ONU
Nations Unies Maintien de la paix
23 fév
2009
Revue de presse
Le calme est revenu à Uvira où plusieurs réfugiés congolais venus du Burundi ont pu finalement franchir la frontière, après en avoir été empêchés par des manifestants hostiles à leur retour. C'est ce qui ressort des commentaires des journaux parus à Kinshasa ce mardi 12 octobre 2004. Ils analysent également la nouvelle feuille de route du gouvernement adoptée le week-end dernier.
Les quelque 1200 réfugiés congolais venant du Burundi, bloqués depuis plusieurs jours à la frontière entre le Burundi et la RDC, ont commencé à traverser la frontière pour la ville d'Uvira, annonce LA REFERENCE PLUS, qui rappelle que ces réfugiés étaient bloqués par l'armée congolaise, depuis le 6 octobre, à la frontière entre le Burundi et la RDC. Ils étaient placés sous la protection des Casques bleus de la Monuc, précise le quotidien. Lundi, le gouverneur de la province du Sud-Kivu, M. Augustin Bulaimu, s'est rendu personnellement à la frontière avec le Burundi pour superviser le retour de ces réfugiés et les rassurer qu'ils rentreraient tous dans leur milieu d'origine, rapporte le quotidien, soulignant que lundi soir, la Monuc avait déclaré sur place que la majorité de ces réfugiés étaient déjà arrivés à Uvira.
Malgré l'accalmie, L'AVENIR relève qu'il règne à l'Est, ''de fortes suspicions''. Le quotidien rappelle que ces réfugiés qui reviennent en RDC avaient quitté Uvira et ses environs entre mai et juin derniers à la suite des affrontements sanglants entre forces loyalistes et des soldats dissidents des Forces armées de la RDC. Mais leur retour a suscité des manifestations hostiles de la population d'Uvira, qui aurait été ''manipulée par certains leader d'opinion'', indique le quotidien qui cite le porte-parole de la Monuc à Uvira. Selon ce dernier, ''des leaders d'opinion sont entrain de faire passer des messages selon lesquels il y a des infiltrés rwandais parmi les réfugiés''. De plus, ajoute le quotidien, ''les populations sont offusquées par le nombre sans cesse croissant desdits réfugiés''. La population d'Uvira réclamerait également le retour d'autres réfugiés provenant de la même région et qui se trouvent en Tanzanie, et ne comprend pas que l'on ne s'occupe que des seuls réfugiés Banyamulenge, note le quotidien.
L'hebdomadaire LE SOFT GRAND LACS consacre un dossier sur la crise dans le Kivu, indiquant que les Tutsi et les Hutu, unis, veulent affronter les Bashi. Selon ce journal, ''les Tutsi et les Hutu vivant majoritairement dans le Nord du Kivu, n'en peuvent plus d'être le souffle douleur des congolais de la RDC. Ils savent désormais qui les destinent à la potence : ce sont leurs frères et s'urs Bashi, peuplant le Sud-Kivu''. Le journal évoque un mémo des Tutsi et Hutu rwandophones, dans lequel ces derniers affichent une détermination d'en découdre avec les Bashi, qui pointeraient du doigt les Congolais rwandophones comme des ''quémandeurs de nationalité''.
LE PALMARES livre, pour sa part, les secrets de la feuille de route de la transition adoptée par le gouvernement. Le journal note que l'initiative, en soi, n'est pas mauvaise, car, ''là où les esprits claudiquaient, faisant du pilotage à vue, il existe désormais un document qui a l'avantage de servir de boussole''. Cependant, souligne-t-il, la feuille de route ''pèche malheureusement par son caractère éléphantesque qui nécessite de gros moyens''. Où le gouvernement trouvera-t-il des moyens financiers pour réaliser tout ce qui est prévu ' s'interroge le journal. L'autre élément contraignant est, d'après ce quotidien, les temps. Il se demande à ce sujet, ''comment le gouvernement qui doit avoir comme animal totem la tortue, va-t-il s'escrimer pour prendre tout d'un coup, la vitesse de croisière '''. Face à tous ces défis, le journal estime qu'en adoptant cette nouvelle feuille de route, ''le gouvernement s'est piégé''. Comme LE PALMARES, LA TEMPETE DES TROPIQUES estime que la nouvelle feuille de route sera difficile à appliquer. ''Ce qui reste à faire est pratiquement impossible à réaliser avant le 30 juin 2005'', écrit le quotidien.
