ONU
Nations Unies Maintien de la paix
20 fév
2009
Revue de presse
La reprise des combats à l'Est de la République Démocratique du Congo, ainsi que la tentative de coup d'Etat survenue la semaine dernière à Kinshasa constituent les principaux points de l'actualité développée par les journaux parus dans la capitale congolaise ce lundi 14 juin 2004.
Les titres de la plupart des journaux de ce jour sont particulièrement alarmants : Laurent Nkunda reprend la guerre ce lundi, annonce LA REFERENCE PLUS; Laurent Nkunda menace, affirme FORUM DES AS, tandis que LE POTENTIEL fait état de la troisième guerre du Kivu.
L'inquiétude vient du fait que ''Laurent Nkunda, le chef des soldats dissidents du RCD qui avaient occupé pendant une semaine Bukavu, a menacé dimanche de déclarer la guerre au gouvernement de Kinshasa si une commission d'enquête sur des crimes présumés à l'encontre de sa communauté (Banyamulenge) n'est pas créée'', rapporte LA REFERENCE PLUS qui note que le général Nkunda a adopté un discours politique et affirme vouloir libérer l'est du Congo, tout en assurant néanmoins ''ne pas vouloir la partition du pays mais prôner le fédéralisme''.
Selon le quotidien FORUM DES AS, l'officier dissident n'attendrait plus que le dernier mot du Vice-président Ruberwa. Le journal cite Laurent Nkunda, disant : ''J'attends qu'Azarias Ruberwa donne son dernier mot, sinon je recommence la mobilisation et on va en découdre avec Kinshasa''.
Cependant, L'OBSERVATEUR annonce déjà ''la reprise des combats entre les hommes de Mbuza Mabe et les dissidents''. Ces violents combats se déroulent depuis quatre jours à Kamanyola, à une quarantaine de kilomètres de Bukavu, près de la frontière rwandaise, indique le quotidien, précisant que ''ces combats font suite à la poursuite opérée par les éléments de l'armée régulière en direction des hommes de Jules Mutebutsi' à la recherche d'un retranchement au Rwanda ou au Burundi''.
Le pire scénario que l'on redoutait pour la RDC a vu le jour, estime LE POTENTIEL, déclarant que ''la troisième guerre du Kivu a éclaté dans les collines de l'Est''. Le journal en veut pour preuve les renforts envoyés de Kinshasa au général Mbuza Mabe, appuyé par ''des guerriers Maï-Maï et vraisemblablement par des combattants Interahamwe et ex-Far qui sévissent au Sud-Kivu''. Le journal redoute dès lors un ''choc'' avec les troupes de la 8ème région militaire, qui, ''bien qu'officiellement incorporée aux FARDC, est principalement constituée des soldats de l'ancienne branche armée du RCD et des milices du gouverneur Eugène Serufuli''. Le journal prévient que si un cessez-le-feu n'est pas imposé et appliqué immédiatement, ''il ne fait aucun doute que les hommes du général Nkunda et leurs alliés de l'Armée patriotique rwandaise vont se retrouver face à face avec les forces loyalistes''. Le quotidien estime dès lors qu'il faut activer d'urgence l'initiative Louis Michel, ''à savoir la réunion à Bruxelles des ministres des Relations extérieures des pays des Grands Lacs et la rencontre, au niveau ministérielle des pays membres du Comité international d'accompagnement de la Transition ( CIAT), pour se pencher sur les problèmes de sécurité et du retour à une paix durable dans cette région''.
Dans ce contexte, le journal L'OBSERVATEUR indique que l'Union Européenne étudie la possibilité de l'envoi d'une nouvelle opération aéroportée de type Artémis à Bukavu et ses environs. Le journal estime que face à la persistance des affrontements, la mort de nombreux civils et les violations des droits de l'Homme à Bukavu, l'UE pourrait être obligée de prendre la décision de l'envoi d'une opération Artémis pour restaurer la paix à Bukavu.
A la suite de l'insurrection menée par le major Eric Lenge, les armes lourdes et légères ont encore parlé (samedi) à Kinshasa, rapporte LE PALMARES. Le quotidien indique qu'une fusillade nourrie a été entendue du côté des résidences des Ambassadeurs. Il s'agit, précise-t-il, ''des accrochages entre quelques éléments du commando mené par le major Eric Lenge et des marins''. A en croire ce journal, ''les résiduels du putsch manqué'' voulaient traverser le fleuve en vue de se réfugier au Congo Brazzaville, mais en ont été empêché par les marins. ''L'embarcation dont devaient se servir les hommes d'Eric Lenge pour gagner Brazzaville, a été criblée de balle et noyée tandis que son propriétaire a été mis aux arrêts''. LA TEMPETE DES TROPIQUES qui évoque le même incident, rapporte que des tenues et des armes auraient été ramassées, mais aucun incivique n'aurait été capturé.
Entre-temps, Eric Lenge est toujours en cavale, comme le fait remarquer le journal LE PHARE.
Selon le quotidien, ''le Kadhafi (vendeur d'essence), devenu officier supérieur de l'armée, aurait été aperçu à Kimpangu, localité située à 250 Km de Kinshasa ''. Le journal indique que trois suspects en tenue civile ont été appréhendés dans la périphérie de Lumuzu, dans le Bas Congo.
L'ensemble des évènements de Bukavu et Kinshasa font dire au journal que ''la transition sombre de plus en plus dans le ridicule'' et que ''le pouvoir a perdu ses repères''.
