Le Représentant spécial du Secrétaire Général salue les verdicts du Tribunal militaire à Walikale

4 mai 2009

Le Représentant spécial du Secrétaire Général salue les verdicts du Tribunal militaire à Walikale

Kinshasa, 28 avril 2009 - Le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République Démocratique du Congo, Alan Doss, salue les décisions, la semaine dernière, du tribunal militaire de Garnison de Goma siégeant en audience foraine à Walikale, dans le Nord Kivu.

Le tribunal a, au cours de 4 procès distincts, condamné 20 éléments des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) reconnus coupables de crimes contre l'humanité, de viols et de vols à mains armées à des peines allant de 15 ans de prison à la peine de mort en passant par la perpétuité.

«C'est un pas de plus dans la bonne direction,» a dit Alan Doss. «Ces décisions démontrent que la lutte contre l'impunité fait des progrès, que l'effort pour la restauration de la discipline au sein des FARDC avance et que petit à petit la restauration de l'Etat de doit devient une réalité ».

Il a aussi émis le voeu que les nombreux autres cas recensés ne resteront pas impunis.

La Section Droits de la MONUC a observé le déroulement des 4 procès au cours desquels les conditions d'un procès équitable étaient réunies et les garanties des droits de la défense largement respectées.

Le Bureau des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BNUDH) a appuyé logistiquement et financièrement la justice militaire du Nord Kivu en couvrant les frais de transport des prévenus de Hombo à Walikale centre (environ 100 km) et en prenant en charge l'Avocat retenu pour défendre les intérêts des victimes.

Le Représentant spécial «salue les efforts et la diligence de la justice militaire de Goma dans le déroulement et l'aboutissement de ces procès et encourage les autorités judiciaires à poursuivre dans cette voie».

Alan Doss «espère que cette promptitude dans la sanction des auteurs de violations graves des droits de l'homme marquera le début d'une ère nouvelle et sera un puissant facteur de dissuasion pour les militaires FARDC dans la commission d'autres crimes et violations des droits de l'homme».