Le calendrier électoral étant connu (comme indiqué dans la feuille de route), ''la balle est aujourd'hui dans le camp de la Commission Electorale Indépendante (CEI) sur qui repose désormais la tâche d'organiser les élections'', souligne LE POTENTIEL qui note que ''dans les milieux proches de cette institution, l'on s 'apprête à prendre le taureau par les cornes afin de réussir le pari''. C'est ainsi que le quotidien annonce qu'un forum des partis politiques sera organisé incessamment. ''Le but de cette rencontre consiste à s'appesantir sur le calendrier électoral et pendre toutes les dispositions qui s'imposent pour recueillir le plus grand nombre de positions visant à réunir des conditions optimales d'une bonne organisation électorale'', indique le quotidien, ajoutant qu'outre les partis politiques, la CEI a déjà initié une série de contacts avec des sensibilités de la société dans le même ordre d'idées. Les dés étant jetés, le journal souligne que ''la responsabilité de la suite de la transition est désormais entre les mains de la CEI qui doit passer à la vitesse supérieure pour fixer les règles du jeu''.
En tournée en Afrique centrale, le ministre belge des Affaires étrangères, sera à Kinshasa ce mercredi, annonce L'OBSERVATEUR, notant que M. Karel De Gucht se rendra également à Kigali, Bujumbura, Pretoria, Luanda et Kampala. A Kinshasa, précise le journal, M. De Gucht aura des entretiens avec le Chef de l'Etat, Joseph Kabila et d'autres officiels. ''Au menu, il sera question du processus de transition en cours, de la préparation des élections prévues en RDC en juin 2005 et de la cohabitation pacifique avec les voisins de la RDC à l'Est'', révèle le quotidien.
LE PHARE annonce, pour sa part, que l'Inde met à la disposition de la Monuc 3000 Casques bleus, dans le cadre du renforcement des effectifs de la Mission de l'ONU en RDC. ''Avec ce nombre important d'hommes, New Delhi répond favorablement et rapidement au Conseil de Sécurité qui, par sa résolution 1565, avait autorisé l'augmentation des effectifs de la Monuc de 5900 hommes'', souligne le quotidien.
FORUM DES AS fait état d'une guerre larvée au sein du Rassemblement Congolais pour la Démocratie ( RDC), précisément entre Azarias Ruberwa et Emile Ilunga, représentant respectivement le groupe dit de ''Goma'' et le courant dit ''nationaliste''. Selon le journal, les deux groupes s'affrontent à travers des tracts, calicots hostiles et autres brûlots.
Malgré l'accalmie, L'AVENIR relève qu'il règne à l'Est, ''de fortes suspicions''. Le quotidien rappelle que ces réfugiés qui reviennent en RDC avaient quitté Uvira et ses environs entre mai et juin derniers à la suite des affrontements sanglants entre forces loyalistes et des soldats dissidents des Forces armées de la RDC. Mais leur retour a suscité des manifestations hostiles de la population d'Uvira, qui aurait été ''manipulée par certains leader d'opinion'', indique le quotidien qui cite le porte-parole de la Monuc à Uvira. Selon ce dernier, ''des leaders d'opinion sont entrain de faire passer des messages selon lesquels il y a des infiltrés rwandais parmi les réfugiés''. De plus, ajoute le quotidien, ''les populations sont offusquées par le nombre sans cesse croissant desdits réfugiés''. La population d'Uvira réclamerait également le retour d'autres réfugiés provenant de la même région et qui se trouvent en Tanzanie, et ne comprend pas que l'on ne s'occupe que des seuls réfugiés Banyamulenge, note le quotidien.