L'AVENIR s'inquiète quant à lui de la répétition de ces évènements. Le journal souligne que tous ces évènements, fruits de la ''désinformation et de beaucoup de manipulation'', ont pour objectif de '' déstabiliser '' le chef de l'Etat. Il note qu'il y a des ''traîtres dans l'entourage de Joseph Kabila''. Il s'agit du '' PPRD qui fait figure de conglomérat de profiteurs ''. Quant aux quatre vice-présidents, le journal prévient qu 'ils doivent savoir que '' déstabiliser Joseph Kabila, c'est déstabiliser tout le monde''.
L'inquiétude vient du fait que ''Laurent Nkunda, le chef des soldats dissidents du RCD qui avaient occupé pendant une semaine Bukavu, a menacé dimanche de déclarer la guerre au gouvernement de Kinshasa si une commission d'enquête sur des crimes présumés à l'encontre de sa communauté (Banyamulenge) n'est pas créée'', rapporte LA REFERENCE PLUS qui note que le général Nkunda a adopté un discours politique et affirme vouloir libérer l'est du Congo, tout en assurant néanmoins ''ne pas vouloir la partition du pays mais prôner le fédéralisme''.
Selon le quotidien FORUM DES AS, l'officier dissident n'attendrait plus que le dernier mot du Vice-président Ruberwa. Le journal cite Laurent Nkunda, disant : ''J'attends qu'Azarias Ruberwa donne son dernier mot, sinon je recommence la mobilisation et on va en découdre avec Kinshasa''.
Cependant, L'OBSERVATEUR annonce déjà ''la reprise des combats entre les hommes de Mbuza Mabe et les dissidents''. Ces violents combats se déroulent depuis quatre jours à Kamanyola, à une quarantaine de kilomètres de Bukavu, près de la frontière rwandaise, indique le quotidien, précisant que ''ces combats font suite à la poursuite opérée par les éléments de l'armée régulière en direction des hommes de Jules Mutebutsi' à la recherche d'un retranchement au Rwanda ou au Burundi''.
Le pire scénario que l'on redoutait pour la RDC a vu le jour, estime LE POTENTIEL, déclarant que ''la troisième guerre du Kivu a éclaté dans les collines de l'Est''. Le journal en veut pour preuve les renforts envoyés de Kinshasa au général Mbuza Mabe, appuyé par ''des guerriers Maï-Maï et vraisemblablement par des combattants Interahamwe et ex-Far qui sévissent au Sud-Kivu''. Le journal redoute dès lors un ''choc'' avec les troupes de la 8ème région militaire, qui, ''bien qu'officiellement incorporée aux FARDC, est principalement constituée des soldats de l'ancienne branche armée du RCD et des milices du gouverneur Eugène Serufuli''. Le journal prévient que si un cessez-le-feu n'est pas imposé et appliqué immédiatement, ''il ne fait aucun doute que les hommes du général Nkunda et leurs alliés de l'Armée patriotique rwandaise vont se retrouver face à face avec les forces loyalistes''. Le quotidien estime dès lors qu'il faut activer d'urgence l'initiative Louis Michel, ''à savoir la réunion à Bruxelles des ministres des Relations extérieures des pays des Grands Lacs et la rencontre, au niveau ministérielle des pays membres du Comité international d'accompagnement de la Transition ( CIAT), pour se pencher sur les problèmes de sécurité et du retour à une paix durable dans cette région''.
Dans ce contexte, le journal L'OBSERVATEUR indique que l'Union Européenne étudie la possibilité de l'envoi d'une nouvelle opération aéroportée de type Artémis à Bukavu et ses environs. Le journal estime que face à la persistance des affrontements, la mort de nombreux civils et les violations des droits de l'Homme à Bukavu, l'UE pourrait être obligée de prendre la décision de l'envoi d'une opération Artémis pour restaurer la paix à Bukavu.
A la suite de l'insurrection menée par le major Eric Lenge, les armes lourdes et légères ont encore parlé (samedi) à Kinshasa, rapporte LE PALMARES. Le quotidien indique qu'une fusillade nourrie a été entendue du côté des résidences des Ambassadeurs. Il s'agit, précise-t-il, ''des accrochages entre quelques éléments du commando mené par le major Eric Lenge et des marins''. A en croire ce journal, ''les résiduels du putsch manqué'' voulaient traverser le fleuve en vue de se réfugier au Congo Brazzaville, mais en ont été empêché par les marins. ''L'embarcation dont devaient se servir les hommes d'Eric Lenge pour gagner Brazzaville, a été criblée de balle et noyée tandis que son propriétaire a été mis aux arrêts''. LA TEMPETE DES TROPIQUES qui évoque le même incident, rapporte que des tenues et des armes auraient été ramassées, mais aucun incivique n'aurait été capturé.
Entre-temps, Eric Lenge est toujours en cavale, comme le fait remarquer le journal LE PHARE.
Selon le quotidien, ''le Kadhafi (vendeur d'essence), devenu officier supérieur de l'armée, aurait été aperçu à Kimpangu, localité située à 250 Km de Kinshasa ''. Le journal indique que trois suspects en tenue civile ont été appréhendés dans la périphérie de Lumuzu, dans le Bas Congo.
L'ensemble des évènements de Bukavu et Kinshasa font dire au journal que ''la transition sombre de plus en plus dans le ridicule'' et que ''le pouvoir a perdu ses repères''.
L'AVENIR s'inquiète quant à lui de la répétition de ces évènements. Le journal souligne que tous ces évènements, fruits de la ''désinformation et de beaucoup de manipulation'', ont pour objectif de '' déstabiliser '' le chef de l'Etat. Il note qu'il y a des ''traîtres dans l'entourage de Joseph Kabila''. Il s'agit du '' PPRD qui fait figure de conglomérat de profiteurs ''. Quant aux quatre vice-présidents, le journal prévient qu 'ils doivent savoir que '' déstabiliser Joseph Kabila, c'est déstabiliser tout le monde''.
