Revue de Presse MONUC-03 mai 2006

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC-03 mai 2006

La réaction du ministre belge des Affaires étrangères suite à la publication du calendrier électoral par la Commission Electorale Indépendante est le principal centre d'intérêt des journaux parus ce mercredi 03 mai 2006 à Kinshasa.
Le ministre des Affaires étrangères de la Belgique vient de réagir à la publication du calendrier électoral. Dans un communiqué, Karel De Gucht « apprécie les efforts fournis par la Commission Electorale Indépendante et son président pour arriver à ce résultat acceptable par tous », écrit La Référence Plus. En revanche, il tient au « respect scrupuleux du calendrier électoral par la classe politique congolaise », observe Le Palmarès, qui se fait également écho du communiqué du ministre belge des Affaires étrangères.

Citant aussi le chef de la diplomatie belge, L'Observateur, pour sa part, fait remarquer que « le fait que la date des élections tombe après celle de la fin de la transition le 30 juin 2006 ne peut affaiblir la capacité de gestion du pays ». Car, c'est une « responsabilité qui continuera à incomber aux autorités actuelles jusqu'après les élections et la mise en place de nouvelles institutions, comme prévu par l'article 222 de la Constitution », explique Le Palmarès qui fait savoir d'autre part qu'après « les élections, les efforts de la Belgique seront augmentés afin de faire face aux besoins humanitaires de la population et à la reconstruction du pays ».

De son côté, Le Phare estime que Karel De Gucht a « changé de camp, déroutant ainsi pour le peuple congolais qui le prenait hier pour un homme très engagé dans le combat pour le changement de leadership politique qu'il jugeait déficitaire en matière de bonne gouvernance... ». Conséquence, il faut désormais se demander « si le chef de la diplomatie belge n'est pas aussi le partisan du maintien au pouvoir de ces hommes et femmes qui n'ont pas réussi à faire oublier le régime de prédation nationale et de négation de l'Etat de droit hérité de feu le maréchal Mobutu », ajoute cette publication.

Sur le champ politique congolais, la classe politique est « désormais divisée sur la tenue d'un dialogue devant aboutir à un compromis politique avant l'organisation des élections 2006 », suite à la conférence de presse animée par Monseigneur Monsengwo constate Le Potentiel. Ce journal qui a interrogé des responsables de partis politiques rapporte que la proposition de Monseigneur Monsengwo [tenue d'un dialogue entre les differents acteurs de la vie politique congolaise avant le 30 juin 2006] a reçu « un accueil mitigé, quelque fois accompagné des critiques acerbes... ». Même « ceux qui sont pour ce dialogue ne mettent pas un accent particulier sur le fond et la forme de ce dialogue... », précise ce quotidien, avant de conclure que « la concrétisation d'un dialogue congolais est sujette à l'attitude de la classe politique ».