Revue de presse du 09 Février 2005

23 fév 2009

Revue de presse du 09 Février 2005

Les réactions des composantes politiques et de la société civile aux résolutions du séminaire inter- institutionnel organisé (2-4 février) par le Parlement dominent à nouveau l'actualité dans les quotidiens parus à Kinshasa ce mercredi 9 février 2005 et qui commente également le rapport du Conseil de sécurité de l'ONU relatif au trafic d'arme en RDC.
« Transition : l'UDPS clarifie sa position », titre LE PHARE. « Nous nous en tenons à l'Accord Global quant à la date de l'organisation des élections. Pour l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, le 30 juin 2005, c'est la fin de la transition », indique le journal qui cite une déclaration du conseiller politique d'Etienne Tshisekedi, Jean Joseph Mukendi wa Mulumba à l'AFP. Une autre réaction c'est celle du Front pour la tenue des élections avant le 30 juin crée par Antoine Gizenga qui est « déjà à l''uvre ». Selon LA REFERENCE PLUS qui se fait écho de cette information ce Front demande à la Communauté internationale représentée par le Ciat ainsi qu'à toutes les institutions de la transition de « tout mettre en 'uvre en vue d'organiser les élections législatives et présidentielle avant le 30 juin pour l'intérêt supérieur de la nation ». Toujours en rapport avec les élections, LE POTENTIEL rapporte la conférence de presse animée par Monseigneur Monsengwo et écrit : « L'Eglise catholique toujours inquiète ». Le quotidien indique que « l'Eglise catholique a rappelé aux différents acteurs politique congolaise leurs responsabilités dans l'aboutissement heureux de la transition avec l'organisation des élections locales, législatives et présidentielles ».

LE PALMARES insiste sur l'inquiétude de « l'Eglise catholique de plus en plus acerbe ». « A la base de la nervosité des prélats, le laxisme de ces dirigeants de la transition, de se disputer autour du partage des responsabilités dans la territoriale, les entreprises publiques, les services de sécurité et la diplomatie. Pour les évêques, le peuple n'a pas en ce moment, besoin des discours oiseux mais des actions concrètes capables de faire avancer les choses ».

LA TEMPETE DES TROPIQUES revient sur les recommandations du séminaire inter-institutionnel et annonce que « les responsables et membres de vingt organisations de la Société civile/Forces vives ont dénoncé et rejeté les déclarations finale du séminaire qu'ils ont qualifiés d'anti-constitutionnelles et que par conséquent, non opposable au peuple congolais ».

LE PHARE revient sur les entretiens William Swing avec Javier Solana, respectivement Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC et Haut Représentant de l'Union Européenne pour la politique extérieure, commune et la sécurité à Bruxelles, et indique que « outre la situation en RDC, cette rencontre devait également être l'occasion de faire le point sur le désarmement et le rapatriement des groupes armés étrangers dans l'Est, ainsi que sur l'intégration et la formation de l'armée et de la police. L'organisation des élections en RDC était également l'un des sujets inscrits à l'ordre du jour de ces entretiens ». LE PHARE évoque la publication du rapport du Conseil de sécurité en rapport avec la RDC et écrit : « Trafic d'armes en RDC : le conseil de sécurité ouvre sa boîte de Pandore ». Ce journal souligne que « les enquêteurs onusiens expliquent les mécanismes de financement et d'approvisionnement en potentiel militaire des mouvements rebelles burundais, notamment les FDLR et le CNDD/FDD ». Parlant des traques contre les Interhamwe, le quotidien rapporte que « les mécanismes conjoints de vérification (RDC-Rwanda) seront bientôt opérationnels au Sud Kivu ». « La réunion technique de Bukavu a consisté à préparer d'autres concertations qui, elles, permettront la mise en 'uvre du mécanisme conjoint de vérification à appliquer sur 250Km de part et d'autres dans les provinces congolaise du Sud Kivu et rwandaise de Cyangungu », indique le quotidien.

Sur un autre registre L'AVENIR parle des tueries récurrentes en Ituri et dénonce que « le gouvernement est complice de Thomas Lubanga ». Le quotidien indique que « comme prime de ses tueries, l'homme est logé à Kinshasa dans un hôtel cinq étoiles, aux frais du contribuable depuis pratiquement un an. Il n'arrête pas de télécommander des tueries malgré la nomination de ses hommes comme officiers dans l'armée ». De plus, « la Monuc a fait sa part des choses, il faut que le gouvernement mette ce lugubre personnage hors d'état de nuire », conclut le quotidien.