ONU
Nations Unies Maintien de la paix
20 fév
2009
Revue de presse
Le remaniement attendu du gouvernement de transition est effectif depuis dimanche. Les principaux journaux parus à Kinshasa ce lundi 12 juillet 2004 y consacrent leurs commentaires.
Le décret présidentiel portant publication du gouvernement réaménagé a été rendu public hier dimanche 11 juillet 2004, annonce L'Observateur, soulignant que ''seules les composantes gouvernement, RCD-Goma et Société civile ont procédé à des changements et permutations dans la nouvelle configuration du gouvernement de transition''. Donnant les détails du remaniement, le quotidien indique que dans la composante gouvernement, ''le vice-ministre des Affaires étrangères, Henri Mova Sakanyi, occupe désormais le poste de ministre de l'Information et Presse, en remplacement de Vital Kamerhe devenu secrétaire général du PPRD''. De plus, ''le ministre de la Santé, Yagi Sitolo, quitte le gouvernement et est remplacé par Anastasie Moleko, de même que Mme Pierrette Gene qui passe le relais à Christophe Muzungu au ministère de la Culture et des Arts''. Dans le camp du RCD-G, poursuit le quotidien, l'on note ''l'entrée fracassante de Lola Kisanga au ministère du Travail et prévoyance sociale, à la place de Théo Baruti, aujourd'hui gouverneur de la Province Orientale''. Toujours au RCD, le quotidien constate également ''des permutations'' avec Emile Goy, ancien ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire qui devient ministre de l'Economie à la place de Célestin Vunabandi Kanyamihigo devenu ministre du Portefeuille. Ce dernier remplace à ce poste Joseph Mudumbi qui devient ministre de l'Enseignement supérieur et universitaire. A la Société Civile, l'on note l'entrée d'Anasthase Matenda Kyelu, administrateur délégué de la Fédération des entreprises du Congo, au ministère de la Fonction publique en remplacement de Gustave Tabezi, ajoute le quotidien, précisant que le décret présidentiel nomme également 8 vice-ministres.
Sous le titre : Remaniement : on prend les mêmes et on recommence, Le Potentiel estime qu'à la place du chambardement attendu, ''l'opinion a eu droit à un remaniement pour rire'' ou plutôt un ''réaménagement technique dont le maître mot semble être : on prend les mêmes et on recommence''. Le quotidien se demande dès lors, si le remaniement voulu par Joseph Kabila, pour des raisons d'efficacité, n'a pas été un ''authentique flop'', dans la mesure où ''la majorité des nouveaux promus l'ont été pour remplacer des personnalités nommées à d'autres postes, notamment dans la territoriale''. Le même quotidien ne cache pas sa déception que l'équipe sortante ait été reconduite pour l'essentiel, malgré sa ''piètre prestation''. Pour ce journal, le remaniement laisse un ''goût de la généralisation de la maffia au sommet de l'Etat''.
Forum des As partage la même analyse que Le Potentiel et constate que ''la mise à l'écart d'un grand nombre de ministres et vice-ministres dont le départ ne cessait d'être claironné à longueur de journée'', n'a pas eu lieu. ''Les poids lourds qu'on supposait déjà partants, sont restés fermes sur leurs fauteuils '', écrit le quotidien qui conclut, dans un ton ironique, ''qu'on s'attentait à une tempête, on s'est buté à une brise''.
L'Avenir, pour sa part, constate que le remaniement n'a pas eu lieu. Dans son éditorial de ce jour, le quotidien avance que le gouvernement de transition a été simplement ''retouché''. Ce journal s'attaque particulièrement au RCD qui ''n'a fait que déplacer les pions''. Il estime en effet que '' le RCD a fait un changement qui ne répond à aucun souci connu''. Le quotidien se demande, en outre, si ''ceux qui ont été appelés en remplacement des partants peuvent bénéficier d'une présomption d'efficacité''. Le journal en doute, car ''l'opinion a l'impression qu'on a pris les mêmes et on est reparti vers l'inconnu''.
Pour Le Palmarès, ce '' réaménagement technique'' a permis au peuple congolais, ''qui n'est jamais écouté'', de découvrir qu'il est ''le dindon de la farce'', car ''il désirait si (ce n'était) pas le départ de tous les ministres incompétents mais celui d'une bonne partie d'entre eux''. Ainsi, indique le quotidien, ''la majorité silencieuse qui a été soumise à un suspense aussi long et angoissant qu'inutile, n'a pas fait mystère de son appréciation : l'opération a accouché d'une souris'', écrit Le Palmarès.
