Revue de presse
Cette déclaration de M. Kudura Kasongo fait dire au journal LE PALMARES qu'un ''bras de fer aux conséquences incalculables'' est engagé entre Joseph Kabila et le CIAT. Le journal précise que le Président de la République a qualifié ''d'inacceptable'' l'attitude du Comité international d'accompagnement de la Transition ''qui se permet de donner des injonctions au chef de l'Etat''. Son porte-parole a circonscrit la mission du CIAT, en soulignant qu'il s'agit ''d'accompagner le processus de transition en RDC jusqu'à l'organisation des élections '' et non de ''gérer le pays à la place des Congolais''. Tout en se réjouissant du fait que ''pour une rare fois, le chef de l'Etat lève son doigt et adopte des accents réellement kabilistes'', le journal souligne cependant que le rôle ''d'accompagnateur'' dévolu au CIAT lui permet de ''sortir de sa réserve en cas de blocage''. Le journal se demande si Joseph Kabila a intérêt à déclarer la guerre à ''ce club, où sont tapis quelques représentants des maîtres du monde''.
Dans tous les cas, les nominations dans la territoriale interviendront incessamment, à en croire LA REFERENCE PLUS, qui se fait l'écho du compte rendu de la réunion du Conseil des ministres tenue hier à Kinshasa. Le journal rapporte que ''le Conseil des ministres s'est mis d'accord pour créer un troisième poste de vice-gouverneur pour la ville province de Kinshasa''. Le quotidien estime que ''sans nul doute, ce troisième poste rétablira les équilibres dans la répartition au sein des ex-composantes''. Pour ce quotidien, la question de la territoriale devrait trouver solution avant le 30 juin 2004. Il rappelle que le représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la RDC, William Swing, ''avait dernièrement émis le v'u de voir l'avènement de la nouvelle territoriale avant le premier anniversaire de la mise sur pied des institutions de la transition''.
Par ailleurs, la Commission Politique, Défense et Sécurité, se penche actuellement sur le projet de loi portant amnistie des faits de guerre et infractions politiques et d'opinion. C'est ce que rapporte LE POTENTIEL. Il s'agit, selon le quotidien, de ''définir ce qui est entendu comme fait de guerre''. Les membres de la Commission seraient d'accord '' pour admettre que le fait de guerre doit être amnistié, dans la mesure où il ne s'agit pas d'un acte volontaire destiné à causer du tort aux populations, mais qu'il se justifie par la situation de guerre'', indique le quotidien. Mais ils seraient opposés au niveau des ''infractions politiques'', note le journal qui précise que les violons ne s'accordent pas au sujet de la classification de l'assassinat de Laurent Désiré Kabila. D'un côté, il y a ceux qui soutiennent que ''le projet de loi sur l'amnistie devrait couvrir également l'assassinat de Laurent Désiré Kabila'' et de l'autre ''ceux qui s'y opposent catégoriquement'', indique le quotidien.
''10 miliciens du Front Nationale des Intégrationnistes (FNI) ont été tués en Ituri lors d'accrochages avec les casques bleus près de Kombokabo'', annonce LA REFERENCE PLUS. Citant un communiqué de presse de la Monuc, le journal indique que, ces miliciens avaient ouvert le feu sur une patrouille de routine de la Brigade de l'Ituri. ''Le bilan des affrontements est de 10 miliciens tués, un nombre indéterminé de blessés, 2 Casques bleus blessés et deux camps des miliciens du FNI détruits à Kombokabo et Ngaju'', rapporte le quotidien.