Revue de presse

20 fév 2009

Revue de presse

Un seul point était inscrit à l'ordre du jour du Conseil des ministres d'hier : les attaques perpétrées dimanche dernier contre quatre objectifs militaires à Kinshasa, indiquent les journaux parus dans la capitale congolaise ce 31 mars Kinshasa.
''Le Conseil des ministres confirme la version des faits livrée par le ministre de l'Information'', révèle LA REFERENCE PLUS, précisant que le récit des évènements de dimanche présenté par le Vice-président Azarias Ruberwa, complété par les ministres de la Défense nationale et celui de l'Intérieur fait état ''d'attaques simultanées contre quatre objectifs militaires, le camp Tshatshi, la base logistique centrale du camp Kokolo, le camp militaire des forces aériennes de Ndolo et les positions des forces navales''.

Le rapport révèle que les auteurs des attaques de dimanche matin à Kinshasa se réclament d'une ''Armée céleste'' et que l'action de déstabilisation relevait d'une opération dénommée ''Pentecôte'', indique LE PHARE, notant que le bilan des pertes en vies humaines a été, à l'occasion de ce rapport revu à la huasse, à savoir ''quatre morts et de nombreux blessés''.

Le gouvernement a décidé de mettre sur pied une commission d'enquête chargée d'établir les responsabilités dans l'affaire des attaques armées de quatre objectifs militaires, indique LA TEMPETE DES TROPIQUES, précisant que ''l'opinion publique attend impatiemment les résultats de cette enquête pour connaître la vérité le plus tôt possible''.

Déjà, indique L'AVENIR, le PPRD (Parti du peuple pour la Reconstruction et le Développement), condamne les hommes au pouvoir qui ont écarté la thèse du putsch pour parler de montage ou de récupération politique là où il y a eu mort d'hommes.

''Gravement mise en cause par certaines déclarations en rapport avec les évènements du week-end, Brazzaville promet des révélations troublantes'', écrit LE PHARE, citant une déclaration du ministre de la Communication du Congo Brazzaville, Alain Akouala. Selon ce dernier, certains ex-FAZ réfugiés à Brazzaville, avaient fait ''des révélations troublantes''. Ces ex-FAZ réunis au sein d'une association dénommée Diaspora militaire des ex-Faz et ex-Forces armées congolaises (FAC) de la RDC, sont entendus par les services de sécurité du Congo Brazzaville, après qu'ils ont publié une déclaration insinuant que ce sont leurs compatriotes qui seraient à l'origine des troubles survenus à Kinshasa, rapporte LE PHARE. Le ministre congolais qui n'a pas précisé la nature de ces révélations, a toutefois annoncé que ''l'opinion nationale et internationale sera informée en temps opportun''.

Le gouvernement oublie la Territoriale, titre FORUM DES AS, rappelant que depuis de semaines, l'opinion est tenue en haleine, attendant en vain la publication de la liste des animateurs de la Territoriale. '' Le compte rendu du Gouvernement n'a même pas effleuré cette question. A la place, c'est plutôt les évènements malheureux du week-end dernier qui ont mobilisé toute l'attention des membres de l'exécutif congolais'', constate le quotidien.

Un an après l'acte final du Dialogue inter congolais, le Comité International d'Accompagnement de la Transition (CIAT), dresse '' un bilan mitigé'', rapporte LE PHARE, indiquant qu'à l'occasion de cet anniversaire, le CIAT devrait rappeler aux signataires de l'Accord Global leurs engagements à savoir : '' respecter le caractère obligatoire et opposable des 36 résolutions du Dialogue inter congolais ; s'abstenir de toute initiative et tout comportement contraire aux principes de l'Accord global et inclusif qui sont la consensualité, l'inclusivité et la non conflictualité ; installer le gouvernement de transition et toutes les institutions de la transition dans les meilleurs délais...''.

Un soldat sud-africain de la Monuc tué par balles à Bukavu, annonce LE PALMARES, précisant que ''le soldat a été atteint lundi soir par une ou des balles apparemment tirées de l'extérieur d'une base, Adikivu, abritant des soldats de la Monuc à Bukavu''.

Par ailleurs, le même quotidien rapporte que le Budget 2004 de la RDC a été adopté hier par l'Assemblée '' sous une salve de huées''. Notant que ''cette attitude peut paraître antinomique et déroutante pour les observateurs avertis'', le journal rappelle que pendant quatre jours, ''les députés s'étaient fait les gorges chaudes, en fustigeant certains égarements contenus dans le projet de loi budgétaire''. Curieusement, indique le quotidien, ''au moment crucial du vote, c'est l'adoption du Projet de budget querellé qui a réuni la majorité''.