le plan électoral, la campagne est entrée dans sa quatrième et dernière semaine ; elle s'achèvera dans trois jours. La MONUC salue la maturité des Congolais qui ont jusqu'ici déjoué les pronostics les plus pessimistes. Nous espérons de tout cœur que la fête de la démocratie pourra être célébrée ce dimanche. Hier encore hypothétiques voire impensables, les élections sont une réalité aujourd'hui en RDC. Nous invitons tous les Congolais à ne pas rater cette occasion, pour exercer leur droit de citoyen ; celui qui va leur permettre de se choisir, pour la première fois depuis quatre décennies, librement et démocratiquement, leurs propres dirigeants.

Bien sur, en tant que premières élections libres, démocratiques et transparentes en plus de 40 ans d'histoire, celles-ci élections ne peuvent pas être parfaites ! Il y a eu de nombreux incidents durant cette campagne qui s'achève, certains parfois mortels. Nous le déplorons. Mais ces incidents ne sont pas, jusqu'à présent, de nature à remettre en cause l'organisation des scrutins.

Cette semaine encore, parmi les incidents recensés, notons, entre autres :

- le jeudi 20 juillet 2006, un envoyé spécial de la radio-television britannique BBC au Katanga et son collègue qui étaient allés faire un reportage dans une carrière exploitée par la Compagnie Rwashi Mining où ils ont interviewé des creuseurs dont des enfants au travail, ont officiellement demandé à ce que la MONUC assure leur sécurité. Un certain nombre de données leur ont fait penser que leur sécurité était compromise du fait de ce reportage ;

- vendredi 21 juillet, à Kindu, la campagne électorale a failli tourner à l'affrontement, avec des jets de pierres observés entre partisans de deux candidats députés nationaux, Alexis THAMBWE MWAMBA et Raphaël LUHULU à TOKOLOTE, dans la commune de MIKELENGE. Des dégâts matériels et quelques blessés sont à déplorer ;

- le dimanche 23 juillet 206 à Mbuji-Mayi, Joseph Kabila en campagne électorale au Kasaï oriental s'est vu contraint de tenir son meeting populaire sur le tarmac de l'aéroport de Bipemba. La réunion électorale s'est terminée dans la confusion avant que le convoi présidentiel n'essuie des jets de pierres en tentant de rejoindre la résidence officielle du chef de l'Etat. On déplore plusieurs blessés et arrestations parmi les manifestants ;

- à Kananga où le même candidat Joseph Kabila était annoncé lundi 24 juillet, des tracts xénophobes et haineux ont circulé à travers la ville, annonçant « une ville morte » le jour de son arrivée ;

- dimanche 23 juillet à Bunia, dans le quartier Lembabo, un militant du PPRD a été agressé pendant qu'il était en train de coller des affiches aux effigies de différents candidats de son parti. Selon le chef de ce quartier, les auteurs de cette agression ont disparu après avoir blessé la victime avec un couteau ;

- hier mardi 25 juillet, ici même à Kinshasa, des participants à une marche se réclamant de l'UDPS sont accusés d'avoir violemment frappé plusieurs passants et journalistes, lancé des pierres contre les forces de l'ordre et d'avoir systématiquement arraché et brûlé les banderoles de certains candidats à la présidentielle et aux législatives ;

Bien sur, ces élections ne sont pas une panacée. La RD Congo ne se réveillera pas le lundi 31 juillet avec des autoroutes, des hôpitaux, des écoles modernes, des usines ou même avec un nouveau système politique fait de plus de transparence et de bonne gouvernance. Il s'agit d'un processus qui va prendre du temps avant de s'enraciner dans la société.

Et c'est justement l'un des objectifs ou enjeux de ces élections : jeter les bases d'un nouvel Etat ; celui où les dirigeants auront à répondre de leurs actes et à rendre à la population des comptes ; celui où les droits de la personne (et notamment ceux des enfants et de la femme) seront mieux respectés ; celui où policiers et militaires seront des protecteurs et non des prédateurs ; bref, celui où l'on ne pourra plus faire ce que l'on veut, contre qui l'on veut, en dehors de la loi et en toute impunité !

Des critiques et observations ont été émises par des Congolais, au sujet du déroulement du processus électoral. Cela est légitime. Il importe que la Commission Electorale Indépendante apporte toutes les clarifications souhaitées par la population, en vue de lui permettre d'aller voter dimanche prochain en toute confiance.

