Revue de presse MONUC- 08 mars 2007

25 fév 2009

Revue de presse MONUC- 08 mars 2007

La presse parue ce jeudi 08 mars à Kinshasa consacre ses principales colonnes à la réaction de la MONUC au communiqué du chef d'état-major des FARDC décidant du retrait des militaires de la garde rapprochée des anciens vice-présidents de la République.
Mardi dans un communiqué, le chef d'état-major des Forces armées congolaises, le lieutenant-general Kisempia décidait du retrait des militaires commis à la garde des anciens vice-présidents. Réagissant à cette decision, la MONUC indique qu'elle est « prête à retirer ses hommes auprès des ex-vice présidents », rapporte Le Palmarès qui cite le Porte-parole adjoint de la mission onusienne, Jean-Tobie Okala.

Pour la simple raison et explique ce journal que « cette mesure de chef d'état-major de retirer les militaires commis à la garde des ex-vices-presidents de la RDC s'inscrit bel et bien dans l'esprit du décret présidentiel pris en Novembre dernier », citant une seconde fois le Porte-parole adjoint de la MONUC.

La mission onusienne qui n'attend que « les dispositions soient mises en place... pour retirer ses troupes ... », renchérit toujours L'Observateur.

En clair, « la MONUC est d'accord avec la hiérarchie des FARDC », concernant le retrait des militaires comme gardes de corps auprès des anciens vices–présidents, constate La Référence Plus, qui indique par ailleurs que « la nouvelle du remplacement des soldats par les policiers commis à la garde des anciens animateurs de la transition est applaudie par la population pour sa sécurité ». Ce d' autant plus que « ce remplacement évitera les conflits du genre garde rapprochée contre garde républicaine de triste mémoire », conclut ce quotidien.

Reste que et fait remarquer La Tempête des Tropiques, « ce n'est pas la première fois qu'un tel ordre est donné sans être exécuté par les militaires visés notamment ceux qui assurent la sécurité du candidat malheureux à la présidentielle, Jean-Pierre Bemba ».

Et, cette fois ci, « ces derniers seraient opposés et prêts à faire face à toute tentative de démobilisation », prévient ce journal.

D'ailleurs et rapporte Le Phare, « mardi des accrochages ont été évités de justesse entre les éléments de la garde rapprochée du leader du MLC et ceux de la brigade intégrée des FARDC qui voulaient désarmer ces derniers ». Deux coups de feu ont été « tirés en l'air avant que les choses ne se calment », souligne cette publication.