Revue de Presse MONUC-06 juillet 2006
N'empêche que « le MLC de Jean Pierre Bemba a pris [pour sa part] acte de la pertinence des raisons ayant motivé la démarche des 19 candidats à la magistrature suprême», note Le Palmarès. Par conséquent, souligne ce quotidien, ce parti « demande la prise en compte de tous ces desiderata pour rassurer davantage la population ainsi que les acteurs politiques ».
La Référence Plus, pour sa part, fait remarquer dans ses colonnes que parmi les 19 candidats qui exigent la suspension de la campagne électorale, il « n'y a aucun gros poisson ». Et ce journal de constater que « ceux qui exigent le gel de la campagne électorale sont ceux qui n'ont jamais ouvert leur propre campagne ». «Aucune affiche, aucune banderole, aucun calicot, bref aucun signe de leur part qui pouvait indiquer qu'ils étaient embarqués dans une bataille électorale », écrit La Référence Plus.
A la vérité, renchérit Le Palmarès, « beaucoup de candidats se trouvent aujourd'hui désillusionnés par le coût des élections après avoir versé la caution non remboursable ». D'où la question pour eux, selon ce quotidien, de savoir « s'il faut s'engager en dépensant d'importantes sommes d'argent sans espoir d'être élu ». Et Le Palmarès de croire que c'est pour « contourner cette difficulté que nombre de candidats préfèrent s'accrocher à tout ce qui peut leur permettre de gagner encore un peu plus de temps ».
« Rares sont les candidats qui viennent sur les chaînes de TV pour défendre leur projet de société », constate de son côté L'Avenir, dans son éditorial. Ce sont, ajoute ce journal, les mêmes qu'on voit sur le petit écran. Ce quotidien estime que la « plupart des candidats sont des présidentiables pour rire, parce qu'ils sont des illustres inconnus sur l'échiquier politique congolais, incapables même de remporter des élections municipales ».
Rendant compte de la conférence de presse hebdomadaire da la MONUC, L'Observateur informe que la mission onusienne « exhorte les candidats à observer le code de bonne conduite ». Cette publication, qui cite le porte-parole de la MONUC, Kemal Saïki, mentionne que cette campagne électorale doit être « un moment de réflexion collective sur l'avenir de la RDC et de ce fait, elle ne doit pas virer aux injures, à la calomnie ou aux attaques contre les personnes ».
Le Phare, qui consacre également ses colonnes au point de presse hebdomadaire de la mission des Nations unies en RD Congo, rapporte que « le processus électoral inquiète la MONUC ». Citant le porte-parole de la MONUC, ce journal juge que « l'expulsion de Ghislaine Dupont de RFI est un signal négatif en cette période de campagne, où tout le monde souhaite un processus électoral crédible dont les résultats seront acceptés par tous ».