ONU
Nations Unies Maintien de la paix
23 fév
2009
Revue de presse du 8 octobre 2002
Le Président congolais, Joseph Kabila, a tenu, jeudi à Kinshasa, un point de presse au cours duquel, plusieurs sujets d'actualité ont été abordés. Les journaux parus vendredi dans la capitale congolaise en fait largement écho.
Au cours du point de presse tenu hier à Kinshasa, rapporte L'OBSERVATEUR, Joseph Kabila a annoncé son voyage à l'Est du pays. « Ce n'est pas parce que la situation se stabilise que je veux aller à l'Est du pays. Le voyage pour l'Est du pays était programmé pour l'année passée. Mais parce qu'il y a eu des incidents ici et là, que ça soit à l'Est ou ici au niveau de la ville de Kinshasa que je n'ai pu effectuer le voyage en question. Le voyage est prévu pour la semaine prochaine ou bien avant la fin de la semaine prochaine », a déclaré le Chef de l'Etat congolais. Il se rendra dans les villes de Kisangani, Kindu, Bukavu, Goma, Beni, Butembo, dans le district de l'Ituri et dans la province de l'Equateur, précise le journal.
Joseph Kabila : « le pari des élections sera tenu », titre LA REFERENCE PLUS. « C'est la CEI (Commission Electorale Indépendante) qui doit organiser les élections. Le pari sera tenu parce que primo, c'est la volonté de notre peuple. Secundo, parce que les dirigeants des institutions de la transition sont déterminés pour que les élections soient organisées comme prévu », a dit Joseph Kabila. Il a cependant relevé le « problème qui concerne les moyens ». Il faut, en effet, 285 millions de dollars pour organiser le scrutin, mais « pour l'instant, je crois bien que c'est la moitié de ce montant que nous avons pu mobiliser », a-t-il souligné. « Il se montre néanmoins optimiste et estime que les élections auront bel et bien lieu en juin 2005, si on arrive, bien entendu, à résoudre le problème de moyen », rapporte le quotidien.
Joseph Kabila : « Si les élections ne sont pas organisées, le Gouvernement devrait démissionner », note en première page LE PALMARES. Kabila met en garde les animateurs de la transition, renchérit LE POTENTIEL Le Président de la République, selon ce journal, a balayé l'idée de prolongation de la transition. Quant à sa candidature aux prochaines élections, « Joseph Kabila déclare qu'il se prononcera le moment venu », écrit le quotidien.
« Pour le Président, la procédure de nomination des mandataires doit être transparente », écrit FORUM DES AS qui titre : « Nous ne devons pas privatiser la gestion du pays », citant Joseph Kabila. Il estime que le partage des responsabilités se situe au niveau des institutions politiques, pas des entreprises publiques qui sont un patrimoine national, rapporte le journal. D'où sa proposition : que le Gouvernement mette en place une commission constituée de Congolais, des experts de la Banque mondiale, du Fond Monétaire International (FMI) pour identifier et faire l'évaluation des candidats proposés. « Le moment venu, ces propositions seront soumises au Président de la République et les mandataires seront nommés. Il faut, cette fois, que ce soient des mandataires et non des prédateurs », a souligné le Président de la République. D'où le titre du journal LE PHARE : PDG : Kabila dit non aux prédateurs.
Joseph Kabila fait des révélations, titre de son côté L'AVENIR qui publie l'intégralité du point de presse du Chef de l'Etat congolais. Au sujet de la question de l'amnistie, M. Kabila a souligné qu'« on ne peut pas permettre que les assassins d'un chef de l'Etat soient amnistiés comme cela. Ce serait irresponsable de ma part et cela pourrait occasionner l'instabilité des institutions », rapporte le quotidien. Parlant de la nomination de l'ancien ministre des Affaires Etrangères issu du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Antoine Ghonda, devenu ambassadeur itinérant du Président, celui-ci a indiqué qu'il s'agissait d'un Congolais patriote et nationaliste capable de placer les intérêts du pays avant toute chose. « Je vais appeler d'autres Congolais si le besoin se fait sentir », a dit Joseph Kabila.
Autre point de presse rapporté à la presse, celle tenue par le Vice-président en charge de la commission Economique et Financière, en visite aux Etats-Unis. Jean-Pierre Bemba réaffirme la tenue des élections en 2005, titre encore LE PHARE. « Toutes les parties sont engagées à respecter le calendrier de la période de transition », a dit le Vice-président. Le journal rend compte aussi de la rencontre, à Washington, entre M. Bemba et la Conseillère du président américain en charge des questions de sécurité pour l'Afrique, Findi Courville. « La collaboratrice du Président Bush a déclaré qu'elle comptait beaucoup sur le renforcement des effectifs de la MONUC pour un contrôle efficace aux frontières congolaises, surtout à l'Est où certains groupes armés incontrôlés restent encore actifs et porteurs d'un haut degré de nuisance », écrit le journal.
La question des insurgés de Nkunda en suspens après le passage de Buki, titre encore LE POTENTIEL qui rapporte la fin de la mission de dix jours à Goma du Chef d'état-major de la Force terrestre, Sylvain Buki. Tout semble revenu dans l'ordre après les affrontements signalés à Numbi, Walikale et Nyabiondo, dans le territoire de Masisi, mais le problème des insurgés n'est pas définitivement tranché, quatre mois après leur insurrection ; le sort de Laurent Nkunda et des officiers « qui l'ont accompagné dans l'aventure de Bukavu sera déterminé par la justice militaire », note le journal qui cite le Général Buki.