Enfin, La Tempête des Tropiques livre le dernier bilan des accrochages entre éléments des Forces armées du Peuple Congolais (FAPC) et du Front des Nationalistes et Intégrationnistes (FNI) dans le district de l'Ituri. Le quotidien fait état de 58 tués parmi lesquels 4 civils. Les deux mouvements s'affrontent pour le contrôle d'une mine d'or, rappelle le journal. Il rapporte également d'autres affrontements au Nord Kivu, notamment à Masisi et à Rutshuru où les Forces armées de la République Démocratique du Congo( FARDC) auraient abattu dix Interahamwe.
Le même quotidien rapporte par ailleurs que l'Union des Patriotes Congolais (UPC) de Thomas Lubanga s'est muée en parti politique. Le journal cite le chef de l'ancienne milice de l'Ituri qui explique que l'UPC, devenue parti politique, est née '' comme l'expression de la révolte des compatriotes contre les injustices et les violations massives des droits de l'Homme qui se commettent à l'égard des innocents''.
Sous le titre : Remaniement : on prend les mêmes et on recommence, Le Potentiel estime qu'à la place du chambardement attendu, ''l'opinion a eu droit à un remaniement pour rire'' ou plutôt un ''réaménagement technique dont le maître mot semble être : on prend les mêmes et on recommence''. Le quotidien se demande dès lors, si le remaniement voulu par Joseph Kabila, pour des raisons d'efficacité, n'a pas été un ''authentique flop'', dans la mesure où ''la majorité des nouveaux promus l'ont été pour remplacer des personnalités nommées à d'autres postes, notamment dans la territoriale''. Le même quotidien ne cache pas sa déception que l'équipe sortante ait été reconduite pour l'essentiel, malgré sa ''piètre prestation''. Pour ce journal, le remaniement laisse un ''goût de la généralisation de la maffia au sommet de l'Etat''.
Forum des As partage la même analyse que Le Potentiel et constate que ''la mise à l'écart d'un grand nombre de ministres et vice-ministres dont le départ ne cessait d'être claironné à longueur de journée'', n'a pas eu lieu. ''Les poids lourds qu'on supposait déjà partants, sont restés fermes sur leurs fauteuils '', écrit le quotidien qui conclut, dans un ton ironique, ''qu'on s'attentait à une tempête, on s'est buté à une brise''.
L'Avenir, pour sa part, constate que le remaniement n'a pas eu lieu. Dans son éditorial de ce jour, le quotidien avance que le gouvernement de transition a été simplement ''retouché''. Ce journal s'attaque particulièrement au RCD qui ''n'a fait que déplacer les pions''. Il estime en effet que '' le RCD a fait un changement qui ne répond à aucun souci connu''. Le quotidien se demande, en outre, si ''ceux qui ont été appelés en remplacement des partants peuvent bénéficier d'une présomption d'efficacité''. Le journal en doute, car ''l'opinion a l'impression qu'on a pris les mêmes et on est reparti vers l'inconnu''.
Pour Le Palmarès, ce '' réaménagement technique'' a permis au peuple congolais, ''qui n'est jamais écouté'', de découvrir qu'il est ''le dindon de la farce'', car ''il désirait si (ce n'était) pas le départ de tous les ministres incompétents mais celui d'une bonne partie d'entre eux''. Ainsi, indique le quotidien, ''la majorité silencieuse qui a été soumise à un suspense aussi long et angoissant qu'inutile, n'a pas fait mystère de son appréciation : l'opération a accouché d'une souris'', écrit Le Palmarès.
Enfin, La Tempête des Tropiques livre le dernier bilan des accrochages entre éléments des Forces armées du Peuple Congolais (FAPC) et du Front des Nationalistes et Intégrationnistes (FNI) dans le district de l'Ituri. Le quotidien fait état de 58 tués parmi lesquels 4 civils. Les deux mouvements s'affrontent pour le contrôle d'une mine d'or, rappelle le journal. Il rapporte également d'autres affrontements au Nord Kivu, notamment à Masisi et à Rutshuru où les Forces armées de la République Démocratique du Congo( FARDC) auraient abattu dix Interahamwe.
Le même quotidien rapporte par ailleurs que l'Union des Patriotes Congolais (UPC) de Thomas Lubanga s'est muée en parti politique. Le journal cite le chef de l'ancienne milice de l'Ituri qui explique que l'UPC, devenue parti politique, est née '' comme l'expression de la révolte des compatriotes contre les injustices et les violations massives des droits de l'Homme qui se commettent à l'égard des innocents''.
