Revue de Presse du 28 janvier 2005
Au sujet du séminaire inter-institutionnel, LA TEMPETE DES TROPIQUE écrit : « Prolongation ou non de la transition, la Monuc place le parlement et le gouvernement devant leurs responsabilités ». Selon le porte-parole de la Monuc, Mamadou Bah, cité par le quotidien « la balle se trouve dans le camp des dirigeants de la transition qui doivent non seulement prendre des décisions conséquentes, à l'occasion de la tenue du séminaire en rapport avec le processus électoral, mais aussi et surtout travailler à la mise en application de leurs propres décisions ».
Parlant toujours de ce forum, LE PHARE estime que « la prolongation (de la transition) est en marche ». Le journal qui annonce le début probable des travaux de ce séminaire ce samedi au palais du peuple, apprécie son bien-fondé et conclut « qu'il y a de malhonnête dans cet exercice, c'est que ni parmi les animateurs de la transition, ni du coté de la Communauté internationale, personne ne semble enthousiaste, au nom de la bonne gouvernance, à établir les responsabilités dans le gâchis actuel et l'enlisement du processus »
Citant de nombreux rapports en provenance de Lubumbashi et de Paris, LA TEMPETE DES TROPIQUES annonce « Une vaste conspiration contre la Rd Congo en préparation au Katanga », au motif de saboter les élections actuellement en gestation et rendre le pays ingouvernable en recourant au terrorisme ».
LA REFERENCE PLUS se fait l'écho du séjour de Vital Kamerhe à Kananga et à Tshikapa et titre en première page « Joseph Kabila joue et gagne au Kasaï Occidental ». Le journal raconte que « le secrétaire général du Pprd a été accueilli en triomphe et que les population de Tshikapa réclament les élections pour avril 2005 ».
Sur un autre registre, L'AVENIR revient sur le récent rapport d'audit au sein des entreprises d'Etat. « Pour empêcher l'audit sur la gestion des entreprises à l'Est, Goma met Ruberwa sous pression » titre le journal qui indique que « les coordonnateurs des entreprises publiques mis en place au plus fort de la guerre veulent le pousser (Ruberwa) à empêcher à tout prix que les enquêteurs débarquent à Goma et Bukavu ».