Après cette rencontre du ministre de la communication avec les journalistes, L'Avenirfait savoir que « l'heure est à la reconfiguration et le retrait progressif de la MONUC». Le porte-parole du gouvernement a déclaré à la presse que « les hauts responsables des Nations-Unies ont été informés de la volonté du gouvernement qui, tout en souhaitant voir le retrait total de la Monuc de la RDC, être constaté courant 2011 », mentionne notamment L'Avenir. Soulignant que pour le ministre Lambert Mende « le retrait des éléments de la MONUC de la RDC n'implique aucune forme de rupture », L'Avenir indique qu'il y aura comme « dans tout autre pays, et comme en RDC avant et après l'arrivée de la MONUC, des problèmes socio-économiques ou de sécurité et des abus de droits », en citant le porte-parole du gouvernement. Un porte-parole qui selon L'Avenir a précisé que « la RDC attend encore beaucoup de la MONUC même si les premiers objectifs assignés a cette mission ont été atteints ».

Par ailleurs et d'après toujours L'Avenir, Lambert Mende a renseigné que « le peuple congolais veut se dépouiller aussi rapidement que possible du rôle infamant du boulet que l'Afrique et le monde trainent à leurs pieds depuis une décennie ». Cette ambition des congolais à redevenir « un peuple comme un autre, à vivre dans un pays normal est une simple question de dignité humaine », explique L'Avenir, se faisant écho d'autres propos du ministre de la communication et des médias.

Le retrait de la MONUC de la République démocratique du Congo, « n'implique aucune forme de rupture », note tout comme L'Avenir, Le Potentiel. Ce journal précise que « le désengagement de la force de la MONUC commencera par celle qui est déployée dans les zones non perturbée du pays et le transfert de toutes les unités encore présentes vers les deux provinces du Nord et du Sud-Kivu qui font l'objet d'incursions des groupes armés dans 5 de leurs territoires ». Le Potentiel souligne d'autre part que devant les journalistes, Lambert Mende, après avoir brossé « la rétrospective du travail abattu par la MONUC en RDC a considéré celui-ci de globalement satisfait ».

Pour sa part et toujours sur le même sujet, L'Observateur rapporte que pour le gouvernement congolais les nouvelles attributions de la MONUC doivent être « exclusivement orientées vers le soutien aux efforts de renforcement des capacités organisationnelles, opérationnelles et d'encadrement des forces armées de la RDC, de la police et des forces de sécurité ainsi que l'appui à la reforme de l'appareil judiciaire ».

La Référence Plus signale de son coté que le porte-parole du gouvernement a tenu à préciser que « la volonté de l'exécutif congolais de voir la MONUC se retirer n'est pas un stratagème du pouvoir pour se débarrasser d'elle et pouvoir truquer les élections générales en 2011 ».

« Lettre sur les élections 2011 : Joseph Kabila en colère », informe et sur un tout autre volet de l'actualité LePalmarès. SelonLe Palmarès, le chef de l'Etat instruit le ministre des Affaires étrangères de « convoquer et d'adresser des protestations aux ambassadeurs des Usa, du Canada et de l'Espagne ainsi qu'au patron de la MONUC ». A cette occasion, précise Le Palmarès, le ministre des affaires étrangères, leur a fait part de la vive protestation du gouvernement congolais à propos de la publication dans la presse internationale et nationale « d'une lettre des représentants de ces pays et organisations au chef de l'Etat, en date du 23 février, dans des termes non diplomatiques l'enjoignant de produire un calendrier intégral des élections de 2011... ». A en croire Le Palmarès, le ministre congolais a fait savoir que la lettre des ambassadeurs «... ne sera pas suivie d'effet... ». Selon toujours Le Palmarès, Le ministre a indiqué que la requalification du mandat de la MONUC ne peut pas être une occasion pour l'Onu et les gouvernements des Usa, du canada, de la Suisse, d'Espagne et de l'Union européenne « d'exercer une pression sur le gouvernement de la RDC ».

Parlant de dialogue de « sourds entre Kinshasa, New York et Bruxelles au sujet des élections »,Le Phare, prévient que « les propos du ministre des Affaires étrangères vont faire des vagues tant au siège de Onu que celui de l'union européenne ». Le Phare préconise « une analyse de tous les paramètres avant l'adoption d'une position radicale de la part du gouvernement ».