ONU
Nations Unies Maintien de la paix
20 fév
2009
Revue de presse
Le message du Comité International d'Accompagnement de la Transition (CIAT) à l'occasion du 1er anniversaire de la signature de l'Accord global et inclusif ainsi que les suites des évènements survenus à Kinshasa dimanche dernier, constituent les principaux point d'actualité développés par les journaux parus à Kinshasa ce 1er avril 2004.
''Un an après, les objectifs de la transition sont loin d'être réalisés'', indique LA REFERRENCE PLUS, résumant le message du Comité International d'Accompagnement de la Transition (CIAT) qui rappelle aux signataires de l'Accord Global et Inclusif leurs engagements pris solennellement le 2 avril 2003 à Sun City en Afrique du Sud, à savoir : '' respecter le caractère obligatoire et opposable des trente six résolutions du Dialogue inter congolais...s'abstenir de toute initiative et tout comportement contraires aux principes de l'Accord global et inclusif...installer le gouvernement de Transition...''. Un an après, le CIAT '' est heureux de constater que ce processus a pu démarrer et que tous les acteurs se déclarent déterminés à le mener à son terme convenu'', rapporte le quotidien, notant toutefois que '' les principaux objectifs de la transition sont encore loin d'être réalisés, alors qu'il ne reste que quinze mois jusqu'à la tenue des élections''. Le CIAT épingle, entre autres, l'insécurité qui continue à sévir à l'est du pays, les violations massives des droits de l'Homme, le retard pris dans la réunification sur le plan politique, administratif et financier en raison de l'absence de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national et dans le processus d'intégration militaire etc.
Dans son message, le CIAT dresse les urgences à réaliser pour réussir la transition, note L'AVENIR. ''Il s'agit notamment de la mise ne place dans la territoriale, le portefeuille et la diplomatie. Il en est de même des structures militaires et de la loi organique sur la Commission électorale indépendante'', indique le quotidien.
LE PHARE estime que ce message qui intervient ''dans un climat surchauffé'' par l'attaque sur Kinshasa de dimanche dernier, est plus qu'un rappel à l'ordre. ''C'est aussi un avertissement à l'endroit de ceux qui estiment que la communauté internationale pourrait cautionner un coup de force en RDC'', écrit le quotidien, rappelant que pour le CIAT '' il n'y a pas d'autre alternative acceptable au processus agréé''.
La plupart des journaux de ce jour publient également le 15ème rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la situation en République Démocratique du Congo. LE PALMARES parle d'un ''rapport accablant fait par Kofi Annan sur la situation en RDC''. LE PHARE note que Kofi Annan s'inquiète du '' renforcement des factions au sein du gouvernement de transition, de la persistance des exactions contre les civils, de la recomposition des groupes armés dans le Nord-est et des attaques perpétrées contre la Mission de l'ONU''.
Les putschistes de ''l'Armée céleste'' répliquent au gouvernement et revendiquent la fusillade de dimanche, révèle LE PALMARES, faisant allusion aux évènements survenus dimanche à Kinshasa. Le journal indique que les assaillants, ''une nébuleuse répondant au nom de l'Armée céleste'', ont ''revendiqué la fusillade qui avait plongé Kinshasa dans l'émoi''. Selon le quotidien, l'Armée céleste est l'un des groupes de pression organisés par les ex-Faz (Forces armées zaïroises), réfugiés à Brazzaville après la chute de Mobutu. ''L'Armée céleste est composée des ex-Faz aigris et prêts à tout pour récupérer leurs privilèges perdus'', précise le journal.
Parlant des relations entre Kinshasa et Brazzaville, LA TEMPETE DES TROPIQUES rapporte que deux faits sont venus envenimer les relations déjà tendues entre ces deux pays. Le premier est, selon le quotidien, la publication d'un communiqué par des ex-Faz revendiquant les attaques du dimanche qu'ils auraient opérées à partir de Brazzaville. Le second fait s'est produit mardi lorsqu'un groupe de 6 militaires du Gssp (Groupe spécial de la sécurité présidentielle), lourdement armés, a investi l'une des résidences diplomatiques de la République du Congo ''pour intimider la trentaine d'occupants de la résidence''.
A propos des évènements de dimanche, ''la Monuc salue la mise en place d'une commission d'enquête interministérielle pour faire la lumière sur les évènements qui se sont déroulées dans la capitale'', rapporte LE PHARE, se faisant l'écho de la conférence de presse animée mercredi par le Porte-parole de la Monuc. Le journal parle également du rôle de la Force neutre durant ces évènements et note que ''la Monuc avait augmenté ses patrouilles de l'aéroport au centre ville en passant par certains quartiers de la ville, et avait le contrôle des lieux stratégiques de la ville''.
La Monuc n'a jamais accueillis les assaillants à son siège, rapporte LA REFERENCE PLUS. ''Le seul élément blessé au niveau du rond-point Forescom à qui la Monuc a porté secours sur une base humanitaire, a été remis aux autorités congolaises'', indique le quotidien, citant le Porte-parole de la Monuc.
