Le Directeur du Bureau de l’ONU en charge de la Lutte Antimines en mission d’évaluation en RDC

13 juil 2009

Le Directeur du Bureau de l’ONU en charge de la Lutte Antimines en mission d’évaluation en RDC

Kinshasa, 13 juillet 2009 — Du 12 au 17 Juillet 2009, M. Maxwell Kerley, Directeur de UNMAS (le Bureau des Nations Unies en charge de la Lutte Antimines) effectue une mission d'évaluation en République Démocratique du Congo.

UNMAS est le Bureau au sein du Département des opérations du maintien de la paix des Nations Unies qui se charge de la Lutte Antimines. Au niveau du pays, le Bureau est représenté par UNMACC (Centre de Coordination de l'Action contre les Mines). UNMACC a été mis en place en l'an 2000 par la résolution 1291 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, dans le cadre du mandat de la MONUC. Il a pour mission d'évaluer l'impact du problème des mines, d'initier, de coordonner la lutte antimines et d'aider le Gouvernement à mettre en place les structures et capacités requises. La Lutte Antimines repose en fait sur 5 piliers, à savoir : le déminage, l'éducation au risque des mines (ERM), l'assistance aux victimes, le plaidoyer et la destruction de stock.

La première étape de la visite de M. Kerley sera Kinshasa, où il rencontrera des autorités du Gouvernement (Ministre de l'Intérieur, Ministre des Affaires Sociales) ainsi que le Président de l'Assemblée Nationale. Ensuite, il se rendra à Kisangani et Goma afin de s'enquérir de l'état d'avancement des différentes activités qui caractérisent la Lutte Antimines.

Au cours de sa visite à Goma, il présidera la réunion de coordination mensuelle qui regroupe tous les acteurs de la lutte antimines en RDC, dont certaines Agences des Nations unies telles que le HCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés) et l'UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance), des ONG internationales et nationales, des entreprises privées spécialisées mais aussi des représentants du Gouvernement par le biais de son Point Focal. Ce forum est un cadre d'échange d'information et de prise de décisions.

Pour rappel, à ce jour bien qu'il n'y ait pas d'études techniques, la base de données du Système de Gestion de l'Information pour l'Action contre les Mines (IMSMA) permet de constater que le nombre de zones dangereuses identifiées en RDC est passé de 223 en 2002 à 2226 en 2009. Entre 2000 et 2004, en moyenne 350 victimes étaient enregistrées chaque année. Depuis la mise en place de la lutte Antimines, à travers l'éducation des populations aux risques des mines et les opérations de déminage, le nombre de victimes a baissé (en moyenne 10 victimes par an) et 5 370 430 m² ont été nettoyés.

(Contact : Jocelyne Lukundula, chargée de communications, UNMACC Tel. +243 99 271 2294)