ONU
Nations Unies Maintien de la paix
20 fév
2009
Revue de presse
Les commentaires des journaux parus ce 3 avril 2004 à Kinshasa tournent autour de la gestion de la tension née entre Brazzaville et Kinshasa, après les évènements enregistrés dans la capitale congolaise le week-end dernier.
Sassou en colère, le gouvernement du Congo-Kinshasa à genoux, titre LE PALMARES, s'indignant du fait que c'est Kinshasa qui a fait ''les premiers pas'' vers Brazzaville en vue d'apaiser la tension entre les deux pays. '' Nous sommes attaqués et c'est à nous d'aller présenter des excuses et nous expliquer'', fait remarquer le journal qui fustige la démarche des officiels du Congo-Kinshasa. Dans un ton emprunt d'ironie, le quotidien note que '' à la queue leu leu, Théophile Mbemba (ministre de l'Intérieur), Jean-Pierre Ondekane (ministre de la Défense), Mme Marie-Madeleine Kalala ( Ministre des Droits humains) et M. Mohamed Bule (Vice-ministre à la Défense) sont allés se mouiller jeudi à Brazzaville''.
L'AVENIR indique que malgré le premier pas fait par Kinshasa, les éléments qui lui parviennent démontrent qu'on est loin ''du dégel total et sincère''. Le quotidien dit avoir appris que James Kabarehe, le chef d'Etat-major de l'Armée rwandaise, serait arrivé hier à Brazzaville ''en provenance de Goma où il a tenu deux réunions avec le noyau dur du RCD dirigé par Katebe Katoto et Kin Kiey Mulumba''. Le journal indique qu'au cours de ces réunions, ''il était question des préparatifs de la nouvelle guerre...Une attaque contre Kinshasa pourrait avoir lieu avant la fin de la semaine prochaine'', écrit le quotidien, ajoutant que ''c'est en prévision de cette attaque que James Kabarehe séjournerait à Brazzaville''. Des relations entre Brazzaville et Kinshasa, L'AVENIR préconise ''la méfiance au lieu de la confiance aveugle''. Le quotidien dit ne pas comprendre ''la souplesse officielle''. '' Il est vrai qu'il faille attendre les résultats de l'enquête avant de se prononcer, mais de là à offrir des embrassades là où on attendait des condamnations, il y a de quoi ne plus rien comprendre'', affirme le quotidien.
A propos de ''l'Opération Pentecôte'' qui est à l'origine de la brouille entre Brazzaville et Kinshasa, LE POTENTIEL note qu'il y a ''trop de commissions d'enquête''. Le journal cite notamment quatre structures instituées par les services de sécurité, le gouvernement, le Sénat et l'Assemblée nationale. Toutes ces structures d 'enquête ''risquent de se marcher sur les pieds'', note le quotidien.
La Monuc se réveille de sa torpeur, rapporte LA REFERENCE PLUS, faisant allusion à la découverte d'une cache d'armes et de munitions à Goma. ''La découverte – de la cache d'armes- a été rendue possible grâce à la vigilance de la population, en collaboration avec la Mission des Nations Unies en RDC'', indique le quotidien citant un communiqué de l'ONG locale, la Voix des Sans Voix (VSV).
LE POTENTIEL révèle, en outre, que la Monuc a procédé vendredi au lancement officiel du projet de soutien aux activités génératrices de revenus pour les membres de deux associations coopératives et polyvalentes des handicapés. '' Le projet constitue une initiative originale de la Monuc visant à promouvoir l'autopromotion et l'indépendance des personnes vulnérables'', indique le quotidien, citant Mme Olamide Adedeji, assistante du Représentant spécial du Secrétaire Général de l'ONU en RDC.
Le même journal annonce, par ailleurs, la mort d'un militaire du contingent bangladais de la Monuc, décédé le jeudi 1er avril dernier à Pretoria en Afrique du Sud, des suites d'une crise cardiaque.
L'AVENIR indique que malgré le premier pas fait par Kinshasa, les éléments qui lui parviennent démontrent qu'on est loin ''du dégel total et sincère''. Le quotidien dit avoir appris que James Kabarehe, le chef d'Etat-major de l'Armée rwandaise, serait arrivé hier à Brazzaville ''en provenance de Goma où il a tenu deux réunions avec le noyau dur du RCD dirigé par Katebe Katoto et Kin Kiey Mulumba''. Le journal indique qu'au cours de ces réunions, ''il était question des préparatifs de la nouvelle guerre...Une attaque contre Kinshasa pourrait avoir lieu avant la fin de la semaine prochaine'', écrit le quotidien, ajoutant que ''c'est en prévision de cette attaque que James Kabarehe séjournerait à Brazzaville''. Des relations entre Brazzaville et Kinshasa, L'AVENIR préconise ''la méfiance au lieu de la confiance aveugle''. Le quotidien dit ne pas comprendre ''la souplesse officielle''. '' Il est vrai qu'il faille attendre les résultats de l'enquête avant de se prononcer, mais de là à offrir des embrassades là où on attendait des condamnations, il y a de quoi ne plus rien comprendre'', affirme le quotidien.
A propos de ''l'Opération Pentecôte'' qui est à l'origine de la brouille entre Brazzaville et Kinshasa, LE POTENTIEL note qu'il y a ''trop de commissions d'enquête''. Le journal cite notamment quatre structures instituées par les services de sécurité, le gouvernement, le Sénat et l'Assemblée nationale. Toutes ces structures d 'enquête ''risquent de se marcher sur les pieds'', note le quotidien.
La Monuc se réveille de sa torpeur, rapporte LA REFERENCE PLUS, faisant allusion à la découverte d'une cache d'armes et de munitions à Goma. ''La découverte – de la cache d'armes- a été rendue possible grâce à la vigilance de la population, en collaboration avec la Mission des Nations Unies en RDC'', indique le quotidien citant un communiqué de l'ONG locale, la Voix des Sans Voix (VSV).
LE POTENTIEL révèle, en outre, que la Monuc a procédé vendredi au lancement officiel du projet de soutien aux activités génératrices de revenus pour les membres de deux associations coopératives et polyvalentes des handicapés. '' Le projet constitue une initiative originale de la Monuc visant à promouvoir l'autopromotion et l'indépendance des personnes vulnérables'', indique le quotidien, citant Mme Olamide Adedeji, assistante du Représentant spécial du Secrétaire Général de l'ONU en RDC.
Le même journal annonce, par ailleurs, la mort d'un militaire du contingent bangladais de la Monuc, décédé le jeudi 1er avril dernier à Pretoria en Afrique du Sud, des suites d'une crise cardiaque.
