Revue de Presse du 26 janvier 2005
LE POTENTIEL parle de la « panique à Kinshasa ». « Alors qu'ils ne se doutaient de rien, les kinois ont été soudainement pris de panique en milieu de la journée d'hier mardi. Raison apparente : la rumeur selon laquelle une fusillade aurait éclaté à la présidence de la République mettant la vie du chef de l'Etat en danger. Plus insistante encore, la version d'après laquelle le président de la République, atteint d'une balle, aurait été évacué d'urgence vers un pays étranger ».
L'OBSERVATEUR revient sur le message du gouverneur de la ville de Kinshasa, Jean Kimbunda qui « a invité les kinois au calme et a mis ces rumeurs sur le compte de l'intoxication, car les ennemis de la paix sont parmi nous » a-t-il indiqué. Ce journal qualifie « ces ennemis de la paix des pyromanes qui, en réalité, ne veulent pas l'organisation des élections libres, démocratiques et transparentes ».
« Panique à Kinshasa » écrit LE PHARE qui demande à ce que « Nos gouvernants intériorisent la culture de la satisfaction diligente de la soif des masses populaires de savoir ce qui se passe autour d'eux et de ceux qui détiennent les rênes du pouvoir de l'Etat. Certes, ils sont prompts à réagir par anticipation aux opérations villes mortes ». Parlant de la réunion du Conseil supérieur de la défense, le journal indique que « les questions de l'armée et de la sécurité étaient à l'ordre du jour ». « Le président de la République a débattu avec les membres de cet organe, de ces dossiers brûlants de la transition pour lesquels la tenue des consultations régulières permettent d'accélérer le règlement rapide des questions liées à la sécurisation du pays ».
« Kinshasa emparée hier par une folle panique », titre LA TEMPETE DES TROPIQUES qui décrit l'ambiance qui a régné hier dans la capitale et principalement à l'aéroport international de N'djili « transformé momentanément en un terrain de courses olympiques tandis que les marchés, magasins, hôpitaux, écoles et universités ont été vidés de leurs clients ».