Revue de Presse MONUC-09 juin

24 fév 2009

Revue de Presse MONUC-09 juin

L'arrivée des bulletins de vote ce samedi à Kinshasa fait les gros titres des journaux parus ce vendredi 09 juin 2006.
Rapportant la conférence de presse animée par l'Ambassadeur de la république sud-africaine en RDC, L'Observateur informe que « le premier lot des bulletins de vote arrive demain samedi 10 juin 2006 à Kinshasa ». Un premier lot, car il y aura « une série de livraisons qui va durer environ deux semaines », ajoute cette publication, qui estime que la livraison des bulletins de vote « marque une étape significative dans le processus électoral en République démocratique du Congo ». Mieux, elle constitue « un signal fort vers un point de non retour vers l'organisation effective des élections. La tenue des élections ne constitue plus un rêve mais une réalité », conclut L'Observateur.

L'Avenir qui, fait la même analyse que L'Observateur écrit que « le processus électoral est devenu irréversible », avec la livraison des bulletins de vote. C'est qu'à « l'étape actuelle, personne ne peut, sauf irresponsabilité caractérisée, envisager de refaire une transition avec comme conséquence de tout reprendre à zéro », fait savoir ce quotidien.

Un processus d'autant plus irréversible que « la date du 30 juillet 2006 pour la tenue des élections n'est pas négociable... », renchérit Le Phare qui cite le président de la Commission Electorale Indépendante, l'Abbé Apollinaire Malu Malu. Alors si « quelqu'un pense que cette date peut changer cela n'engage que lui. Il peut continuer à rêver...le dialogue politique peut se tenir mais pas porter sur la date des présidentielles et législatives », prévient ce quotidien, reprenant d'autres propos du président de la CEI.

Cependant, selon toujours Le Phare, « Joseph Kabila pourrait amorcer des consultations dans plusieurs directions d'ici le 30 juin 2006 ». Concrètement, il s'agira d'inviter « les leaders d'opinions qui pourraient se recruter dans l'espace présidentiel, du gouvernement, du sénat, de l'Assemblée nationale, de l'opposition politique ainsi que de la société civile présents comme absents dans les institutions de la transition à l'apaisement des esprits », croit savoir cette publication. En effet, Joseph Kabila sait « pertinemment que même dans l'hypothèse d'un triomphe, il lui serait difficile de gouverner un pays divisé et de le faire progresser dans la voie de la reconstruction », explique Le Phare

« Que faut-il attendre de la mission du Conseil de sécurité en RDC ? », s'interroge sur un autre sujet Le Potentiel. Réponse de cette publication : « si l'on s'en tient aux pratiques et fonctionnement du mécanisme de la politique internationale, il serait prudent de ne pas faire preuve de naïveté et se nourrir d'illusions ». Simplement, « ils inviteront par conséquent les acteurs congolais à imaginer toutes les opportunités d'ouverture, maintenant, pendant et après les élections sans remettre en cause le processus électoral. Pas de rêve donc... », prédit Le Potentiel.

Reste que devant la délégation du Conseil de sécurité, « il revient à toutes les parties congolaises d'éviter de faire prévaloir les intérêts personnels et immédiats. La meilleure méthode de convaincre cette délégation onusienne consiste à présenter des alternatives positives qui prennent en compte les efforts consentis par les partenaires extérieurs », suggère d'autre part Le Potentiel.
L'arrivée des bulletins de vote ce samedi à Kinshasa fait les gros titres des journaux parus ce vendredi 09 juin 2006.

Rapportant la conférence de presse animée par l'Ambassadeur de la république sud-africaine en RDC, L'Observateur informe que « le premier lot des bulletins de vote arrive demain samedi 10 juin 2006 à Kinshasa ». Un premier lot, car il y aura « une série de livraisons qui va durer environ deux semaines », ajoute cette publication, qui estime que la livraison des bulletins de vote « marque une étape significative dans le processus électoral en République démocratique du Congo ». Mieux, elle constitue « un signal fort vers un point de non retour vers l'organisation effective des élections. La tenue des élections ne constitue plus un rêve mais une réalité », conclut L'Observateur.

L'Avenir qui, fait la même analyse que L'Observateur écrit que « le processus électoral est devenu irréversible », avec la livraison des bulletins de vote. C'est qu'à « l'étape actuelle, personne ne peut, sauf irresponsabilité caractérisée, envisager de refaire une transition avec comme conséquence de tout reprendre à zéro », fait savoir ce quotidien.

Un processus d'autant plus irréversible que « la date du 30 juillet 2006 pour la tenue des élections n'est pas négociable... », renchérit Le Phare qui cite le président de la Commission Electorale Indépendante, l'Abbé Apollinaire Malu Malu. Alors si « quelqu'un pense que cette date peut changer cela n'engage que lui. Il peut continuer à rêver...le dialogue politique peut se tenir mais pas porter sur la date des présidentielles et législatives », prévient ce quotidien, reprenant d'autres propos du président de la CEI.

Cependant, selon toujours Le Phare, « Joseph Kabila pourrait amorcer des consultations dans plusieurs directions d'ici le 30 juin 2006 ». Concrètement, il s'agira d'inviter « les leaders d'opinions qui pourraient se recruter dans l'espace présidentiel, du gouvernement, du sénat, de l'Assemblée nationale, de l'opposition politique ainsi que de la société civile présents comme absents dans les institutions de la transition à l'apaisement des esprits », croit savoir cette publication. En effet, Joseph Kabila sait « pertinemment que même dans l'hypothèse d'un triomphe, il lui serait difficile de gouverner un pays divisé et de le faire progresser dans la voie de la reconstruction », explique Le Phare

« Que faut-il attendre de la mission du Conseil de sécurité en RDC ? », s'interroge sur un autre sujet Le Potentiel. Réponse de cette publication : « si l'on s'en tient aux pratiques et fonctionnement du mécanisme de la politique internationale, il serait prudent de ne pas faire preuve de naïveté et se nourrir d'illusions ». Simplement, « ils inviteront par conséquent les acteurs congolais à imaginer toutes les opportunités d'ouverture, maintenant, pendant et après les élections sans remettre en cause le processus électoral. Pas de rêve donc... », prédit Le Potentiel.

Reste que devant la délégation du Conseil de sécurité, « il revient à toutes les parties congolaises d'éviter de faire prévaloir les intérêts personnels et immédiats. La meilleure méthode de convaincre cette délégation onusienne consiste à présenter des alternatives positives qui prennent en compte les efforts consentis par les partenaires extérieurs », suggère d'autre part Le Potentiel.