La MONUC commémore la Journée Internationale de la Paix

13 fév 2009

La MONUC commémore la Journée Internationale de la Paix

La MONUC, « commémora la Journée Internationale de la Paix, demain mercredi 21 septembre en collaboration avec la Chaire Unesco de l?Université de Kinshasa, avec l?organisation d?un colloque intitulé Paix, sécurité et développement », a indiqué lors du point de presse hebdomadaire, le Directeur de l?Information Publique et Porte-parole de la Mission de l?ONU en RD Congo, M. Kemal Saïki.
« Le Ministre des Affaires étrangères, les présidents des institutions d'appui à la Transition, les membres du CIAT et les chefs des agences des Nations Unies seront parmi les invités de ce colloque. M. William Swing, le Représentant Spécial du Secrétaire général sera également présent et délivrera une allocution à l'ouverture du colloque », a ajouté, Monsieur Saïki avant d'observer que « Les Nations Unies célèbrent, chaque année à la date du 21 septembre, la Journée Internationale de la Paix ».

Sur l'agenda du Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, le Porte-parole de la MONUC a rappelé que « Monsieur William Lacy Swing s'est rendu à New York, aux Etats-Unis, afin de participer à la réunion de la Commission tripartite organisée, le 16 septembre 2005, en marge du Sommet des Nations Unies ». La Tripartite, constituée par l'Ouganda, la RDC et le Rwanda ' auxquels s'ajoute, depuis peu, le Burundi a « passé en revue l'avancée des décisions prises quant à l'ultimatum lancé contre les combattants étrangers qui opèrent à l'Est de la RDC. Au vu du peu de résultats enregistrés dans les départs volontaires des combattants étrangers, la Tripartite a décidé d'adopter un ton plus ferme avec ces combattants. Diverses mesures sont envisagées, y compris des opérations de désarmement forcé et la mise en place de sanctions ciblées », a expliqué, le Chef de l'Information Publique.

Sur le plan militaire, au Nord Kivu, « la semaine a été marquée par les désertions qui ont touché la 12ème brigade FARDC. La MONUC s'est engagée dans le règlement de cette crise », a indiqué le Porte-parole militaire de la MONUC, le Lieutenant-colonel Thierry Provendier. Précisant que « dès que la nouvelle de la désertion de certaines unités ont été connues, la Brigade du Nord Kivu a lancé des patrouilles de reconnaissance et pris contact directement avec ces unités pour les persuader de rentrer dans leur casernements, à Katale », le Lieutenant-colonel Provendier a fait remarquer que « la majorité des soldats avait été trompée par leurs chefs qui, seuls, voulaient déserter. Ces derniers leur avaient annoncé qu'ils devaient se diriger vers la localité de Tongo pour attaquer des éléments FDLR ».

Par ailleurs, « entre le 12 et 15 septembre trois opérations ont été lancées par la Brigade de la MONUC du Nord Kivu pour éviter tout dérapage de la situation, et persuader les déserteurs de rejoindre le processus de brassage. L'ensemble de ces opérations de la MONUC a été mené en étroite collaboration avec les autorités civiles de la province et les autorités militaires de la 8ème région des FARDC. Ces opérations ont permis le retour de 580 déserteurs et le regroupement de 520 armes », a souligné le Porte-parole militaire.

Par ailleurs, « la Brigade MONUC Sud Kivu mène désormais, en étroite collaboration avec les FARDC des actions contre les combattants étrangers présents dans la province », a poursuivi le Lieutenant-colonel Provendier. Ainsi, « quotidiennement, les bataillons de la Brigade, déployés aux alentours du parc de la Kahuzi Biega, dans les territoires de Kabare et de Walungu, mènent des opérations de jours comme de nuit, en collaboration avec les unités FARDC », a précisé le Porte-parole militaire.

« Ce genre d'actions, appuyées par les casques bleus augmentent la pugnacité des FARDC », a estimé le Porte-parole militaire. D'autre part, « une pression importante est ainsi maintenue sur les combattants étrangers encore présents dans cette région. Obligés de se déplacer perpétuellement pour éviter les patrouilles, ceux-ci ne peuvent plus nuire à la population civile autant qu'ils le faisaient auparavant », a indiqué le Lieutenant-colonel Provendier.

En Ituri, « suite à l'opération lancée par la Brigade Ituri de la MONUC, le 9 septembre, la Commission électorale indépendante a pu ouvrir les centres d'identification et d'enrôlement des électeurs, à Boga », a indiqué le Lieutenant colonel Thierry Provendier.

La MONUC, par ailleurs, « salue les efforts de la CEI et la poursuite des opérations d'enregistrement et d'identification des électeurs. La Mission continue d'apporter son assistance logistique à la CEI, pour le déploiement des kits d'enregistrement dans le Bandundu et l'Equateur où l'enregistrement doit débuter, samedi 25 septembre », a ajouté le Directeur de l'Information Publique, M. Kemal Saïki.

La Division des droits de l'homme de la MONUC a « enregistré et enquête sur certaines violations des droits humains liés au processus électoral, notamment, des cas d'extorsion commis par des soldats ou des policiers qui harcèlent des civils qui n'ont pas de cartes d'électeurs », a informé également M. Saïki. A Kalemie, « un homme a été battu alors qu'il voulait se faire enregistrer, semble-t-il parce qu'il appartient à la communauté pygmée. Tous les cas font l'objet d'enquêtes de la Division des droits de l'homme de la MONUC », a conclu le Chef de l'Information Publique.