ONU
Nations Unies Maintien de la paix
23 fév
2009
Revue de presse
Les journaux parus à Kinshasa ce vendredi 29 octobre abordent divers sujets liés notamment à l'actualité politique et économique du pays.
LE POTENTIEL revient sur l'audition des mandataires publics à l'Assemblée Nationale. Le journal souligne que cette audition est à son deuxième jour, précisant que la commission ad hoc de contrôle de l'Assemblée a reçu mandat d'entendre, durant quinze jours, les gestionnaires des entreprises publiques accusées de mégestion.
LA TEMPETE DES TROPIQUES qui aborde le même sujet, estime qu'au lieu de procéder à une audition alors qu'il existe déjà un rapport d'audit, l'Assemblée nationale devrait ''mettre en place des mesures conservatoires destinées à prévenir la fuite des responsables présumés des abus commis dans la gestion des entreprises publiques''. Pour ce quotidien, ''au vu des premiers résultats alarmants des audits diligentés au sein des entreprises du portefeuille de l'Etat, tout laisse entrevoir la fuite d'une poignée non négligeable de leurs dirigeants en position inconfortable''. Le journal dit avoir constaté ''des mouvements suspects dans les chancelleries occidentales''.
Par ailleurs, l'Assemblée nationale a refusé d'entériner les membres de la Commission d'éthique et de lutte contre la corruption (Celcc). C'est ce que rapporte L'OBSERVATEUR, notant que ''les membres du Parlement issus des composantes Opposition Politique et Société civile ont déclaré qu'ils ne se sont pas retrouvés dans les membres du Celcc présentés hier au Palais du peuple''. Ils affirment que ''leurs membres qu'ils ont pourtant choisis, d'une manière librement consentie, n'ont pas été retenus'', indique le quotidien qui parle de ''magouille''. Le journal rappelle que la Celcc est l'une des institutions d'appui à la démocratie. ''Les compétences de la commission s'étendent à tous les actes relatifs à l'éthique et à tous les actes de corruption posés sur l'ensemble du territoire national'', indique le journal.
Pour sa part, LE PHARE rapporte la colère des officiers ex-Faz, qui auraient provoqué une ''effervescence'' dans les couloirs du Grand Hôtel de Kinshasa, où ils sont logés. Selon ce quotidien, ces officiers ex-Faz rentrés à Kinshasa à la demande du gouvernement, sont '' furieux et ont le sentiment d'être délaissés, surtout pour n'avoir pas été reçus, jusqu'à ce jour, par le Commandant suprême des armées''. A en croire ce journal, nombreux d'entre eux réclament déjà de rentrer dans leurs pays d'accueil. Le quotidien se demande ''sur quels lendemains toutes ces frustrations ainsi accumulées pourraient déboucher''.
L'AVENIR annonce l'arrivée hier à Kinshasa, du Président du parti socialiste francophone belge, M. Elio Di Rupo, considéré par ce quotidien comme le ''régent de la politique belge à Kinshasa''. L'homme d'Etat belge effectue ainsi son premier voyage en République Démocratique du Congo, ''au moment où celui-ci traverse des zones de turbulence dans le cadre de la transition démocratique fragile'', écrit le quotidien. Il souligne que M. Di Rupo est un ''véritable poids lourd de la vie politique belge'' qui visite la RDC quelques semaines seulement ''après la sortie méprisante de Karel De Gucht''. Le journal note que pendant son séjour en RDC, ''M. Di Rupo aura certainement à affronter les conséquences des insultes lancées par son partenaire Karel de Gucht''.
LA REFERENCE PLUS consacre sa manchette à la tournée à l'Est, du Vice-président de la République et Président du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba. Après Bukavu, le Chairman du MLC sera aujourd'hui à Goma, '' le fief de Ruberwa'', indique le quotidien, notant que ''ce voyage s'inscrit dans la ligne droite de la dynamique de la réunification du territoire national avec tout ce que cela peut impliquer sur le plan économique''.
FORUM DES AS se fait l'écho d'un sondage de BERCI ''qui fixe l'opinion sur le jugement des Kinois en cette phase décisive de la transition qui tend vers sa fin''. Selon les résultats de ce sondage, ''Etienne Tshisekedi est en voie de renverser la vapeur en occupant la première position dans la rubrique des personnalités les plus proches de la population, avec 41% contre 20% à Joseph Kabila''. De même, ajoute le quotidien, si l'élection présidentielle était organisée le dimanche prochain, ''les sondés ont clairement montré qu'ils voteraient pour Etienne Tshisekedi qui arrache 36%, suivi en seconde position par Joseph Kabila avec 31%''.
