Revue de Presse MONUC du 20 octobre 2005
La MONUC, « accuse des éléments des FARDC et de la police nationale [congolaise] » de viols, rapporte Le Phare. En effet, « 7 cas de viols commis par les FARDC ont été enregistrés successivement dans les villes de Mbuji Mayi, Kananga, Goma et Mbandaka », indique L'Observateur, s'appuyant sur « des sources onusiennes ». Aussi, « la section des droits de la MONUC se dit très préoccupée par ces cas de viols commis régulièrement par ceux qui sont censés protéger la population et assurer l'ordre public », informe L'Observateur. Dès lors, il revient « au gouvernement en général, les ministres de la défense et de l'intérieur en particulier à lutter contre les abus sexuels des forces de l'ordre », estime Le Phare, proche de L'UDPS.
En attendant, il faudra aussi sécuriser les écoles de la ville de Kinshasa. C'est qu'hier « des groupes de vandales non identifiés ont semé la panique dans plusieurs établissements scolaires [de celle-ci] », rapporte L'Avenir. D'autant qu' « ils ont chassé à coups de pierres, de bâtons etc. (') enseignants et écoliers des salles de classes », précise La Référence Plus. « L'attaque a été simultanément lancée dans les communes de Lemba, Matete, Limete, N'Djili, Kimbaseke et Masina. Au point qu'avant 12 heures, l'opération avait pris fin », renseigne La Tempête des Tropiques, comptabilisant « un véhicule brûlé devant l'école Saint Raphaël, deux enfants écrasés à Masina et des élèves blessés à Matété ». Alors, question : « Qui a donc agressé les établissements », s'interroge Le Phare ' Difficile d'y répondre. Reste qu' « après analyse de la situation, et son impact psychologique sur les parents d'élèves concernés, des sources déduisent que l'objectif poursuivi est d'empêcher les écoles de reprendre leur fonctionnement normal après la levée de la grève des enseignants », estime L'Avenir, proche du parti présidentiel, le PPRD.
Pendant que l'école s'est trouvée perturbée hier à Kinshasa, à Kisantu, « les choses sérieuses ont commencé » dans les négociations entre les syndicats des enseignants et le gouvernement, rapporte Le Palmarès.
Sur un autre registre, « les ex-éléments de l'armée zaïroise qui voulaient rentrer [mardi dernier en RDC] n'ont pas respecté la procédure », signale L'Avenir, qui cite le conseiller spécial du chef de l'Etat en matière de sécurité. Car, « avant leur retour, le gouvernement devrait savoir qui est qui, qui devrait aller où et faire quoi », explique ce quotidien. Toutefois, bien qu' « ils ne soient pas pris en compte par l'Accord global et inclusif, les ex-Faz doivent intégrer l'armée sur décision du Conseil supérieur de la défense », fait remarquer L'Avenir.