Revue de presse
A Kinshasa, la controverse se poursuit au sein des composantes politiques du Gouvernement de transition, autour de ce que La Tempête des Tropiques et Le Potentiel appellent « Affaire Olenghankoy. » Le Mouvement de Libération du Congo (MLC) continue d'exiger le limogeage du ministre des Transports et Communications, Joseph Olenghankoy, « accusé d'avoir tenu des propos discourtois » à l'égard du Vice-Président Président de la République, Jean-Pierre Bemba. Convoquée, dimanche, pour trancher, « une réunion du groupe B de l'opposition politique ( à laquelle appartient M. Olenghankoy) s'est terminée dans la confusion », annonce La Tempête des Tropiques. « L'opposition décide de ne pas décider » indique Le Potentiel. Selon ce quotidien, qui reprend un extrait du communiqué de presse de l'opposition, la famille politique du ministre Oleghankoy, a considéré qu' «il était dans l'intérêt de la composante de ne pas prendre position ni dans un sens ni dans un autre, en attendant que Jean-Pierre Bemba ne donne suite à la lettre de Joseph Olenghankoy. » D'après l'opposition, M. Olenghankoy a écrit au Vice-Président Jean-Pierre Bemba pour démentir les propos qui lui ont été prêtés... » Selon Le Palmarès, « grâce aux démarches des coulisses, une solution est en voie d'être trouvée. »
Le Potentiel revient par ailleurs sur les incidents survenus mardi 3 février 2004 à Bukavu, dans la province du Nord-Kivu, à la suite de la découverte d'une cache d'armes dans la résidence du gouverneur Chiribanya Chirimwami. Ce journal publie un compte-rendu du Conseil des ministres, tenu à Kinshasa samedi 7 février, et au cours duquel le gouvernement a suspendu M. Chirimwami de ses fonctions. « Le principal enseignement que l'on peut tirer de l'éviction de Chiribanya, c'est que l'autorité de l'Etat se rétablit petit à petit sur l'ensemble du territoire national », estime le quotidien. «Limogé, l'ex-gouverneur du Sud-Kivu veut être rassuré», titre La Tempête des Tropiques. «Démis de ses fonctions, l'ancien gouverneur de la province du Sud-Kivu a accepté de remettre toutes les armes sous son contrôle à la MONUC à partir d'aujourd'hui lundi 9 février », écrit le journal.