Revue de Presse MONUC du 21 octobre 2005

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC du 21 octobre 2005

Les discussions sur le projet de loi électorale en conseil de ministres d'hier sont la principale actualité des journaux parus ce jour à Kinshasa.
Réuni en conseil de ministres le gouvernement « a examiné le projet de loi électorale », rapporte Le Potentiel. « Il s'est agit exactement des élections présidentielles, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales », détaille cette publication, ajoutant que ce projet de loi « a été présenté par le vice président de la République en charge de la Commission Politique, Défense et Sécurité. Il a été complété par le ministre de l'Intérieur, Décentralisation et Sécurité ». Hier, donc, « le gouvernement a passé au peigne fin, la loi électorale », fait remarquer, Le Palmarès. C'est d'ailleurs, « pour la première fois que le gouvernement a eu l'occasion de décortiquer cette loi très importante pour la poursuite des opérations électorales », observe L'Avenir. Et comme, il fallait s'y attendre, « les débats ont été houleux de par l'abondance de la matière et le caractère cardinal de ce projet », rapporte Le Potentiel. Aussi, « Il a été convenu de poursuivre l'examen lors de la prochaine session du gouvernement », informe ce quotidien. Conséquence : « ceux qui attendaient le projet de loi électorale doivent prendre leur mal en patience », estime L'Avenir. Une patience, qui ne devrait pas s'éterniser, d'autant que prenant « en compte les avis et considérations de la communauté internationale exprimés par le CIAT, et dans le dernier rapport du Secrétaire général de l'ONU, le gouvernement de transition est contraint d'accorder diligence à ce projet de loi essentielle », juge Le Potentiel. Toute chose qui, devrait éviter aux députés de poursuivre « leurs vacances parlementaires alors que celles-ci avaient pris fin le 3 octobre 2005 », juge L'Observateur.

En attendant de remettre les députés au travail, le gouvernement congolais vient de « refuser l'entrée des troupes ougandaises sur son territoire », annonce Le Palmarès. C'est en réponse « au ministre des Affaires étrangères [ougandais qui] a demandé à ses voisins l'autorisation de déployer [les troupes ougandaises] en RDC dans le but de traquer les rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur », souligne Le Palmarès. Proposition surprenante, d'autant que « les rebelles reçus récemment [en RDC] ont été tous rapatriés », s'étonne cette publication, estimant que « la question la plus épineuse, est celle relative au Mouvement Révolutionnaire Congolais [opérant en Ituri] Un mouvement, qui a une base arrière en Ouganda et qui continue a évolué paisiblement dans ce pays ». De toutes les façons, « depuis que la MONUC et les FARDC opèrent en Ituri, l'insécurité perd du terrain ('). Cela n'enchante pas les voisins qui ont agressé la RDC en vue de piller ses richesses naturelles et tuer sa population », décrypte Le Palmarès.

A propos des officiers de l'ancienne armée zaïroise, dont le retour était annoncé pour mardi dernier, on a mis « la charrue devant le b'uf en initiant un tapage médiatique autour d'une question qui constitue une préoccupation du gouvernement de la République », estime L'Observateur, citant le ministre de la Défense nationale. D'ailleurs, « une commission travaille d'arrache pied avec les partenaires afin de dégager des dispositions pour leur retour au pays », informe L'Observateur, proche du parti présidentiel, le PPRD. Surtout que « ce sont des militaires, [qui] ne peuvent pas rentrer au pays comme de simples civiles », éclaire cette publication, en reprenant des propos du ministre de la Défense.