ONU
Nations Unies Maintien de la paix
25 fév
2009
Revue de presse MONUC-04 aout 2006
La question de la publication des résultats du 30 juillet ''avant l'heure'', par certains medias et acteurs politiques continue à faire la une de la presse paraissant à Kinshasa. Celle de ce vendredi 04 août 2006 en fait sa principale actualité.
Cinq jours après la tenue des scrutins présidentiel et législatifs, les Congolais sont dans l'attente des résultats provisoires. Des résultats annoncés pour au plus tard le 20 août par la Commission Electorale Indépendante. En attendant, « personne ne dispose de résultats complets et fiables du 1er tour », fait savoir en principale manchette L'Observateur. Ce journal, qui publie un communiqué du CIAT, indique que pour l'heure, « la CEI, seule institution habilitée à publier les résultats provisoires, est encore au stade de la collecte et de compilation des résultats des élections ».
Toutefois, elle est appelée à « informer le public régulièrement sur l'avancement des opérations, des progrès et des difficultés qu'elle rencontre », fait observer Le Potentiel, qui se fait également l'écho du communiqué du CIAT.
Parlant de mise « en garde aux medias » de la part du CIAT, Le Phare rapporte que le Comité International d'Accompagnement de la Transition est « consterné par ce qu'il appelle la politisation à outrance du processus de compilation des résultas de vote » avant de souligner que « cet exercice sème le trouble dans l'esprit de la population, menace l'ordre public et la sécurité des citoyens et de leurs biens ».
Quoiqu'il en soit, lors de la proclamation des résultats, « la Commission Electorale Indépendante sera contrainte à la transparence » estime Le Potentiel. Jugeant que les observations émises ça et là depuis dimanche sont pertinentes et n'offrent pas de larges marges de manœuvres à la CEI, ce quotidien souligne que le succès total de la CEI réside dans le fait que toutes les parties doivent accepter les résultats des élections. « La CEI est contrainte à la transparence afin d'éviter de grands dérapages qui pourraient conduire à l'éclatement du pays», écrit notamment Le Potentiel.
Reste que selon L'Avenir, « certains candidats n'ont pas confiance à la CEI... pour des raisons qui leur sont propres ». Ce journal, rappelant que « l'élection d'un président de la République n'est pas celle d'un chef de classe », indique à l'endroit de ces derniers que « tout doit être fait selon leur bon vouloir...[ même la] publication des résultats provisoires avant la date prévue par la loi électorale... ».
Sous le titre « militarisation excessive de Kinshasa...avec les troupes de la MONUC et de l'Eufor qui sont sur pied de guerre », Le Phare fait savoir que « la capitale est seulement en proie aux déchirements politiques du fait de l'absence de réconciliation et de concertations ». Ce sont des problèmes, d'après le quotidien, qui ne sauraient « requérir pour leurs solutions aucun lance missile, aucun canon à longue portée ou canon mitrailleur, encore moins des batteries anti-aériennes ». « Aucun raid aérien des mirages sur Kinshasa ne peut se substituer aux vertus d'une diplomatie de coulisses ou de négociations réclamées par la majorité de la classe politique », termine Le Phare.
N'empêche que la force européenne en RDC entend conduire ses opérations partout sur l'ensemble du territoire congolais pour « dissuader tous ceux qui contesteraient les résultats par la violence », renseigne L'Observateur, citant le lieutenant-colonel Thierry Fusalba, porte-parole de L'Eufor.
Toutefois, elle est appelée à « informer le public régulièrement sur l'avancement des opérations, des progrès et des difficultés qu'elle rencontre », fait observer Le Potentiel, qui se fait également l'écho du communiqué du CIAT.
Parlant de mise « en garde aux medias » de la part du CIAT, Le Phare rapporte que le Comité International d'Accompagnement de la Transition est « consterné par ce qu'il appelle la politisation à outrance du processus de compilation des résultas de vote » avant de souligner que « cet exercice sème le trouble dans l'esprit de la population, menace l'ordre public et la sécurité des citoyens et de leurs biens ».
Quoiqu'il en soit, lors de la proclamation des résultats, « la Commission Electorale Indépendante sera contrainte à la transparence » estime Le Potentiel. Jugeant que les observations émises ça et là depuis dimanche sont pertinentes et n'offrent pas de larges marges de manœuvres à la CEI, ce quotidien souligne que le succès total de la CEI réside dans le fait que toutes les parties doivent accepter les résultats des élections. « La CEI est contrainte à la transparence afin d'éviter de grands dérapages qui pourraient conduire à l'éclatement du pays», écrit notamment Le Potentiel.
Reste que selon L'Avenir, « certains candidats n'ont pas confiance à la CEI... pour des raisons qui leur sont propres ». Ce journal, rappelant que « l'élection d'un président de la République n'est pas celle d'un chef de classe », indique à l'endroit de ces derniers que « tout doit être fait selon leur bon vouloir...[ même la] publication des résultats provisoires avant la date prévue par la loi électorale... ».
Sous le titre « militarisation excessive de Kinshasa...avec les troupes de la MONUC et de l'Eufor qui sont sur pied de guerre », Le Phare fait savoir que « la capitale est seulement en proie aux déchirements politiques du fait de l'absence de réconciliation et de concertations ». Ce sont des problèmes, d'après le quotidien, qui ne sauraient « requérir pour leurs solutions aucun lance missile, aucun canon à longue portée ou canon mitrailleur, encore moins des batteries anti-aériennes ». « Aucun raid aérien des mirages sur Kinshasa ne peut se substituer aux vertus d'une diplomatie de coulisses ou de négociations réclamées par la majorité de la classe politique », termine Le Phare.
N'empêche que la force européenne en RDC entend conduire ses opérations partout sur l'ensemble du territoire congolais pour « dissuader tous ceux qui contesteraient les résultats par la violence », renseigne L'Observateur, citant le lieutenant-colonel Thierry Fusalba, porte-parole de L'Eufor.
