Revue de presse

20 fév 2009

Revue de presse

L'attention des journaux parus à Kinshasa ce lundi 5 mars 2004 se concentre sur un sondage d'opinion réalisé dans la capitale congolaise, sur les intentions de vote des Congolais lors des prochaines échéances électorales.''Si les élections présidentielles avaient lieu maintenant, Etienne Tshisekedi remporterait 24,1% des suffrages, devant l'actuel chef de l'Etat, Joseph Kabila, qui recueillerait 22,8% des votes'', rapporte LA TEMPETE DES TROPIQUES, se faisant l'écho d'un sondage effectué à Kinshasa du 29 au 31 mars 2004, par l'Institut de recherche et de sondage d'opinion Facilitas Consulting. Selon le sondage, ''Jean Pierre Bemba du MLC aurait droit à 8,3% des voix, tandis qu'Antoine Gizenga, le leader du Parti Lumumbiste unifié (PALU) aurait la confiance de 7,8% d'électeurs''. Le vice-président Abdoulaye Yerodia bénéficierait de 5,7% des suffrages, devançant le vice-président Azarias Ruberwa crédité de 3,5% d'intention de vote, indique le quotidien.
Selon les résultats de ce sondage publié intégralement par LE PHARE, ''il ressort que 28,8% d'individus enquêtés restent convaincus que l'UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) est le parti politique qui obtiendrait la majorité parlementaire si le sélections législatives avaient eu lieu le 31 mars 2004, contre 24,5% pour le PPRD (Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement) et 8,4% pour le MLC''. De plus, poursuit le quotidien, 43,4% d'enquêtés ont exprimé le souhait de commencer le processus électoral par l'élection présidentielle avant toutes les autres échéances, contre 25,6% qui ont opté pour les élections locales, 16,3% pour les législatives.

Se prononçant sur le régime politique qu'ils proposeraient pour la RDC, 37,6% des enquêtés ont opté pour le régime parlementaire, 36,4% pour le régime présidentiel, 25,4% pour le régime semi-présidentiel, révèle LA REFERENCE PLUS, précisant que 1019 personnes, dont 525 hommes contre 494 femmes, âgées de 18 ans et plus, tirées au hasard dans les différentes communes de la ville de Kinshasa, ont constitué l'échantillon.

Le même journal annonce, par ailleurs, qu'un comité interinstitutionnel a été mis en place, en tant que ''cadre de concertation et d'échange d'informations sur l'ensemble du processus référendaire et électoral en RDC''. Ce Comité, constitué sous la présidence de la Commission Electorale Indépendante (CEI), comprend les délégués de toutes les institutions de la Transition de la RDC, ainsi que du Comité Internationale d'Accompagnement de la Transition, indique le quotidien.

LE PALMARES revient sur la fusillade du 28 mars dernier à Kinshasa et propose une interview du Coordonnateur de ''l'Armée céleste''. Le journal parle d'un mystérieux correspondant qui a contacté sa Rédaction pour revendiquer l'attaque des camps militaires de Kinshasa dans le seul objectif de ''libérer des éléments de l'Armée céleste qui étaient écroués à la Demiap (Détection militaire des activités anti-patrie) située au beach Sicotra''. Le Coordonnateur de l'Armée céleste affirme que son groupe ne voulait pas perpétrer un coup d'Etat.''Si nous voulions prendre le pouvoir, nous allions chercher à tuer le Président de la République Joseph Kabila et à prendre la RTNC pour lire notre message de prise de pouvoir et de l'Aéroport de Ndjili'', dit-il. Le groupe dit avoir des revendications politiques, notant qu'il est ''anormal que de petites armées comme celles du RCD-ML et du RCD-N aient été prises en compte lors du partage du pouvoir à Sun City et aient une place au soleil dans la nouvelle armée intégrée et que nous les ex-Faz, qui sommes expérimentés et outillés, ayons été oubliés''. L'interlocuteur du journal LE PALMARES révèle en outre que l'armée céleste est un groupe d'ex-Faz (Forces armées zaïroises), auxquels se sont joints quelques ex-FAC (Forces armées congolaises) mécontents, et qui opère dans la clandestinité à partir de Brazzaville.

Dans le cadre de la normalisation des relations entre Kinshasa et Kigali, les autorités du Rwanda ont désigné un ambassadeur du Rwanda pour le Congo, rapporte L'AVENIR qui note cependant une ''provocation'' de la part du Rwanda qui a désigné comme ambassadeur, ''un soldat congolais''. A en croire ce journal, ''cet ambassadeur n'est autre qu'Antoine Munyakazi, un Congolais d'origine, né en RDC où il a suivi sa formation militaire et qui n'est arrivé au Rwanda qu'en 1996''.

A l'occasion de l'an 1 de la signature solennelle de l'Acte Final du Dialogue inter congolais, le Facilitateur dudit Dialogue, l'ancien président du Botswana Sir Ketumile Masire, s'est confié à la presse depuis Gaborone, révèle L'OBSERVATEUR. Sir Ketumile a félicité les acteurs politiques congolais d'avoir si bien géré la transition actuelle, en dépit de quelques ratés inhérents à tout processus de paix, indique le quotidien. '' Les Congolais ont une capacité extraordinaire à créer des crises mais ils ont également une capacité remarquable pour surmonter et résoudre des situations parfois difficiles'', a-t-il dit en substance, tout en réaffirmant son optimisme quant à la tenue des élections en 2005.