LA TEMPETE DES TROPIQUES qui aborde le même sujet, estime qu'au lieu de procéder à une audition alors qu'il existe déjà un rapport d'audit, l'Assemblée nationale devrait ''mettre en place des mesures conservatoires destinées à prévenir la fuite des responsables présumés des abus commis dans la gestion des entreprises publiques''. Pour ce quotidien, ''au vu des premiers résultats alarmants des audits diligentés au sein des entreprises du portefeuille de l'Etat, tout laisse entrevoir la fuite d'une poignée non négligeable de leurs dirigeants en position inconfortable''. Le journal dit avoir constaté ''des mouvements suspects dans les chancelleries occidentales''.
Par ailleurs, l'Assemblée nationale a refusé d'entériner les membres de la Commission d'éthique et de lutte contre la corruption (Celcc). C'est ce que rapporte L'OBSERVATEUR, notant que ''les membres du Parlement issus des composantes Opposition Politique et Société civile ont déclaré qu'ils ne se sont pas retrouvés dans les membres du Celcc présentés hier au Palais du peuple''. Ils affirment que ''leurs membres qu'ils ont pourtant choisis, d'une manière librement consentie, n'ont pas été retenus'', indique le quotidien qui parle de ''magouille''. Le journal rappelle que la Celcc est l'une des institutions d'appui à la démocratie. ''Les compétences de la commission s'étendent à tous les actes relatifs à l'éthique et à tous les actes de corruption posés sur l'ensemble du territoire national'', indique le journal.
Pour sa part, LE PHARE rapporte la colère des officiers ex-Faz, qui auraient provoqué une ''effervescence'' dans les couloirs du Grand Hôtel de Kinshasa, où ils sont logés. Selon ce quotidien, ces officiers ex-Faz rentrés à Kinshasa à la demande du gouvernement, sont '' furieux et ont le sentiment d'être délaissés, surtout pour n'avoir pas été reçus, jusqu'à ce jour, par le Commandant suprême des armées''. A en croire ce journal, nombreux d'entre eux réclament déjà de rentrer dans leurs pays d'accueil. Le quotidien se demande ''sur quels lendemains toutes ces frustrations ainsi accumulées pourraient déboucher''.
L'AVENIR annonce l'arrivée hier à Kinshasa, du Président du parti socialiste francophone belge, M. Elio Di Rupo, considéré par ce quotidien comme le ''régent de la politique belge à Kinshasa''. L'homme d'Etat belge effectue ainsi son premier voyage en République Démocratique du Congo, ''au moment où celui-ci traverse des zones de turbulence dans le cadre de la transition démocratique fragile'', écrit le quotidien. Il souligne que M. Di Rupo est un ''véritable poids lourd de la vie politique belge'' qui visite la RDC quelques semaines seulement ''après la sortie méprisante de Karel De Gucht''. Le journal note que pendant son séjour en RDC, ''M. Di Rupo aura certainement à affronter les conséquences des insultes lancées par son partenaire Karel de Gucht''.
LA REFERENCE PLUS consacre sa manchette à la tournée à l'Est, du Vice-président de la République et Président du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba. Après Bukavu, le Chairman du MLC sera aujourd'hui à Goma, '' le fief de Ruberwa'', indique le quotidien, notant que ''ce voyage s'inscrit dans la ligne droite de la dynamique de la réunification du territoire national avec tout ce que cela peut impliquer sur le plan économique''.
FORUM DES AS se fait l'écho d'un sondage de BERCI ''qui fixe l'opinion sur le jugement des Kinois en cette phase décisive de la transition qui tend vers sa fin''. Selon les résultats de ce sondage, ''Etienne Tshisekedi est en voie de renverser la vapeur en occupant la première position dans la rubrique des personnalités les plus proches de la population, avec 41% contre 20% à Joseph Kabila''. De même, ajoute le quotidien, si l'élection présidentielle était organisée le dimanche prochain, ''les sondés ont clairement montré qu'ils voteraient pour Etienne Tshisekedi qui arrache 36%, suivi en seconde position par Joseph Kabila avec 31%''.
