ONU
Nations Unies Maintien de la paix
23 fév
2009
Revue de presse du 10 août 2004
Le séjour à Bukavu d'une délégation de haut niveau des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et la visite, dans la même ville, du Vice-président de la République en charge de la Commission Politique, Défense et Sécurité, Azarias Ruberwa, font la Une de la presse kinoise ce mardi. Certains journaux évoquent aussi les dissensions au sein de la chambre basse du Parlement au sujet de la question d'amnistie.
LE PHARE cite des « informations dignes de foi » et annonce, la visite, ce mardi à Bukavu, de tout l'Etat-major général des FARDC. L' « importante délégation militaire » qui aura à sa tête le Chef d'Etat-major général, le Lieutenant-Général Kisempia, comprendra les principaux commandants des différentes forces de l'armée congolaise, précise le journal. « Les chefs militaires devront, assure-t-on, se pencher en toute priorité, sur les récents affrontements entre éléments des FARDC », écrit le journal. Il souligne que sera aussi abordée la question des Maï-Maï « qui ne semblent vouloir obéir à personne, surtout dans le secteur de l'aéroport de Kavumu ainsi que l'ont démontré les événements de samedi dernier ».
L'Etat-major de l'armée à Bukavu, affirme aussi LA REFERENCE PLUS. « Selon des sources proches de l'Etat-major général, les responsables des FARDC sont descendus à Bukavu pour faire l'étude technique devant aboutir au brassage de toutes les unités belligérantes en vue de la création d'une armée réunifiée et intégrée ». LE POTENTIEL évoque la même information et titre : Le haut commandement des FARDC rejoint Ruberwa à Bukavu.
LE PHARE annonce la visite d'Azarias Ruberwa ce mardi à Cyangungu « où est situé un important camp de réfugiés congolais évalués à près de 4000 personnes ». Selon le journal, il s'agit d'étudiants congolais qui ont manifesté leur volonté de revenir en RDC. « Azarias Ruberwa apporte aux réfugiés congolais un triple message : réconfort, engagement pour la paix, et la réconciliation, enfin un appel à rentrer '' à la maison'' en RDC », écrit le quotidien. LE PHARE annonce aussi que le Vice-président en charge de la commission Politique, Défense et Sécurité, va se rendre d'abord à Kigali pour y rencontrer les autorités rwandaises.
Le journal rappelle les entretiens que M. Ruberwa a eus, lundi, avec les responsables de la MONUC sur les questions relatives « à la consolidation du processus de paix, aux morts liés aux derniers événements de Bukavu, aux dégâts matériels, à la qualification des crimes commis et au retour des réfugiés ».
« En vue d'éviter un embrasement au Kivu », Ruberwa négocie le sort de Nkunda, titre LE POTENTIEL. Il qualifie la mission du Vice-président de difficile. « Il lui faut, d'une part, concilier ses points de vue défendus jusqu'ici au sein du RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) avec le Rwanda comme partenaire. Et de l'autre, tenir compte des objectifs de la Transition au regard de l'Accord global et inclusif que le Gouvernement se doit de respecter », écrit le journal selon qui, Azarias Ruberwa sera jugé sur sa capacité de proposer des solutions réalistes à la situation qui prévaut au Kivu et, particulièrement à celle des dissidents Nkunda et Mutebutsi qui avaient occupé la ville de Bukavu du 2 au 9 juin 2004. Le quotidien rappelle le point de vue exprimé récemment par M. Ruberwa au sujet du Laurent Nkunda. « Soit Nkunda est amnistié pour continuer à circuler librement en RDC, soit il est gratifié d'un exil. Apparemment, Ruberwa a opté pour une solution négociée aux conditions qui restent à déterminer pour éviter un embrasement du pays », écrit LE POTENTIEL. Pour le journal, le Vice-président Ruberwa, « semble nourrir l'intention inavouée de faire de Nkunda une pièce d'échange : ''la paix contre l'impunité de Nkunda ou la guerre''. En d'autres termes, il s'agit d'offrir une prime aux seigneurs de guerre, avec les risques de faire des émules ». Pour LA REFERENCE PLUS, la Mission d'Azarias Ruberwa est sous haute tension.
