Revue de Presse MONUC-02 mars 2006
En attendant la réaction d'Olivier Kamitatu, qui avait « porté plainte contre le MLC pour limogeage abusif » des députés et sénateurs dont « la plupart sont concernés par l'arrêt de la haute cour, promettent des misères à quiconque s'hasarderait à mettre en application le fameux arrêt de la cour suprême », averti Le Palmarès. D'autant plus que cet arrêt est « de nature à troubler la paix sociale dans le pays parce qu'il n'a aucune base ni juridique, ni constitutionnelle... », estime Le Palmarès, citant un sénateur, proche d'Olivier Kamitatu. Reste qu'au lieu de « crier à une tentative de déstabilisation du parlement, les frondeurs devraient faire montre d'élégance politique et d'honnêteté intellectuelle en tirant toutes les conséquences de leurs nouveaux choix politiques tropicalisés aux enjeux électoraux », juge Le Potentiel.
Ce week-end, de toute évidence, « ça risque de chauffer », prédit La Référence Plus. Toutefois, en cas de « refus de se soumettre, le procureur général de la République, pourrait charger un huissier de justice afin de faire exécuter l'arrêt, en forçant le bureau de Kamitatu », renseigne Le Palmarès. Véritablement, on s' « achemine vers un autre point de blocage qui risque d'envenimer davantage le climat déjà lourd du processus »,
craint Le Phare.
Pour l'heure, la loi électorale, elle, n'est toujours pas promulguée. Conséquence : « les prévisions arithmétiques de la commission électorale indépendante sont largement dépassées...La Cei prévoyait le premier tour de la présidentielle pour le 18 juin 2006, si la loi électorale était promulguée par le chef de l'Etat le 27 fevrier 2006 », rappelle Le Phare. Qu'à cela ne tienne, la Cei reste « déterminer à organiser le premier tour des présidentielle avant le 30 juin 2006 », souligne Le Palmarès, dixit Apollinaire Malu Malu, président de la Cei. Aussi, le premier tour de l'élection présidentielle a été « reporté au 25 juin », croit savoir Le Palmarès.
En attendant cette date, les partis politiques, « non en règle ont trois jours », pour régulariser leur situation, signale L'Avenir. Déjà, à la date du 3 janvier 2006, ce sont « 238 partis politiques agrées qui ont été répertoriés par le ministère de l'intérieur », dénombre L'Avenir. Et sur cette liste « le nom de l'UDPS se retrouve repris deux fois. Une première fois avec comme dirigeant Etienne Tshisekedi et une seconde fois avec Edmond Moukendy », fait savoir Le Potentiel.
Ailleurs, sur le champ militaire à l'Est, « les militaires congolais sont plus que jamais déterminés avec l'appui de la MONUC à chasser les FDLR qui refusent le désarmement sur le sol congolais », constate L'Observateur. En effet, « environ 300 casques bleus pakistanais, des véhicules blindés et des hélicoptères de combat appuient la progression des unités congolaises dans une région où les FDLR ont une base importante qu'ils utilisent pour faire basculer les troupes entre les deux Kivu », détaille La Tempête des Tropiques, citant le porte-parole militaire de la MONUC, le Lieutenant-colonel Frédéric Médard.