Revue de presse du 22 novembre 2005

24 fév 2009

Revue de presse du 22 novembre 2005

Le processus électoral en cours est la principale préoccupation des journaux parus ce mardi 22 novembre 2005 à Kinshasa.
En prévision au référendum constitutionnel du 18 décembre prochain, « une mission d'observateurs électorale de l'Union européenne est arrivée à Kinshasa depuis jeudi dernier », rapporte L'Avenir. Essentiellement, cette mission aura pour objectif « de produire une évaluation impartiale et exhaustive du processus référendaire afin d'identifier les possibles améliorations à apporter et formuler ses recommandations aux autorités congolaises et à la communauté internationale », détaille L'Avenir. Par cette mission, « l'Union européenne [montre qu'elle] s'intéresse aux problèmes de la RDC qui est en train de son forger son avenir », estime L'Observateur.

Cependant, il reste évident qu'il revient aux Congolais de « dire oui ou non à leur Constitution », observe L'Observateur, citant l'Ambassadeur de la Grande Bretagne, en RDC, Andy Sparkes. Et surtout, se donner les moyens pour que « les élections soient transparentes pour éviter les contestations et le chaos », juge Le Phare, rappelant que « la fin du processus de transition est prévue pour le 30 juin prochain ». De toutes les façons, « la communauté internationale ne peut pas prolonger indéfiniment la transition. [Sa] priorité est de mettre un terme à la transition dans les bonnes conditions et dans l'intérêt des Congolais », précise Le Potentiel, qui cite l'Ambassadeur de l'Allemagne en République Démocratique du Congo. Dans le cas contraire, « la RDC sera morcelée [car] chacun [va] reprendre ses libertés. Nous allons donc revenir à l'époque d'avant Sun City », [propos de l'Ambassadeur de l'Allemagne] prédit Le Potentiel.

A l'Assemblée nationale, les députés n'ont toujours pas commencé à plancher sur le projet de loi électoral. Vraisemblablement, « l'examen de la loi électorale devra attendre l'adoption de la Constitution au référendum », croit savoir L'Avenir. Tout simplement parce que « la loi électorale présentée à l'Assemblée nationale n'est pas basée sur la Constitution de la transition, mais le projet de Constitution de la 3e République qui n'a pas encore requis le veto du peuple congolais », explique L'Avenir. Qu'à cela ne tienne, « le peuple congolais [lui] insiste une fois de plus sur la nécessité d'une loi électorale qui ne favorise en rien les anciens belligérants devenus des composantes et entités et la bourgeoisie politique ('). [Il veut] une loi devant permettre l'émergence d'une nouvelle génération politique appelée à servir de moteur aux changements à opérer après les élections », renseigne La Tempête des Tropiques.

Sur un tout autre registre, « les assassins du journaliste Franck Ngyke et de son épouse [ont été] mis aux arrêts et présentés à la presse », informe L'Avenir. Parmis les présumés assassins « trois sous officiers des forces armées congolaises et un civil pour avoir eu l'idée d'acheter des mains de ces derniers le téléphone de Franck Ngyke », précise La Référence Plus. Après leur arrestation, il ne reste plus que « l'organisation d'un procès équitable afin d'identifier, non seulement les auteurs intellectuels de ces crimes, mais aussi les vrais mobiles de ces assassinats », recommande Le Palmarès.