Plus de mille réfugiés congolais bloqués entre le Burundi et la RDC, annonce le même journal. A en croire l'administration et la police burundaise, citées par LE POTENTIEL, les réfugiés sont bloqués par l'armée congolaise et ne peuvent pas atteindre le poste-frontière congolais de Kanvinvira. Ils ont refusé de retourner au Burundi, comme le leur proposait le commandant militaire de la ville d'Uvira, le colonel Mutupeke. « Nous sommes des Congolais qui veulent rentrer chez eux, même si nous ne sommes pas les bienvenus pour tous », a expliqué à l'AGENCE FRANCE PRESSE, Pasteur Munyaruhanga, un des représentants des réfugiés.
Joseph Kabila : « le pari des élections sera tenu », titre LA REFERENCE PLUS. « C'est la CEI (Commission Electorale Indépendante) qui doit organiser les élections. Le pari sera tenu parce que primo, c'est la volonté de notre peuple. Secundo, parce que les dirigeants des institutions de la transition sont déterminés pour que les élections soient organisées comme prévu », a dit Joseph Kabila. Il a cependant relevé le « problème qui concerne les moyens ». Il faut, en effet, 285 millions de dollars pour organiser le scrutin, mais « pour l'instant, je crois bien que c'est la moitié de ce montant que nous avons pu mobiliser », a-t-il souligné. « Il se montre néanmoins optimiste et estime que les élections auront bel et bien lieu en juin 2005, si on arrive, bien entendu, à résoudre le problème de moyen », rapporte le quotidien.
Joseph Kabila : « Si les élections ne sont pas organisées, le Gouvernement devrait démissionner », note en première page LE PALMARES. Kabila met en garde les animateurs de la transition, renchérit LE POTENTIEL Le Président de la République, selon ce journal, a balayé l'idée de prolongation de la transition. Quant à sa candidature aux prochaines élections, « Joseph Kabila déclare qu'il se prononcera le moment venu », écrit le quotidien.
« Pour le Président, la procédure de nomination des mandataires doit être transparente », écrit FORUM DES AS qui titre : « Nous ne devons pas privatiser la gestion du pays », citant Joseph Kabila. Il estime que le partage des responsabilités se situe au niveau des institutions politiques, pas des entreprises publiques qui sont un patrimoine national, rapporte le journal. D'où sa proposition : que le Gouvernement mette en place une commission constituée de Congolais, des experts de la Banque mondiale, du Fond Monétaire International (FMI) pour identifier et faire l'évaluation des candidats proposés. « Le moment venu, ces propositions seront soumises au Président de la République et les mandataires seront nommés. Il faut, cette fois, que ce soient des mandataires et non des prédateurs », a souligné le Président de la République. D'où le titre du journal LE PHARE : PDG : Kabila dit non aux prédateurs.
Joseph Kabila fait des révélations, titre de son côté L'AVENIR qui publie l'intégralité du point de presse du Chef de l'Etat congolais. Au sujet de la question de l'amnistie, M. Kabila a souligné qu'« on ne peut pas permettre que les assassins d'un chef de l'Etat soient amnistiés comme cela. Ce serait irresponsable de ma part et cela pourrait occasionner l'instabilité des institutions », rapporte le quotidien. Parlant de la nomination de l'ancien ministre des Affaires Etrangères issu du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Antoine Ghonda, devenu ambassadeur itinérant du Président, celui-ci a indiqué qu'il s'agissait d'un Congolais patriote et nationaliste capable de placer les intérêts du pays avant toute chose. « Je vais appeler d'autres Congolais si le besoin se fait sentir », a dit Joseph Kabila.
Autre point de presse rapporté à la presse, celle tenue par le Vice-président en charge de la commission Economique et Financière, en visite aux Etats-Unis. Jean-Pierre Bemba réaffirme la tenue des élections en 2005, titre encore LE PHARE. « Toutes les parties sont engagées à respecter le calendrier de la période de transition », a dit le Vice-président. Le journal rend compte aussi de la rencontre, à Washington, entre M. Bemba et la Conseillère du président américain en charge des questions de sécurité pour l'Afrique, Findi Courville. « La collaboratrice du Président Bush a déclaré qu'elle comptait beaucoup sur le renforcement des effectifs de la MONUC pour un contrôle efficace aux frontières congolaises, surtout à l'Est où certains groupes armés incontrôlés restent encore actifs et porteurs d'un haut degré de nuisance », écrit le journal.
La question des insurgés de Nkunda en suspens après le passage de Buki, titre encore LE POTENTIEL qui rapporte la fin de la mission de dix jours à Goma du Chef d'état-major de la Force terrestre, Sylvain Buki. Tout semble revenu dans l'ordre après les affrontements signalés à Numbi, Walikale et Nyabiondo, dans le territoire de Masisi, mais le problème des insurgés n'est pas définitivement tranché, quatre mois après leur insurrection ; le sort de Laurent Nkunda et des officiers « qui l'ont accompagné dans l'aventure de Bukavu sera déterminé par la justice militaire », note le journal qui cite le Général Buki.
Plus de mille réfugiés congolais bloqués entre le Burundi et la RDC, annonce le même journal. A en croire l'administration et la police burundaise, citées par LE POTENTIEL, les réfugiés sont bloqués par l'armée congolaise et ne peuvent pas atteindre le poste-frontière congolais de Kanvinvira. Ils ont refusé de retourner au Burundi, comme le leur proposait le commandant militaire de la ville d'Uvira, le colonel Mutupeke. « Nous sommes des Congolais qui veulent rentrer chez eux, même si nous ne sommes pas les bienvenus pour tous », a expliqué à l'AGENCE FRANCE PRESSE, Pasteur Munyaruhanga, un des représentants des réfugiés.
