Revue de presse
''Après la Brigade de l'Ituri, les 3500 à 4000 Casques bleus de la Brigade des Kivus se déploient à l'Est de la RDC'', constate LE PHARE. Le journal fait observer que dans la zone de déploiement de la Brigade, les deux Kivus et le Maniema, ''l'absence de dirigeants nommés par le Gouvernement de Transition a pour conséquence de maintenir un climat de méfiance entre les belligérants''. De plus, poursuit le quotidien, la Brigade du Kivu sera confrontée aux militaires de l'ex-ANC ( armée nationale congolaise, branche ramée du RCD-Goma), aux Maï-Maï et autres combattants rwandais du FDLR.
Dans le même cadre, LE PALMARES annonce le déploiement à Uvira du premier convoi de la Monuc, avec comme objectif de ''renforcer la capacité de la Monuc à réaliser son mandat conformément à l'esprit du chapitre 7''. Le quotidien indique que la société civile d'Uvira a bien accueilli ce déploiement de la Monuc, ''du fait qu'elle est sûre qu'elle est là pour aider la population à dénicher les caches d'armes''.
LA REFERENCE PLUS revient sur la controverse au centre de laquelle se trouve la Monuc depuis quelques semaines, suite à des critiques sévères par certains ténors de la famille politique du chef de l'Etat qui n'ont pas apprécié le rôle de la Monuc dans le dossier du major Kasongo. Le journal rapporte les propos d'un collaborateur du chef de l'Etat, qui affirme que ''Joseph Kabila n'apprécierait pas le mauvais procès d'intention que certains de ses partisans et autres Congolais font à l'endroit de la Monuc dont il salue plutôt les efforts de pacification du pays aux côtés des autorités de la transition''. La contribution de la Monuc est jugée globalement satisfaisante par le chef de l'Etat, selon son collaborateur dont le journal ne cite pas le nom.
A Bukavu, un prête rétablit les faits et dénonce la Monuc, rapporte L'AVENIR qui fait allusion à un texte publié par le Père Didier De Failly de la Société des Jésuites. Dans le document publié intégralement par ce journal, ce prête catholique installé à Bukavu '' donne sa version des faits sur l'affaire Nabyolwa et les conséquences qui en résultent face à l'attitude on ne peut plus fanfaronne de la Monuc''.