Revue de presse

20 fév 2009

Revue de presse

La question sur la candidature de Joseph Kabila à la prochaine élection présidentielle suscite à nouveau des commentaires des journaux de ce 28 janvier 2004.
Le Potentiel annonce que le porte-parole du Chef de l'Etat, Kudura Kasongo, a apporté hier un rectificatif aux propos attribués à Joseph Kabila dans l'interview qu'il a accordée au journal belge Le Soir. Le porte-parole a affirmé que la question de la candidature de Joseph Kabila aux prochaines élections n'avait pas été posée. Le Porte-parole du chef de l'Etat accuse la journaliste Braeckman d'avoir usé de l'imaginaire en entendant le chef de l'Etat dire : je suis militaire''. En tant que tel, elle en a conclu qu'il '' ne peut être à la tête d'un parti politique en précisant qu'un militaire ne peut se porter candidat aux élections''. Le porte-parole estime donc que Mme Braeckman a ''extrapolé en tirant une conclusion à sa convenance''. .

Abondant dans le même sens, La Référence Plus cite le même porte-parole du Président, disant : '' Les autres réponses reproduites dans cette interview accordée au journal belge Le Soir sont celles qui ont été posées au Président de la République sauf celle relative à la non-présentation de sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Les propos du chef de l'Etat ont été dénaturés''. Le porte-parole affirme que ''le chef de l'Etat a d'autres préoccupations aujourd'hui que celle de sa candidature à l'élection présidentielle'', rapporte le quotidien. L'Avenir souligne à ce propos que ce qui intéresse le chef de l'Etat au stade actuel, c'est de mener jusqu'au bout le processus de transition pour aboutir aux élections démocratiques. La Tempête des Tropiques annonce que J. Kabila se prononcera en temps voulu. Le journal cite également le porte-parole du chef de l'Etat notant, qu'il '' serait illogique que le locataire du Palais de la Nation se déclare à quelque 18 mois du scrutin, alors qu'aucun texte légal en rapport avec les élections n'avait fait l'objet d'un quelconque vote''. En observant une attitude de ''peut-être candidat, peut-être non'', Kabila entretient le doute, estime, pour sa part, Le Phare.

Le Potentiel revient, par ailleurs, sur ce qu'il appelle l'Affaire Olenghankoy (ministre des Transports) et demande à l'espace présidentiel de trancher. Le journal rappelle que le MLC exige de façon ferme le départ du gouvernement d'Olenghankoy accusé d'avoir tenu des propos injurieux à l'endroit d'un Vice-président de la République. Le quotidien précise que le ministre Olenghankoy avait affirmé dans une interview accordée à un magazine paraissant à Londres que Jean-Pierre Mbemba faisait du ''folklore'' et, en tant que tel, ''sa place se trouve dans le théâtre de chez nous'', faisant allusion aux sketches comiques que diffusent les télévisions congolaises.

La Référence Plus rapporte que cette affaire a plongé l'Opposition politique dans une tourmente. Le quotidien explique en effet qu'une forte tempête secoue les rangs de la composante opposition politique au sein de laquelle certains membres examineraient des voies et moyens pour faire ''débarquer Joseph Olenghankoy et pourvoir à son remplacement par quelqu'un d'autre''.

Le Phare annonce, par ailleurs, l'enregistrement à Isiro, des premières condamnations pour violences perpétrées contre les civils. Il s'agit, selon le journal, de la condamnation par un tribunal militaire, des policiers et militaires, auteurs de violences perpétrées dans ce territoire. Aux termes de deux audiences à Isiro, un agent de police a été condamné à 20 ans de prison et un autre à 5 ans, pour avoir tiré sur des civils dans le village de Sakopa. Une autre condamnation à 20 ans a été prononcée contre un soldat accusé d'homicide, rapporte le journal qui souligne que les audiences ont eu lieu grâce à l'assistance logistique de la Monuc.

L'implication de la Monuc dans le processus électoral en RDC est abordée par Le Potentiel qui relate une présentation du chef de l'Unité électorale de la Monuc, Ali Diabacte, lors d'une table ronde sur le processus électoral en RDC. ''L'implication des Nations Unies consiste essentiellement à accompagner et à soutenir le processus électoral de façon à obtenir des élections libres et transparentes, gages de la réunification du pays, de la paix et de la stabilité politique'', a déclaré M. Diabacté cité par le quotidien. Cependant, cette implication est conditionnée par '' une définition claire par les autorités nationales des besoins réalistes en la matière et un mandat précis donné par le Conseil de Sécurité sur la possibilité pour la Monuc de s'impliquer dans la logistique électorale avec les moyens dont elle dispose'', a souligné le chef de l'Unité électorale de la Monuc.