Equateur : La MONUC sensibilise ses partenaires locaux sur son désengagement progressif de l’Ouest

28 juil 2009

Equateur : La MONUC sensibilise ses partenaires locaux sur son désengagement progressif de l’Ouest


Mbandaka, 28 juillet 2009 -
Environ trois cent personnes (Maire, Bourgmestres et agents administratifs de la Mairie de Mbandaka et des Communes de Wangata et de Mbandaka) ont participé ce mardi 28 juillet à une séance de sensibilisation organisée par la Section de l'Information publique de la MONUC sur le mandat et les activités de la Mission.

Deux heures durant, le personnel territorial de la Mairie de Mbandaka a été édifié sur les origines même de la Mission onusienne au Congo, les grandes étapes de ses mandats successifs, ses principales réalisations, pour en arriver dix ans (presque) plus tard à une paix aujourd'hui consolidée à l'Ouest et à la stabilisation de l'Est. Une paix qui n'aurait sans doute pas été possible sans l'apport de la MONUC.

Cette sensibilisation a surtout été l'occasion de « tordre le coup » à certaines idées reçues sur la MONUC, accusée très souvent à tort de ne pas faire assez. L'occasion pour le chef de l'information publique à Mbandaka de rappeler que la MONUC n'était pas venue au Congo pour se substituer aux autorités nationales ou provinciales pour faire la guerre et assurer le développement, mais pour les appuyer dans leurs efforts de reconstruction d'un Congo nouveau apaisé et en sécurité.

Il a souligné que la MONUC ne pouvait tout faire toute seule, ni même qu'elle ne pouvait être partout à la fois, parce qu'elle n'est pas la seule Mission des Nations Unies à travers le monde, et donc a des moyens limités.

Enfin, l'assistance a pu également être informée sur la dernière Résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la RDC (1856), qui demande à la MONUC de préparer un redéploiement de ses moyens de l'Ouest vers l'Est du pays, compte tenu de la situation sécuritaire qui y prévaut.

Mais a-t-il précisé, le désengagement progressif de la Mission de l'Equateur et de l'Ouest ne sera pas synonyme d'abandon de cette partie du pays par les Nations Unies, l'équipe pays (Agences des Nations Unies) devant prendre le relais.