Revue de presse du 14 Février 2005
L'AVENIR revient sur les protestations au sujet du déploiement de la Monuc à Kikwit. Il parle des consultations que les ressortissants de cette province habitant la ville de Kinshasa ont entamées et note qu'ils sont en « alerte ». Pour cause, écrit le quotidien, « les ressortissants de cette ville estiment qu'à Kikwit, il n'y a pas de problèmes particuliers de sécurité ». Ce journal indique que les ressortissants de Bandundu disent que « la Monuc veut rendre service au gouvernement de Kigali qui estimerait qu'il restait encore des Interhamwe dans cette partie de la RDC après avoir amené à Muanda une horde de ressortissant rwandais et ougandais qui, errant de brousse en brousse se seraient retrouvés à Kikwit ». « D'autres voient dans ce souci de la Monuc de se déployer même la où sa présence n'est pas indispensable, un besoin suspect de contrôler tout le Congo ».
LE POTENTIEL, parlant de la convocation de la session extraordinaire du parlement, écrit : « Kabila met fin à la recréation ». Le journal indique que le décret présidentiel est clair, que « l'Assemblée nationale aura à s'appesantir sur l'examen et l'adoption du projet du budget 2005 déposé depuis le 28 décembre 2004 devant son bureau. Quant au Sénat, il devra examiner avec la même célérité l'avant projet de la constitution ». Abordant le même sujet LA TEMPETE DES TROPIQUES estime que « les Députés et Sénateurs face à leurs responsabilités ». Le quotidien demande aux parlementaires de manifester la volonté d'en finir avec la transition. Pour LA TEMPETE DES TROPIQUES, « Jusqu'à preuve du contraire, cette session est la dernière qui devra conclure la transition. Ainsi les députés et sénateurs sont partagés entre les recommandations du séminaire inter-institutionnel et la réaction de la population qui s'en est suivie ». L'AVENIR, quant à lui, note que « l'erreur est interdite ». « Les députés et sénateurs ont donc une grave responsabilité de tout faire pour ne pas endosser la responsabilité du retard dans la mise en place des instruments juridiques indispensables à l'organisation des élections ».
LA REFERENCE PLUS se demande si « l'espace présidentiel serait gagné par le virus de l'affairisme » et souligne : « Graves inquiétudes des partenaires, le gouvernement sans leader ». « Les membres de l'espace présidentiel donnent de plus en plus l'impression de ne plus assurer, comme le recommande l'article 82 de la constitution, un leadership nécessaire et exemplaire ».
LE PALMARES revient sur le séminaire inter-institutionnel et publie le communiqué du Rcd qui interdit à ses parlementaires d'aller à l'intérieur du pays pour vulgariser les recommandations de ce forum. Pour le Rcd, écrit le quotidien, « ce séminaire a été un forum de professionnels et d'experts et non une institution dont dépendent les parlementaires, à moins que les plénières de deux chambres en endossent les recommandations, les députés et les sénateurs du Rcd ne prendront pas part à cette campagne ».