ONU
Nations Unies Maintien de la paix
20 fév
2009
Revue de presse
Quelques journaux parus ce samedi 21 février à Kinshasa évoquent la poursuite du redéploiement, dans les tout prochains jours, des troupes de la MONUC en Ituri, le rapport de la récente mission à New York du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la RDC ainsi que la situation politique au sein du Gouvernement d'unité nationale et de transition.
« La MONUC envoie d'autres Casques bleus en Ituri », rappelle le quotidien Le Potentiel, qui cite les sources de l'agence catholique MISNA. L'agence se réfère à la déclaration du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la RDC, William Swing, qui a annoncé que « presque 4 700 hommes ( troupes de la MONUC) seront retirés d'autres parties du pays pour être envoyés en Ituri, l'une des rares zones où persistent encore des tensions et des affrontements. »
M. Swing a rendu compte de sa mission aux Nations Unies, rappelle également le même quotidien, qui publie le texte de la conférence de presse tenu mercredi dernier par le chef de la MONUC à Kinshasa.
« Le dossier de la République Démocratique du Congo bénéficie du soutien international et, il est possible de maintenir juin 2005 pour les élections », a fait savoir en substance William Swing. Le Représentant spécial a décrit les grandes lignes du soutien de la MONUC à la transition congolaise : « il faut aider le gouvernement à maintenir les conditions de paix et de stabilité parce que c'est la condition sine qua non pour toutes les activités de base. Il faut soutenir aussi le gouvernement de transition à tous les niveaux ainsi que les élections ; aider le pays à créer les institutions dont a besoin un Etat de droit, qui assurent le respect des droits de l'homme ; aider à la résolution des questions humanitaires e des droits humains. Il faut aussi réformer la MONUC pour qu'elle soit de plus en plus efficace. »
Le Palmarès et l'Avenir se font l'écho de la conférence de presse du porte-parole du Président Joseph Kabila, au sujet de la marche de la transition et de la récente tournée européenne du chef de l'Etat. « Il n'y a pas de crise au sein du gouvernement et encore moins dans les autres institutions de la transition », a affirmé le porte-parole, apportant un démenti aux propos faisant état d'un climat de malaise au sommet de l'Etat. Pour Le Palmarès, «cette mise au point ne semble pas convaincre l'opinion compte tenu de nombreuses affaires qui défraient la chronique, notamment, le conflit qui oppose depuis fin janvier le Vice-président Jean-Pierre Bemba et le ministre des transports et Communications, Joseph Olenghankoy ».
« Joseph Kabila exclut une ''crise'' au sein de l'Exécutif » et annonce « la mise en place dans la territoriale pour fin février », indique de même Le Potentiel.
Le Potentiel publie par ailleurs la « Mise au point de Madame Fatimata Sy », une fonctionnaire de la MONUC accusée par ce journal le 19 février 2004, de «maltraitance de sa bonne. » Dans sa mise au point, Mme Sy « affirme avec la plus grande fermeté que les propos de cet article sont inexacts et fallacieux. » Selon Mme Sy, la réalité des faits est tout autre. « Depuis quelques temps, je suis l'objet d'intimidation dans l'appartement que j'occupe dans le but de m'obliger, par tous les moyens, à le quitter de manière abusive et en totale contradiction avec les clauses de mon contrat de location. Cette affaire, la seule et vraie affaire, est portée devant les autorités compétentes de ce pays, afin que cessent dans les meilleurs délais les harcèlements et menaces envers ma personne », souligne-t-elle. « En ce qui concerne la fille qui m'assiste à la maison, sachez que ma relation avec elle est basée sur mon affinité avec ses propres parents qui me l'ont confiée depuis plusieurs années », précise-t-elle.
M. Swing a rendu compte de sa mission aux Nations Unies, rappelle également le même quotidien, qui publie le texte de la conférence de presse tenu mercredi dernier par le chef de la MONUC à Kinshasa.
« Le dossier de la République Démocratique du Congo bénéficie du soutien international et, il est possible de maintenir juin 2005 pour les élections », a fait savoir en substance William Swing. Le Représentant spécial a décrit les grandes lignes du soutien de la MONUC à la transition congolaise : « il faut aider le gouvernement à maintenir les conditions de paix et de stabilité parce que c'est la condition sine qua non pour toutes les activités de base. Il faut soutenir aussi le gouvernement de transition à tous les niveaux ainsi que les élections ; aider le pays à créer les institutions dont a besoin un Etat de droit, qui assurent le respect des droits de l'homme ; aider à la résolution des questions humanitaires e des droits humains. Il faut aussi réformer la MONUC pour qu'elle soit de plus en plus efficace. »
Le Palmarès et l'Avenir se font l'écho de la conférence de presse du porte-parole du Président Joseph Kabila, au sujet de la marche de la transition et de la récente tournée européenne du chef de l'Etat. « Il n'y a pas de crise au sein du gouvernement et encore moins dans les autres institutions de la transition », a affirmé le porte-parole, apportant un démenti aux propos faisant état d'un climat de malaise au sommet de l'Etat. Pour Le Palmarès, «cette mise au point ne semble pas convaincre l'opinion compte tenu de nombreuses affaires qui défraient la chronique, notamment, le conflit qui oppose depuis fin janvier le Vice-président Jean-Pierre Bemba et le ministre des transports et Communications, Joseph Olenghankoy ».
« Joseph Kabila exclut une ''crise'' au sein de l'Exécutif » et annonce « la mise en place dans la territoriale pour fin février », indique de même Le Potentiel.
Le Potentiel publie par ailleurs la « Mise au point de Madame Fatimata Sy », une fonctionnaire de la MONUC accusée par ce journal le 19 février 2004, de «maltraitance de sa bonne. » Dans sa mise au point, Mme Sy « affirme avec la plus grande fermeté que les propos de cet article sont inexacts et fallacieux. » Selon Mme Sy, la réalité des faits est tout autre. « Depuis quelques temps, je suis l'objet d'intimidation dans l'appartement que j'occupe dans le but de m'obliger, par tous les moyens, à le quitter de manière abusive et en totale contradiction avec les clauses de mon contrat de location. Cette affaire, la seule et vraie affaire, est portée devant les autorités compétentes de ce pays, afin que cessent dans les meilleurs délais les harcèlements et menaces envers ma personne », souligne-t-elle. « En ce qui concerne la fille qui m'assiste à la maison, sachez que ma relation avec elle est basée sur mon affinité avec ses propres parents qui me l'ont confiée depuis plusieurs années », précise-t-elle.
