Revue de Presse-06 juin 2006

24 fév 2009

Revue de Presse-06 juin 2006

L'opportunité ou non de la tenue d'un dialogue réunissant tous les acteurs de la vie politique congolaise avant le 30 juin 2006 est la principale préoccupation de la presse parue ce mardi 06 juin 2006 à Kinshasa.
Consacrant sa principale manchette au sujet, Le Phare renseigne que «bien qu'elle n'ose pas se dédire publiquement, la communauté internationale a levé l'option de la tenue d'un dialogue entre les differents acteurs de la vie politique congolaise». Ce quotidien, estimant que «ce dialogue est [désormais] inévitable», croit savoir qu'au cours de sa prochaine visite en RDC, le Conseil de Sécurité délivrera un «message en faveur d'un grand apaisement sur la scène politique congolaise».

«La situation est volcanique et le volcan peut à tout moment entrer en éruption s'il n'y a pas de dialogue», alerte pour sa part La Référence Plus, qui se fait l'écho de propos tenus par Remy Massamba, secrétaire général de l'UDPS lors d'une conférence de presse tenue à Bruxelles samedi dernier.

Reste que pour la Belgique, s'il doit avoir dialogue, «ce sera après les élections», fait savoir ce même quotidien, cette fois-ci en rendant compte de la conférence de presse animée par le ministre belge des Finances au terme d'une visite en RDC. Expliquant que c'est après les élections qu' «on peut envisager le dialogue pour dégager la partie qui doit par exemple jouir de la majorité parlementaire», La Référence Plus fait observer que «les tensions actuelles ne se sont pas specicifiques à la RDC mais une situation normale qui arrive dans tous les pays même européens au moment des élections».

Loin du débat politique et sur un tout autre registre, Le Potentiel, estime de son côté qu'il y a «trop de forces militaires en RDC pour des raisons plutôt mitigées en terme de sécurisation du pays et des élections». «Le trop plein de militaires ne présage rien de bon dans la mesure où l'on ne sait pas jusqu'à hauteur les FARDC et MONUC pourraient être d'une certaine utilité pour sécuriser les élections», s'inquiète ce journal ajoutant aussi que «le mandat ambiguë de la force de L'Ue ne rassure toujours pas» les populations.