Reste que pour ce journal, sans la participation de l'UDPS aux différents scrutins, « il n'est pas du tout exclu que l'on assiste à des moments très agités ». Aussi, Le Potentiel estime que toute la problématique des élections 2006 se situe à ce niveau de la sécurisation de la RDC après les élections. Et le journal de se demander « pendant combien de temps la Communauté internationale sera-t-elle présente en RDC en vue de continuer à s'occuper de la sécurisation du pays »?

Pour sa part, L'Observateur, (proche du PPRD, le parti présidentiel) qui, reprend aussi des propos du chef de la délégation du Conseil de sécurité mentionne que « les Nations unies ne ménageront aucun effort pour que les élections se déroulent le 30 juillet 2006 ». Surtout que selon ce quotidien, « il n'y a pas d'alternatives à la tenue des élections. Le dialogue entre congolais ne doit pas retarder le processus ».

Soulignant également qu'il n'y aura pas de négociations avant les élections, L'Avenir (proche du PPRD) révèle que les tenants de la thèse de l'organisation des négociations avant les élections ont pensé que Jean Marc De La Sablière venait demander au chef de l'Etat d'accéder à cette demande. Selon ce journal, on a voulu faire croire à la délégation du Conseil de sécurité qu'il y avait des candidats et des partis politique exclus du processus par la faute de la Commission Electorale Indépendante. A en croire L'Avenir, « le Conseil de sécurité sait que personne ne l'a été... Ceux qui sont en dehors du processus aujourd'hui l'ont voulu ». Pour ce quotidien, « le Conseil de sécurité connaît Tshisekedi. Le leader de l'Udps adopte les mêmes attitudes en dépit des circonstances changeantes ».

Pour terminer, Le Phare ( proche de l'UDPS, parti de l'opposition) souligne qu'« il est important que la transition s'achemine dans de bonnes conditions ». D'autre part, ce journal renseigne que dans un mémo déposé à l'Ambassade de France, des compagnons d'Etienne Tshisekedi font savoir qu' « il n'y aura pas d'élections en RDC sans le leader de l'UDPS ». Enfin, cette publication rapporte que samedi dernier lors du passage de la délégation du Conseil de sécurité au niveau de l'entrée de la commune de N'Djilli, des jeunes tenant une banderole attendaient le passage du cortège pour transmettre un message. Mais, « à cause de l'obscurité, de la vitesse du cortège et de la mauvaise tenue de cette banderole, les émissaires onusiens n'ont pu prendre connaissance de ce message, ni identifier la formation politique ayant mobilisé les manifestants », ajoute Le Phare.