Revue de presse
« Les tractations en cours pour la nomination des Gouverneurs et vice-gouverneurs illustrent une fois de plus le caractère nébuleux ou pluriel de l'Opposition politique », estime, pour sa part, Forum des As. Selon ce journal, cette Composante serait divisée en deux ailes diamétralement opposées. « Le courant dit Démocratique et Républicain est passé d'une posture virtuelle à une existence politique effective. Des parlementaires membres de ce courant ont écrit le 13 avril au Chef de l'Etat pour lui demander de réunir l'Opposition politique. Ce, afin de permettre à cette composante de désigner dans la transparence ses représentants dans l'administration territoriale. Ce bloc dirigé par Cléophas Kamitatu n'entend pas donc passer par les fourches caudines du Vice-Président de la République Arthur Z'Ahidi Ngoma pour le partage des responsabilités au sein de la Territoriale. »
L'Avenir revient sur le débat relancé par un groupe de députés au sein du Parlement autour de la révision de la Constitution afin d'y introduire la « donne Coordonnateur du Gouvernement. » D'après ce quotidien, « le sujet est sur toutes les lèvres dans plusieurs états-majors politiques' Les démarches sont même très avancées pour l'instauration d'un poste de Coordonnateur de l'Exécutif de la transition. » Pour L'Avenir, « Avec un coordonnateur de l'Exécutif, le schéma 1+4 est menacé. Ce schéma va remettre en cause tout le processus engagé jusqu'à présent. En plus, c'est le germe de conflictualité qu'on va introduire dans la machine. Visiblement on s'achemine vers 1+1+4. »
Autre sujet d'actualité, Le Potentiel et La Tempête des Tropiques évoquent l'insécurité dans la ville de Kinshasa. Ces deux quotidiens se réfèrent au dernier sondage de Facilitas Consulting, une structure indépendante, dont les résultats récents font état d'opinions divergentes à ce propos. « Au terme de ce sondage réalisé à Kinshasa du 12 au 14 avril 2004, il ressort que l'insécurité grandissante que connaît la capitale congolaise est le fait du chômage, du banditisme et de la pauvreté de la population. C'est en tout cas l'opinion des 26,2 % des personnes interrogées. Par ailleurs, s'agissant de la cause principale de la misère dans laquelle croupit la population congolaise, les enquêtés, dans leur large majorité (35,2%) l'attribuent à la mauvaise foi des dirigeants (congolais) et proposent l'amélioration des salaires (38,8%) comme solution aux problèmes sociaux des Congolais. »