Le monde entier a les yeux rivés sur la RD Congo. Plus de deux cents journalistes sont venus des quatre coins de la planète pour vivre avec les Congolais ces moments historiques. Environ mille cinq cents observateurs internationaux les accompagnent et viendront s'ajouter aux quelque quarante mille observateurs nationaux, aux milliers de témoins des partis politiques. Tous auront pour tache de rendre compte de ce qui se passe. Le monde regarde la RDC ; la MONUC invite les Congolais à profiter de cette occasion unique pour donner le meilleur d'eux-mêmes et ainsi célébrer le retour de la démocratie dans ce pays.

- Quatrième et dernier volet, l'aspect social et humanitaire. Notez que la section des affaires civiles de la MONUC s'inquiète du regain de l'épidémie de choléra qui touche principalement les rangs de la 12e Brigade Intégrée à Uvira, où un total de 25 soldats et de 8 civils ont été récemment affectés, selon les dernières estimations. Pour répondre aux besoins immédiats, la MONUC fournit de l'eau potable depuis la semaine dernière. Mais la section des affaires civiles, en collaboration avec les partenaires humanitaires, travaille à une solution plus globale qui prenne en compte l'assainissement des lieux de campement.

- Au Nord Katanga, la communauté humanitaire s'inquiète des conséquences du mouvement de retrait des unités FARDC, en vue de leur brassage. Si le plan est en conformité avec ce qui avait été annoncé, ce sont les exactions commises par ces troupes sur leur chemin et le vide qu'elles laissent derrière elles, aussitôt comblé par les groupes Mayi Mayi de la région, qui préoccupent. L'avancée du groupe Mayi Mayi Bubango, soupçonnés d'être à l'origine de graves incidents le week-end dernier dans le village de Ntoya (à 70 km au SE de Moba), qui auraient faits 2 morts, 2 blessés et 5 disparus, a déjà provoqué le déplacements de plusieurs centaines de familles, selon une ONG internationale.

La section des affaires civiles espère que le vide sécuritaire créé par ce redéploiement sera le plus rapidement possible comblé par l'arrivée de troupes intégrées.

De son coté, le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies PAM lance un cri d'alarme, suite à la situation à l'Est de la RDC, où des poches de violence persistent, forçant des dizaines de milliers de personnes à quitter leurs maisons. Le PAM tire la sonnette d'alarme, ses stocks d'aide alimentaire sont épuisés. L'agence onusienne lance un appel aux donateurs internationaux pour qu'ils soutiennent leur engagement dans ce pays déchiré par la guerre.

La situation est particulièrement inquiétante à Gety, dans le District de l'Ituri, où environ 38 000 personnes déplacées se sont réfugiées à la suite des combats récents entre milices et troupes gouvernementales. Le 14 juillet 2006, le PAM a distribué des rations de deux semaines à 30.000 personnes à Gety, à partir de ses entrepôts à Bunia dans l'Ituri qui doivent être réapprovisionnés de toute urgence. Les stocks de nourriture du PAM à Bunia sont presque épuisés suite à une distribution hier mardi 25 juillet à plus de 14 300 personnes déplacées à Kotoni, à 12 kilomètres de Bunia.

« Ce sont les plus grands déplacements de population auxquels nous ayons eu à faire face dans cette région depuis deux ans, au moment où le dernier affrontement lourd a eu lieu, » a déclaré M. Félix Bamezon, Directeur du PAM en RDC. « Les élections historiques attirent l'attention de la communauté internationale, mais quel qu'en soit le résultat, le besoin d'aide alimentaire perdurera », a ajouté Monsieur Bamezon.
* Vous aurez noté la présence de notre collègue de OCHA-RDC, Bureau de coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies. Il s'agit de Daniel Augtsberger ; il a quelques informations à vous communiquer. Daniel :

Enfin, je vais passer la parole à mon collègue Fernando Castanon de la Division des Droits de l'Homme de la MONUC, pour sa traditionnelle présentation sur l'exercice des libertés civiles en RDC. Fernando, je crois savoir que vous publiez aussi aujourd'hui le rapport de six mois sur la situation générale des droits de l'homme en RDC :

Pendant la semaine en revue, la DDH a participé à deux réunions avec le Gouverneur de la ville de Kinshasa sur les manifestations publiques prévues par l'UDPS jusqu'au 30 juillet 2006. La deuxième réunion a été marquée par la présence, entres autres, des représentants de ce parti. La DDH salue la volonté de toutes les parties de se réunir autour de ces questions, afin de s'assurer que les droits et la sécurité de tous soient garantis.

