Revue de presse
Dans ce même contexte, l'Association nationale des entreprises publiques (ANEP) vient de faire connaître sa position par rapport aux audits diligentés récemment au sein des entreprises publiques. Selon LA REFERENCE PLUS, l'ANEP considère que ''ces audits sont partiaux dans la mesure où ils ne concernaient que la gestion de ces entreprises vue de Kinshasa sans s'intéresser aux parties des même entreprises ayant fonctionné dans les territoires jadis sous occupation des rébellions''. Les membres de l'ANEP disent ne pas être opposés à la mise en place ''programmée et tant réclamée'' dans les entreprises, mais ils estiment néanmoins qu'elle devrait ''respecter les critères d'expérience, de compétence et de moralité au lieu de se dérouler dans une agitation qui ne donne pas gros de l'avenir des entreprises déjà en difficulté''.
LE POTENTIEL consacre sa manchette à l'avant 'projet de Constitution de la 3ème République. Le journal souligne que le texte de la loi fondamentale qui va être soumis à l'examen d'une plénière du Sénat dans les prochains jours, contient un certain nombre de particularités. Le quotidien relève des contradictions notamment en ce qui concerne le régime politique. Selon le journal, au terme de l'avant-projet de Constitution, le régime politique au Congo sera parlementaire. ''Il se caractérise par l'existence d'un parlement dont les membres sont élus au suffrage universel direct' A leur tour, ils éliront un Président de la République au deuxième degré ( suffrage indirect)'', explique le quotidien qui note par ailleurs que le même avant-projet décrète l'élection du Président de la République au suffrage universel direct, donc directement par le peuple. Pour ce quotidien, le projet de constitution consacre ''un Président faible, sans pouvoirs réels''. Il introduit quelques innovations, comme le ''régionalisme constitutionnel'' qui dote les provinces ''de la personnalité juridique, de l'autonomie de gestion des ressources économiques, humaines, financières ou techniques''. Le quotidien relève une autre innovation concernant ''le statut du chef de l'opposition'', garanti par la Constitution. Ce chef de l'Opposition est présenté comme le leader du parti d'opposition ayant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée nationale, précise le quotidien.
Sur un autre registre, L'AVENIR annonce que le Général Félix Buja Mabe, commandant de la 10ème région militaire, sen va en guerre contre les Interhamwe à Walungu. A cet effet, le Général Mbuja Mabe aurait signifié son intention de déployer ses hommes dans le territoire de Walungu pour mettre fin aux exactions des groupes étrangers incontrôlés, notamment les Interahamwe, indique le quotidien, soulignant que pour réussir cette opération, les soldats des FARDC bénéficieront de l'appui de la Monuc. Le quotidien note que c'est la première fois, depuis l'établissement de la Monuc en novembre 1999, qu'une telle opération est lancée conjointement par les deux parties dans la province du Sud-Kivu.
Par ailleurs, LE PALMARES fait état d'un nouveau rapport d'experts de l'ONU sur l'exploitation illégale des ressources de la RDC, entériné par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Selon ce quotidien, le Conseil de Sécurité aurait annoncé sa décision de ne plus sanctionner les pillards des ressources naturelles de la RDC. Le journal fait remarquer que la renonciation aux poursuites intervient au moment où il est prouvé que l'exploitation illégale des ressources naturelles de ce pays se poursuit. Le journal croit savoir que ''des entreprises, parfois même des gouvernements respectifs cités dans les précédents rapports auraient fait pression pour que l'ONU renonce à toute poursuite''.
LE PHARE rapporte des accrochages entre les militants du PPRD et ceux du MLC dimanche à Gemena, dans la Province de l'Equateur. Selon le quotidien, des incidents ont éclaté dans cette ville à l'arrivée d'une délégation du PPRD venue de Mbandaka, ''pour organiser les préparatifs d'accueil de Vital Kamerhe, le Secrétaire général de ce parti qui s'apprête à faire une tournée dans l'ex-fief du Mouvement de Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba''. La démarche ne semble pas avoir été du goût des militants du MLC qui l'ont assimilé à un intolérable acte de provocation, indique le quotidien qui estime que ces incidents constituent un ''mauvais signal pour la campagne électorale''. FORUM DES AS note qu'en se rendant à l'Equateur, Vital Kamerhe a voulu ''défier'' Jean-Pierre Bemba dans son fief.