Ruberwa transporté en hélico jusqu'à sa résidence à Bukavu, titre L'AVENIR qui précise qu'il s'agit d'un hélicoptère de la MONUC, « sécurité oblige », et fait état de la déception de la population. « La population (') s'estime simplement trahie par quelqu'un qui est rentré dans sa province d'origine », écrit le journal. Il poursuit : « L'opinion se demande pourquoi l'homme devait être flanqué de 76 militaires dans l'escorte au moment où il retourne dans sa province ».
Sur un autre registre, FORUM DES AS note une Grogne à l'Assemblée nationale. « La tension est si vive que, dans les coulisses, on attribue le report de la plénière d'hier au climat tendu qui prévaut dans les rangs des députés », écrit le journal qui souligne que la séance est reportée à mercredi. Ce report serait dû, indique le quotidien qui cite certains députés, « aux problèmes d'émoluments » dont la majoration et le paiement régulier sont demandés par les Parlementaires. A en croire plutôt un autre courant, cité par le journal, le Président de l'Assemblée nationale a reporté la séance de lundi pour se concerter « avec certaines personnalités, dont des expatriés » sur des sujets à l'ordre du jour, notamment « le projet de loi portant amnistie pour faits de guerre, infractions politiques et d'opinion ».
Au sujet de la question d'amnistie, LE PALMARES titre : Joseph Kabila irrité par la lettre d'Olivier Kamitatu à la Cour Suprême. Le sujet divise « sérieusement » les députés, note le journal qui précise que la pomme de discorde concerne surtout les assassins de Laurent Désiré Kabila. Un proche du chef de l'Etat congolais, cité par le quotidien, ne voit pas très bien « où veut en venir le Président de l'Assemblée nationale sur une affaire qui touche à la famille biologique du chef de l'Etat ». La lettre du Président de l'Assemblée nationale publiée par le journal, est « une demande d'avis consultatif au Premier président de la Cour Suprême afin de permettre à l'organe législatif d'avoir un éclairage pouvant l'aider à aborder cette question avec plus d'assurance et de sérénité ». Selon le quotidien, le torchon ne brûle pas entre Joseph Kabila et Olivier Kamitatu, mais au contraire, « les deux personnalités ont eu un contact fort positif le week-end dernier ».
Réforme de la sécurité en RDC, Les services spéciaux se remettent en question, titre encore LE PHARE. Le journal annonce l'ouverture, lundi à Kinshasa, d'un séminaire regroupant une centaine d'inspecteurs de la Police Nationale Congolaise et de responsables de services spéciaux venus de toutes les provinces du pays. « Cinq jours durant, ils auront à échanger avec les experts de la MONUC sur les méthodes et techniques de travail dictées par les réalités de la réunification et du processus de transition en cours », écrit le quotidien.
L'Etat-major de l'armée à Bukavu, affirme aussi LA REFERENCE PLUS. « Selon des sources proches de l'Etat-major général, les responsables des FARDC sont descendus à Bukavu pour faire l'étude technique devant aboutir au brassage de toutes les unités belligérantes en vue de la création d'une armée réunifiée et intégrée ». LE POTENTIEL évoque la même information et titre : Le haut commandement des FARDC rejoint Ruberwa à Bukavu.
LE PHARE annonce la visite d'Azarias Ruberwa ce mardi à Cyangungu « où est situé un important camp de réfugiés congolais évalués à près de 4000 personnes ». Selon le journal, il s'agit d'étudiants congolais qui ont manifesté leur volonté de revenir en RDC. « Azarias Ruberwa apporte aux réfugiés congolais un triple message : réconfort, engagement pour la paix, et la réconciliation, enfin un appel à rentrer '' à la maison'' en RDC », écrit le quotidien. LE PHARE annonce aussi que le Vice-président en charge de la commission Politique, Défense et Sécurité, va se rendre d'abord à Kigali pour y rencontrer les autorités rwandaises.
Le journal rappelle les entretiens que M. Ruberwa a eus, lundi, avec les responsables de la MONUC sur les questions relatives « à la consolidation du processus de paix, aux morts liés aux derniers événements de Bukavu, aux dégâts matériels, à la qualification des crimes commis et au retour des réfugiés ».