La DDH rappelle que les organisateurs des manifestations publiques sont tenus au respect de l'ordre public, et qu'ils doivent bannir tout comportement violent. À cet égard, la DDH condamne les dérapages survenus lors d'une manifestation de l'UDPS hier à Kinshasa, au cours de laquelle des manifestants se sont livrés à des actes de vandalisme et de violence. La DDH regrette également le déploiement d'éléments de la Garde républicaine en renfort à la police nationale pour faire face à cette situation, alors que le maintien de l'ordre public est dévolu uniquement à la police. Finalement, La DDH tient à rappeler que la campagne électorale prendra fin le 28 juillet 2006, et que, conformément à la Loi Électorale, aucune manifestation à caractère électoral ne peut être tenue le 29 et 30 juillet. Cette réglementation a pour but de permettre à tout le monde d'exercer sa liberté de vote sans contrainte ni menace.

Dans le reste du pays, la DDH a relevé quatre incidents qui mettent en cause l'État congolais, qui a la responsabilité de protéger et garantir les droits de ses citoyens lors de cette période électorale historique. La DDH suit, dans le Katanga, le cas d'un membre du MLC arrêté arbitrairement et tabassé par des agents de l'ANR/Lubumbashi. La DDH a enregistré deux cas, respectivement dans le Nord et dans le Sud Kivu, où des membres de partis politiques et des candidates ont été empêchés par les autorités locales de battre campagne, et dans le Maniema, un cas de mauvais traitement par la police d'un enfant soupçonné d'avoir déchiré une effigie de Jean Pierre Bemba.

Au cours de la semaine écoulée, la DDH a poursuivi ses activités de sensibilisation relatives aux prochaines échéances électorales, dont les détails sont dans le texte qui vous sera distribué.

Résumé du Rapport de six mois (janvier - juin 2006) sur la situation des droits de l'Homme en République Démocratique du Congo

La Division des droits de l'homme MONUC publie aujourd'hui un rapport sur la situation des droits de l'homme en RDC pendant la période de janvier à juin 2006. Ce rapport contient également une série de recommandations adressées tant au gouvernement qu'aux partis politiques.

Pendant la période pré-électorale, la MONUC a constaté une augmentation du nombre des violations des droits de l'homme à caractère politique. La Division a documenté plusieurs incidents où la police, l'ANR et d'autres services de sécurité ont procédé à la répression des libertés individuelles des personnes d'une certaine obédience politique.

Des atteintes à la liberté d'expression, en général, et à celle de la presse, en particulier, ont été rapportées. Des journalistes ont été arrêtés, menacés et, dans un cas, tués. Il en va de même pour les activistes des droits de l'homme, qui font souvent l'objet d'attaques de toutes sortes.

La MONUC a aussi noté avec inquiétude les violences exercées sur la population civile par les FARDC au cours d'opérations militaires ponctuelles et partout où l'armée est déployée. La majorité des violations (369 cas, soit 53 %) a été commise par les FARDC, tandis que 192 cas (soit 28 %) sont à l'actif de la PNC.

Certes, la lutte contre l'impunité a connu récemment des développements positifs eus égard à l'application du Statut de Rome par les tribunaux militaires. Toutefois, l'on constate dans l'ensemble une impasse du fait du manque de volonté des autorités congolaises à poursuivre en justice les auteurs de violations graves des droits de l'homme et du fait de leur ingérence dans le cours de la justice.

La MONUC s'inquiète aussi de ce que des civils poursuivis pour des infractions de droit commun soient traduits devant les juridictions militaires en violation flagrante des instruments internationaux.

La MONUC note que, dans l'ensemble, les droits de l'homme ne figurent pas dans les programmes de campagne des candidats aux différentes élections. La DDH encourage donc à ceux-ci de démontrer leur attachement et leur engagement au respect des droits de l'homme.

Enfin, la DDH de la MONUC formule sept recommandations à l'attention du Gouvernement en vue d'améliorer la situation des droits de l'homme. Elle lui demande en particulier de mettre fin à l'impunité en adoptant une « politique de tolérance zéro » vis-à-vis des violations commises, notamment par des militaires.

* Nous allons maintenant passer aux questions ; vous connaissez le principe : vous déclinez votre identité ainsi que le nom de l'organe pour lequel vous travaillez. Première question :

Merci, Mesdames et Messieurs, à la semaine prochaine.