Revue de presse
Sur ce même sujet, LE PHARE parle de tirs croisés sur Joseph Kabila. Selon ce quotidien, Jean-Pierre Bemba, le leader le MLC, a porté plainte devant le Comité international d'accompagnement de la Transition (CIAT) pour ''arbitrer et trancher la question du partage des responsabilités dans les entreprises publiques et d'économie mixte, la territoriale et les divisions opérationnelles de la police nationale''.
En saisissant le CIAT, Jean-Pierre Bemba confirme le blocage, note LE PALMARES, soulignant par ailleurs que ''cette lettre de saisie du CIAT face aux dérives de Kabila ' est une grande première''. Le journal fait remarquer que ''depuis que ces deux hommes cohabitent au sein de l'Espace présidentiel, Jean-Pierre Bemba s'est toujours complu d'encaisser les coups de boutoir de Joseph Kabila''. Ce qui fait dire à ce quotidien que ''de la guerre froide, les deux protagonistes passent désormais à la guerre ouverte''.
Alors que le changement des mandataires des entreprises publiques tarde, LA REFERENCE PLUS évoque un scandale impliquant certains PDG actuels. Le quotidien se fait l'écho des informations livrées par le RCD sur les salaires et avantages faramineux que se font payer les gestionnaires dans certaines entreprises publiques. Selon ces informations, ''les PDG touchent un salaire trois fois plus que ceux payés au Chef de l'Etat et aux Vice-présidents de la République, alors que les entreprises n'apportent rien au Trésor public''.
FORUM DES AS croit savoir que c'est certainement pour cela que l'opposition politique dit non à la prolongation du règne des mandataires actuels des entreprises publiques, et qui seraient pour la plupart issus du PPRD. Réunis lundi à la résidence du Vice-président Arthur Z'Ahidi Ngoma, les organisations et formations de l'Opposition politique ont condamné avec véhémence ''cette cabale visant à prolonger indéfiniment et sous des prétextes fallacieux, la présence des mandataires PPRD à la tête des entreprises du Portefeuille de l'Etat''.
LE POTENTIEL constate avec satisfaction que ''les choses se bousculent'', en prélude des élections de 2005. '' Elles peuvent même se précipiter depuis que le gouvernement a adopté la feuille de route de la transition, avec en épingle, le calendrier électoral'', souligne le quotidien. Dans cette perspective, note-t-il, l'Assemblée nationale est soumise aux travaux d'Hercule. En effet, indique le journal, ''l'Assemblée nationale devra examiner et adopter 16 lois au total avant le 30 juin 2005''. Mais parmi ces lois, certaines doivent l'être au plus tard le 31 décembre 2004, note le quotidien, précisant qu'il s'agit particulièrement des lois portant sur l'Amnistie, le Recensement, la fixation du statut et devoirs de l'Opposition politique, la loi Budgétaire, la loi sur la Défense et organisation des forces armées, et l'Avant projet de Constitution de la IIIème République. Quatre lois, tout aussi essentielles, doivent être votées au plus tard le 28 février 2005, à savoir la loi référendaire, la loi Electorale, la loi sur la Décentralisation territoriale et sur la Haute trahison, rapporte le journal.