« En vue d'éviter un embrasement au Kivu », Ruberwa négocie le sort de Nkunda, titre LE POTENTIEL. Il qualifie la mission du Vice-président de difficile. « Il lui faut, d'une part, concilier ses points de vue défendus jusqu'ici au sein du RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) avec le Rwanda comme partenaire. Et de l'autre, tenir compte des objectifs de la Transition au regard de l'Accord global et inclusif que le Gouvernement se doit de respecter », écrit le journal selon qui, Azarias Ruberwa sera jugé sur sa capacité de proposer des solutions réalistes à la situation qui prévaut au Kivu et, particulièrement à celle des dissidents Nkunda et Mutebutsi qui avaient occupé la ville de Bukavu du 2 au 9 juin 2004. Le quotidien rappelle le point de vue exprimé récemment par M. Ruberwa au sujet du Laurent Nkunda. « Soit Nkunda est amnistié pour continuer à circuler librement en RDC, soit il est gratifié d'un exil. Apparemment, Ruberwa a opté pour une solution négociée aux conditions qui restent à déterminer pour éviter un embrasement du pays », écrit LE POTENTIEL. Pour le journal, le Vice-président Ruberwa, « semble nourrir l'intention inavouée de faire de Nkunda une pièce d'échange : ''la paix contre l'impunité de Nkunda ou la guerre''. En d'autres termes, il s'agit d'offrir une prime aux seigneurs de guerre, avec les risques de faire des émules ». Pour LA REFERENCE PLUS, la Mission d'Azarias Ruberwa est sous haute tension.
Ruberwa transporté en hélico jusqu'à sa résidence à Bukavu, titre L'AVENIR qui précise qu'il s'agit d'un hélicoptère de la MONUC, « sécurité oblige », et fait état de la déception de la population. « La population (') s'estime simplement trahie par quelqu'un qui est rentré dans sa province d'origine », écrit le journal. Il poursuit : « L'opinion se demande pourquoi l'homme devait être flanqué de 76 militaires dans l'escorte au moment où il retourne dans sa province ».
Sur un autre registre, FORUM DES AS note une Grogne à l'Assemblée nationale. « La tension est si vive que, dans les coulisses, on attribue le report de la plénière d'hier au climat tendu qui prévaut dans les rangs des députés », écrit le journal qui souligne que la séance est reportée à mercredi. Ce report serait dû, indique le quotidien qui cite certains députés, « aux problèmes d'émoluments » dont la majoration et le paiement régulier sont demandés par les Parlementaires. A en croire plutôt un autre courant, cité par le journal, le Président de l'Assemblée nationale a reporté la séance de lundi pour se concerter « avec certaines personnalités, dont des expatriés » sur des sujets à l'ordre du jour, notamment « le projet de loi portant amnistie pour faits de guerre, infractions politiques et d'opinion ».
Au sujet de la question d'amnistie, LE PALMARES titre : Joseph Kabila irrité par la lettre d'Olivier Kamitatu à la Cour Suprême. Le sujet divise « sérieusement » les députés, note le journal qui précise que la pomme de discorde concerne surtout les assassins de Laurent Désiré Kabila. Un proche du chef de l'Etat congolais, cité par le quotidien, ne voit pas très bien « où veut en venir le Président de l'Assemblée nationale sur une affaire qui touche à la famille biologique du chef de l'Etat ». La lettre du Président de l'Assemblée nationale publiée par le journal, est « une demande d'avis consultatif au Premier président de la Cour Suprême afin de permettre à l'organe législatif d'avoir un éclairage pouvant l'aider à aborder cette question avec plus d'assurance et de sérénité ». Selon le quotidien, le torchon ne brûle pas entre Joseph Kabila et Olivier Kamitatu, mais au contraire, « les deux personnalités ont eu un contact fort positif le week-end dernier ».
Réforme de la sécurité en RDC, Les services spéciaux se remettent en question, titre encore LE PHARE. Le journal annonce l'ouverture, lundi à Kinshasa, d'un séminaire regroupant une centaine d'inspecteurs de la Police Nationale Congolaise et de responsables de services spéciaux venus de toutes les provinces du pays. « Cinq jours durant, ils auront à échanger avec les experts de la MONUC sur les méthodes et techniques de travail dictées par les réalités de la réunification et du processus de transition en cours », écrit le quotidien.
