Revue de presse
L'AVENIR fait remarquer que l'augmentation des effectifs de la Monuc n'enlève pas aux Congolais la responsabilité d'assurer la sécurité de leur territoire, car ''la Monuc n'est pas omniprésente dans les coins et recoins du pays''.
La Cour Suprême de Justice (CSJ) a effectué sa rentrée judiciaire le samedi 2 octobre dernier au Palais du Peuple de Kinshasa. L'OBSERVATEUR rapporte qu'au cours de la cérémonie présidée par le Chef de l'Etat, Joseph Kabila, le Procureur général de la République a fait état de lacunes de la loi organique de la Commission Electorale Indépendante (CEI). Il a souligné que ''la loi organique de la CEI pourrait subir de profondes modifications de façon à combler le vide en ce qui concerne notamment les cas de contestations électorales par différents candidats et de contentieux électoral''. Le Procureur a fait remarquer que ''la loi qui organise la CEI ne consacre pas le terme contentieux alors qu'elle est appelée à constater, mieux, à déceler les fraudes, les tricheries et autres litiges, avant, pendant et après les élections''.
LA TEMPETE DES TROPIQUES note que pendant l'audience publique et solennelle, le Président de la CSJ a centré son adresse sur les notions ''d'avis consultatif'' et ''d'appréciation de la conformité des lois à la constitution''. Le quotidien précise que la CSJ a été saisie pour avis consultatif sur deux cas spécifiques. Il s'agit des difficultés d'interprétation des articles 76 et 94 de la Constitution de la transition qui accordent au chef de l'Etat le pouvoir de nommer les hauts fonctionnaires de l'Etat, les gouverneurs et vice- gouverneurs de provinces, les mandataires de l'Etat dans les institutions publiques, ainsi que la requête du président de l'Assemblée nationale sur le projet de loi de l'amnistie. En ce qui concerne l'appréciation de la conformité des lois à la Constitution, la CSJ s'est focalisée sur la constitutionnalité de la loi organique de la Haute autorité des médias et de la loi sur les partis politiques, rapporte LA TEMPETE DES TROPIQUES.
La question de partage des responsabilités au sein des entreprises publiques continue à susciter de nombreux commentaires, constate LE POTENTIEL qui rapporte que la sous-commission technique chargée du partage des responsabilités au sein des entreprises publiques, des régies financières et de la Banque centrale du Congo, a retenu 32 entreprises jugées viables et qui devraient être partagées entre les composantes et entités du Dialogue inter-congolais. Le quotidien souligne qu'au cours de la réunion de la sous-commission du 27 septembre dernier, le ''partage des responsabilités'' a été retenu comme mécanisme faisant l'objet d'un consensus en vue de la mise en place des gestionnaires au sein des entreprises publiques. ''Mais une fois que ce rappel a été fait, les membres de la composante ex-gouvernement ont réagi en s'opposant au partage des responsabilités'', indique le journal précisant que pour cette composante ''la mise en place doit être faite par un comité de sélection des mandataires dont les membres viendraient des composantes et entités ainsi que des partenaires nationaux et internationaux''.
Pour sa part, FORUM DES AS fait état de ''rumeurs persistantes sur le chambardement du Cabinet présidentiel''. Sans autre précision, ce quotidien rapporte qu'au cours d'une conférence de presse que le chef de l'Etat animera aujourd'hui, ce dernier pourrait confirmer ou infirmer ces rumeurs persistances sur le remaniement de son cabinet.
Où sont passés Nkundabatware et Mutebutsi ' s'interroge L'AVENIR qui note que depuis la reprise de Bukavu et Minova par les forces régulières, l'opinion ne cesse de se poser des questions sur la situation actuelle de ces seigneurs de guerre. A ces interrogations, le quotidien rapporte que le Général Laurent Nkunda ''donné pour mort, serait toujours en vie et même aperçu dans certains milieux à Goma'', tandis que ''le colonel Mutebutsi lui, serait victime de l'attaque du camp des réfugiés de Gatumba'', mais les autorités rwandaises auraient démenti cette information.