L'hebdomadaire LE SOFT GRAND LACS consacre un dossier sur la crise dans le Kivu, indiquant que les Tutsi et les Hutu, unis, veulent affronter les Bashi. Selon ce journal, ''les Tutsi et les Hutu vivant majoritairement dans le Nord du Kivu, n'en peuvent plus d'être le souffle douleur des congolais de la RDC. Ils savent désormais qui les destinent à la potence : ce sont leurs frères et s'urs Bashi, peuplant le Sud-Kivu''. Le journal évoque un mémo des Tutsi et Hutu rwandophones, dans lequel ces derniers affichent une détermination d'en découdre avec les Bashi, qui pointeraient du doigt les Congolais rwandophones comme des ''quémandeurs de nationalité''.
LE PALMARES livre, pour sa part, les secrets de la feuille de route de la transition adoptée par le gouvernement. Le journal note que l'initiative, en soi, n'est pas mauvaise, car, ''là où les esprits claudiquaient, faisant du pilotage à vue, il existe désormais un document qui a l'avantage de servir de boussole''. Cependant, souligne-t-il, la feuille de route ''pèche malheureusement par son caractère éléphantesque qui nécessite de gros moyens''. Où le gouvernement trouvera-t-il des moyens financiers pour réaliser tout ce qui est prévu ' s'interroge le journal. L'autre élément contraignant est, d'après ce quotidien, les temps. Il se demande à ce sujet, ''comment le gouvernement qui doit avoir comme animal totem la tortue, va-t-il s'escrimer pour prendre tout d'un coup, la vitesse de croisière '''. Face à tous ces défis, le journal estime qu'en adoptant cette nouvelle feuille de route, ''le gouvernement s'est piégé''. Comme LE PALMARES, LA TEMPETE DES TROPIQUES estime que la nouvelle feuille de route sera difficile à appliquer. ''Ce qui reste à faire est pratiquement impossible à réaliser avant le 30 juin 2005'', écrit le quotidien.
Le calendrier électoral étant connu (comme indiqué dans la feuille de route), ''la balle est aujourd'hui dans le camp de la Commission Electorale Indépendante (CEI) sur qui repose désormais la tâche d'organiser les élections'', souligne LE POTENTIEL qui note que ''dans les milieux proches de cette institution, l'on s 'apprête à prendre le taureau par les cornes afin de réussir le pari''. C'est ainsi que le quotidien annonce qu'un forum des partis politiques sera organisé incessamment. ''Le but de cette rencontre consiste à s'appesantir sur le calendrier électoral et pendre toutes les dispositions qui s'imposent pour recueillir le plus grand nombre de positions visant à réunir des conditions optimales d'une bonne organisation électorale'', indique le quotidien, ajoutant qu'outre les partis politiques, la CEI a déjà initié une série de contacts avec des sensibilités de la société dans le même ordre d'idées. Les dés étant jetés, le journal souligne que ''la responsabilité de la suite de la transition est désormais entre les mains de la CEI qui doit passer à la vitesse supérieure pour fixer les règles du jeu''.
En tournée en Afrique centrale, le ministre belge des Affaires étrangères, sera à Kinshasa ce mercredi, annonce L'OBSERVATEUR, notant que M. Karel De Gucht se rendra également à Kigali, Bujumbura, Pretoria, Luanda et Kampala. A Kinshasa, précise le journal, M. De Gucht aura des entretiens avec le Chef de l'Etat, Joseph Kabila et d'autres officiels. ''Au menu, il sera question du processus de transition en cours, de la préparation des élections prévues en RDC en juin 2005 et de la cohabitation pacifique avec les voisins de la RDC à l'Est'', révèle le quotidien.
LE PHARE annonce, pour sa part, que l'Inde met à la disposition de la Monuc 3000 Casques bleus, dans le cadre du renforcement des effectifs de la Mission de l'ONU en RDC. ''Avec ce nombre important d'hommes, New Delhi répond favorablement et rapidement au Conseil de Sécurité qui, par sa résolution 1565, avait autorisé l'augmentation des effectifs de la Monuc de 5900 hommes'', souligne le quotidien.
FORUM DES AS fait état d'une guerre larvée au sein du Rassemblement Congolais pour la Démocratie ( RDC), précisément entre Azarias Ruberwa et Emile Ilunga, représentant respectivement le groupe dit de ''Goma'' et le courant dit ''nationaliste''. Selon le journal, les deux groupes s'affrontent à travers des tracts, calicots hostiles et autres brûlots.
