ONU
Nations Unies Maintien de la paix
20 fév
2009
Revue de presse
Les journaux parus à Kinshasa ce samedi 27 mars 2004 abordent divers sujets, allant du processus électoral aux activités du Parlement. Ils reviennent également sur la question des minéraux radioactifs exploités en RDC.
Les élections auront lieu d'avril à juillet 2005, titre L'AVENIR qui, se référant au calendrier publié par la Commission Electorale Indépendante(CEI), précise que ''le recensement est prévu en novembre 2004, le référendum constitutionnel en février 2005 et les élections générales entre avril et juillet 2005''. Mais pour en arriver là, il faut des textes et des moyens, note le quotidien citant le Président de la CEI, l'Abbé Malu Malu, qui estime que ''le compte à rebours a commencé''. L'Abbé Malu Malu prévient que ''s'il y a encore une institution qui pense qu'à force de tergiverser, il n'y aura pas d'élections, elle se trompe''. C'est ainsi qu'il lance un appel aux Congolais afin de constituer des groupes de pression pour agir sur ceux des animateurs de la transition qui n'auront pas fait leur travail, indique le quotidien, précisant que le Président de la CEI s'exprimait ainsi lors de la clôture, vendredi, de l'atelier sur le recensement des électeurs en RDC.
Cet atelier a donné l'occasion aux participants de réfléchir d'une façon concertée sur la méthodologie des opérations de recensement des électeurs, rapporte LE PALMARES. Le quotidien souligne que les participants à l'atelier ont exprimé la nécessité de ''trouver une solution concertée à toutes les questions liées au processus de recensement afin de légitimer le pouvoir qui sera issu des élections en respectant le calendrier mais aussi en produisant des listes électorales et des cartes d'électeurs fiables, non contestables''.
LE POTENTIEL révèle un scandale au Katanga, liés à l'exploitation de minerais radioactifs dans cette province de la RDC. Le journal se fait l'écho d'un rapport de l'Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme (Asadho), qui fait un réquisitoire contre ''l'insidieuse industrie de la mort qui s'est implantée depuis quelques temps dans la province du cuivre''. Selon le rapport, l'exploitation artisanale des minerais radioactifs au Katanga est une entreprise qui ''enrichit considérablement quelques négociants, en général étrangers, alors qu'elle décime des familles congolaises entières...''. L'Asadho rapporte que des hommes, femmes et enfants congolais, exploitants artisanaux de cuivre, de cobalt et d'uranium sont ''condamnés à une mort certaine pour un salaire de misère''. Ces personnes, explique l'Asadho, sont victimes d'une ''contamination radioactive''. L'ONG affirme que '' les autorités au sommet de l'Etat se retrouvent au centre de tous les scandales'', car les commerçants gratifient les responsables gouvernementaux et provinciaux de dons et libéralités et taxes non enregistrés dans un compte du Trésor.
Le retour de Philomène Omatuku a fait avorter la plénière hier de l'Assemblée Nationale, rapporte LA REFERENCE PLUS. Le journal indique que ''le président Olivier Kamitatu n'a pas voulu présider les travaux parce qu'il avait appris que Madame Omatuku, première vice-présidente de l'Assemblée, qui n'avait pas pu assister à plusieurs plénières parce qu'elle était convalescente, serait présente à la plénière.'' Plusieurs députés auraient ''purement et simplement décidé de sécher la plénière du jour'', suite à ce retour annoncé de Madame Omatuku, note le quotidien qui indique que les relations entre le Président de l'Assemblée, Olivier Kamitatu et la première vice-présidente se sont détériorées au lendemain de la lettre-réponse du numéro 1 de l'Assemblée nationale au message du chef de l'Etat aux députés. ''Madame la 1ère vice-présidente avait accusé le président Kamitatu d'avoir agi unilatéralement'', rappelle le journal.
Cet atelier a donné l'occasion aux participants de réfléchir d'une façon concertée sur la méthodologie des opérations de recensement des électeurs, rapporte LE PALMARES. Le quotidien souligne que les participants à l'atelier ont exprimé la nécessité de ''trouver une solution concertée à toutes les questions liées au processus de recensement afin de légitimer le pouvoir qui sera issu des élections en respectant le calendrier mais aussi en produisant des listes électorales et des cartes d'électeurs fiables, non contestables''.
LE POTENTIEL révèle un scandale au Katanga, liés à l'exploitation de minerais radioactifs dans cette province de la RDC. Le journal se fait l'écho d'un rapport de l'Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme (Asadho), qui fait un réquisitoire contre ''l'insidieuse industrie de la mort qui s'est implantée depuis quelques temps dans la province du cuivre''. Selon le rapport, l'exploitation artisanale des minerais radioactifs au Katanga est une entreprise qui ''enrichit considérablement quelques négociants, en général étrangers, alors qu'elle décime des familles congolaises entières...''. L'Asadho rapporte que des hommes, femmes et enfants congolais, exploitants artisanaux de cuivre, de cobalt et d'uranium sont ''condamnés à une mort certaine pour un salaire de misère''. Ces personnes, explique l'Asadho, sont victimes d'une ''contamination radioactive''. L'ONG affirme que '' les autorités au sommet de l'Etat se retrouvent au centre de tous les scandales'', car les commerçants gratifient les responsables gouvernementaux et provinciaux de dons et libéralités et taxes non enregistrés dans un compte du Trésor.
Le retour de Philomène Omatuku a fait avorter la plénière hier de l'Assemblée Nationale, rapporte LA REFERENCE PLUS. Le journal indique que ''le président Olivier Kamitatu n'a pas voulu présider les travaux parce qu'il avait appris que Madame Omatuku, première vice-présidente de l'Assemblée, qui n'avait pas pu assister à plusieurs plénières parce qu'elle était convalescente, serait présente à la plénière.'' Plusieurs députés auraient ''purement et simplement décidé de sécher la plénière du jour'', suite à ce retour annoncé de Madame Omatuku, note le quotidien qui indique que les relations entre le Président de l'Assemblée, Olivier Kamitatu et la première vice-présidente se sont détériorées au lendemain de la lettre-réponse du numéro 1 de l'Assemblée nationale au message du chef de l'Etat aux députés. ''Madame la 1ère vice-présidente avait accusé le président Kamitatu d'avoir agi unilatéralement'', rappelle le journal.
