Revue de presse
C'est ce que semble confirmer Le Palmarès qui, citant des sources concordantes, annonce que ''toutes les composantes et entités ont déposé leurs listes au Cabinet du chef de l'Etat''. Cependant, note le quotidien, la tâche du chef de l'Etat qui doit nommer les ministres par décret présidentiel, a été quelque peu compliquée par des composantes et entités qui en envoyé des listes parallèles. Il s'agit, précise le journal, de l'Opposition politique, de la Société civile et du RDC-N.
Par ailleurs, le même journal annonce que neuf ministres du gouvernement de transition qui n'avaient pas fait, dès leur entrée en fonction, une déclaration écrite de tous leurs biens à l'Assemblée nationale, ont été mis en accusation auprès de la Cour Suprême de Justice. Il s'agit de trois ministres et six vice-ministres qui, ''pour des raisons qu'ils sont seuls à connaître, ne se sont pas soumis à cette obligation''.
L'Avenir annonce, pour sa part, que la session parlementaire de lundi prochain sera ''très chaude'', au regard des points inscrits au calendrier de la double session ordinaire de l'Assemblée nationale et du Sénat. Selon ce quotidien, les deux chambres du Parlement examineront les projets de lois organiques de quatre institutions d'appui à démocratie, à savoir la Commission Vérité et Réconciliation, la Commission de l'éthique et de la lutte contre la corruption, l'Observatoire national des droits de l'homme et la Haute autorité des médias. Outre ces projets de loi, ajoute le journal, il y a le projet de loi portant aménagement et correction du budget de l'Etat pour l'excise 2004, le projet de loi sur la défense et les forces armées et le projet de loi sur la nationalité. Ce dernier projet de loi pourrait susciter beaucoup de passion, selon ce quotidien qui rappelle que la question de la nationalité avait été utilisée comme prétexte ''par ceux qui ont fait la guerre à la République Démocratique du Congo''.
Entre-temps, des combats ont repris depuis jeudi entre deux groupes armés à Rwanbuzi à une centaine de Km de Bunia, rapporte La Référence Plus. Citant le porte-parole militaire de la Monuc, le journal indique que ''ces accrochages entre les miliciens des Forces armées du peuple congolais (FAPC) et ceux du Front des nationalistes et intégrationnistes (FNI) ont repris jeudi 'malgré le cessez-le-feu signé mardi''. Au niveau de la Monuc, indique le quotidien, on ne connaît pas encore les vraies raisons de ces affrontements qui ''se déroulent dans une zone très riche en minerais''.