La MONUC organise une rencontre avec les Leaders traditionnels du Sud-Kivu

12 aoû 2009

La MONUC organise une rencontre avec les Leaders traditionnels du Sud-Kivu

Kinshasa, 11 août 2009 - Du 7 au 8 août 2009, la MONUC et le Gouvernement du Sud-Kivu ont organisé à Bukavu une conférence avec les leaders traditionnels des 8 territoires du Sud Kivu.

La rencontre a été ouverte par le gouverneur Louis Léonce Muderwa et a connu la participation du Mwami na Kabare, président de l'Alliance Nationale des Leaders Traditionnels du Congo. La conférence était centrée sur la question de l'impact de l'opération Kimia 2 dans les différents endroits où les leaders traditionnels exercent leur autorité respective.

A cette occasion, les différentes sections de la MONUC ont effectué des présentations qui ont donné lieu à de vifs et constructifs débats. Les participants ont salué les progrès enregistrés dans le cadre de l'Opération Kimia 2 tout en demandant aux autorités congolaises un plus grand effort pour la protection des civils. Parmi les problèmes qu'ils ont dénoncés figurent entre autres : la mobilité des FDLR, la violence contre les civils ainsi queles déplacements de population dans les zones d'opérations militaires.

Les leaders traditionnels du Sud Kivu ont exprimé leur disponibilité pour une meilleure collaboration entre les autorités traditionnelles et administratives locales et les FARDC afin de combattre la recrudescence des actes de banditisme et de harcèlement à l'endroit des populations civiles.. Ils ont également souhaité que le champ d'action de l'Opération Kimia 2 soit étendu à toute la province tout en promettant de s'impliquer dans la sensibilisation des populations afin de gagner leur confiance et soutien.

A la fin des discussions, les leaders traditionnels ont effectué une série de recommandations aux autorités nationales, à la MONUC et à la communauté internationale. Ils ont demandé la présence de la MONUC à Kilembwe et celle des FARDC dans les zones libérées des FDLR afin de prévenir tout retour de ces derniers. Ils ont, pour finir, demandé une action de négociation de dernière chance avec le FRF avant le recours à la force.