Par ailleurs, LE PHARE rapporte le bilan des opérations DRRRR de la Monuc et indique que 10.468 ex-combattants rwandais, ougandais et burundais sont rentrés chez eux. '' Malgré cette performance, la Monuc annonce qu'il y a encore 8 à 10.000 ex-combattants étrangers en RDC''.
A l'initiative de la Monuc, une barge médicale sera lancée le 2 avril pour assister les zones de santé fluviales, annonce L'AVENIR. '' L'objectif est d'identifier les problèmes de santé dans les zones de santé d'Ingende, Wema, Bokongu, Mondombe, Kwamouth et Yumbi'', indique le quotidien, ajoutant que la barge médicale est chargée de quatre tonnes de médicaments.
Dans son message, le CIAT dresse les urgences à réaliser pour réussir la transition, note L'AVENIR. ''Il s'agit notamment de la mise ne place dans la territoriale, le portefeuille et la diplomatie. Il en est de même des structures militaires et de la loi organique sur la Commission électorale indépendante'', indique le quotidien.
LE PHARE estime que ce message qui intervient ''dans un climat surchauffé'' par l'attaque sur Kinshasa de dimanche dernier, est plus qu'un rappel à l'ordre. ''C'est aussi un avertissement à l'endroit de ceux qui estiment que la communauté internationale pourrait cautionner un coup de force en RDC'', écrit le quotidien, rappelant que pour le CIAT '' il n'y a pas d'autre alternative acceptable au processus agréé''.
La plupart des journaux de ce jour publient également le 15ème rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur la situation en République Démocratique du Congo. LE PALMARES parle d'un ''rapport accablant fait par Kofi Annan sur la situation en RDC''. LE PHARE note que Kofi Annan s'inquiète du '' renforcement des factions au sein du gouvernement de transition, de la persistance des exactions contre les civils, de la recomposition des groupes armés dans le Nord-est et des attaques perpétrées contre la Mission de l'ONU''.
Les putschistes de ''l'Armée céleste'' répliquent au gouvernement et revendiquent la fusillade de dimanche, révèle LE PALMARES, faisant allusion aux évènements survenus dimanche à Kinshasa. Le journal indique que les assaillants, ''une nébuleuse répondant au nom de l'Armée céleste'', ont ''revendiqué la fusillade qui avait plongé Kinshasa dans l'émoi''. Selon le quotidien, l'Armée céleste est l'un des groupes de pression organisés par les ex-Faz (Forces armées zaïroises), réfugiés à Brazzaville après la chute de Mobutu. ''L'Armée céleste est composée des ex-Faz aigris et prêts à tout pour récupérer leurs privilèges perdus'', précise le journal.
Parlant des relations entre Kinshasa et Brazzaville, LA TEMPETE DES TROPIQUES rapporte que deux faits sont venus envenimer les relations déjà tendues entre ces deux pays. Le premier est, selon le quotidien, la publication d'un communiqué par des ex-Faz revendiquant les attaques du dimanche qu'ils auraient opérées à partir de Brazzaville. Le second fait s'est produit mardi lorsqu'un groupe de 6 militaires du Gssp (Groupe spécial de la sécurité présidentielle), lourdement armés, a investi l'une des résidences diplomatiques de la République du Congo ''pour intimider la trentaine d'occupants de la résidence''.
A propos des évènements de dimanche, ''la Monuc salue la mise en place d'une commission d'enquête interministérielle pour faire la lumière sur les évènements qui se sont déroulées dans la capitale'', rapporte LE PHARE, se faisant l'écho de la conférence de presse animée mercredi par le Porte-parole de la Monuc. Le journal parle également du rôle de la Force neutre durant ces évènements et note que ''la Monuc avait augmenté ses patrouilles de l'aéroport au centre ville en passant par certains quartiers de la ville, et avait le contrôle des lieux stratégiques de la ville''.
La Monuc n'a jamais accueillis les assaillants à son siège, rapporte LA REFERENCE PLUS. ''Le seul élément blessé au niveau du rond-point Forescom à qui la Monuc a porté secours sur une base humanitaire, a été remis aux autorités congolaises'', indique le quotidien, citant le Porte-parole de la Monuc.
Par ailleurs, LE PHARE rapporte le bilan des opérations DRRRR de la Monuc et indique que 10.468 ex-combattants rwandais, ougandais et burundais sont rentrés chez eux. '' Malgré cette performance, la Monuc annonce qu'il y a encore 8 à 10.000 ex-combattants étrangers en RDC''.
A l'initiative de la Monuc, une barge médicale sera lancée le 2 avril pour assister les zones de santé fluviales, annonce L'AVENIR. '' L'objectif est d'identifier les problèmes de santé dans les zones de santé d'Ingende, Wema, Bokongu, Mondombe, Kwamouth et Yumbi'', indique le quotidien, ajoutant que la barge médicale est chargée de quatre tonnes de médicaments.
